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Sua Majestade Fidelíssima

SMF - Notas (Parte I, Capítulo 3º)

 (1)

Neste aspecto a tradição ortodoxa grega seguiu um caminho totalmente diverso do catolicismo romano, pois houve uma clara tendência para deificar os imperadores bizantinos, cujas funções eram consideradas sacerdotais:

 Choisis, guidés, protégés par Dieu, en relation mystique avec Lui, les rois étaient partout très au-dessus des autres hommes. C'était surtout vrai à Byzance, où l'on n'était pas loin de les déifier. On les nommait isapostolos, égaux aux apôtres, hagios, saints, et même jusqu'au IXe siècle theios, divins, et la liturgie impériale ressemblait beaucoup à celle de l'Église.

 [In Jean-Paul Roux, Le roi. Mythes et symboles, pp. 251-252.]

 Le christianisme oriental va plus loin encore dans son identification du prêtre et du roi: il tendrait volontiers à confondre le Dieu invisible avec le dieu visible qu'est l'empereur; il assimile la hiérarchie céleste et la hiérarchie terrestre; il se figure le Christ vivant dans sa cour comme le prince dans la sienne. Le rituel le souligne en entourant le basileus d'une véritable liturgie et d'observances sacrées qui constituent le cérémonial du Grand Palais.

 [In idem, ibidem, p. 273.]

 Em Bizâncio, conforme escrevia em 1949 o estudioso das instituições bizantinas Louis Bréhier, a religião imperial possuiu, até meados do século IX, símbolos próprios cujo significado e importância na esfera do temporal eram idênticos aos desempenhados pela iconografia cristã no plano religioso. O principal objectivo era suscitar nos súbditos a veneração pela pessoa do imperador, representando-a como um ente sagrado e detentor de um poder sobre-humano.

As figurações demonstrativas do direito divino do Basileus, após 843, abandonaram a simbologia laica e passaram a utilizar a cristã ortodoxa, reforçando-se ainda mais a sacralidade da função imperial:

 Après le rétablissement de l'ortodoxie en 843, il se produisit un nouveau courant. Comme l'a bien mis en lumière André Grabar [em La peinture religieuse en Bulgarie (1928)], ce fut à cette époque que les thèmes chrétiens vinrent, par une sorte de choc en retour, enrichir l'iconographie impériale; le Christ, la Vierge et les saints interviennent dans la vie du basileus et l'on remarque une sorte de parallélisme dans l'attitude des sujets vis-à-vis de l'empereur et de celui-ci en face du Christ, qu'il s'agisse de l'adoration, de l'offrande ou de l'investiture. Ce dernier thème en particulier, montrant les empereurs couronnés par le Christ, la Vierge, un ange ou un saint, était l'expression la plus complète du droit divin. Dès lors l'iconographie impériale se confond avec l'iconographie chrétienne, dont elle forme un des chapitres. Les portraits des empereurs pénètrent de plus en plus dans le sanctuaire et, jusque dans les peintures du XVe siècle, leur tête est toujours entourée du nimbe qui, en dépit de son origine paienne, n'en assimile pas moins leur figure à celle d'un saint.

 [In Louis Bréhier, Les institutions de l'empire byzantin, p. 74.]

 (2)

Deus verdadeiro, tu detestas os que veneram ídolos vazios (Salmo 31, 7).

 [In Bíblia de Jerusalém, p. 978.]

 Acaso um povo troca de deuses? - e esses não são deuses! Mas meu povo trocou a sua glória pelo que não vale nada. (Jeremias, 2, 11)

 [In ibidem, pp. 1475-1476.]

 [...] sacrificaram a demónios, falsos deuses, e deuses que não haviam conhecido, (deuses) novos, recentemente chegados que vossos pais nunca haviam temido (Deuteronómio, 32, 17).

 [In ibidem, p. 321.]

 No respeitante ao Apocalipse, os estudiosos da École Biblique de Jérusalem interpretam alguns versiculos como sendo uma crítica implícita à deificação dos imperadores romanos e ao culto imperial:

 Um dos Anjos das sete taças veio dizer-me. Vem! Vou mostrar-te o julgamento da grande Prostituta [referência à Roma pagã] que está sentada à beira de águas copiosas [esta imagem representa as diversas nações, povos e línguas, existentes no Império Romano], os reis da terra [referência às nações e reis pagãos que aceitaram o culto imperial] se prostituíram com ela e com o vinho da sua prostituição embriagaram-se os habitantes da terra. (Apocalipse, 17, 1-2)

 [In ibidem, p. 2319.]

 (3)

In Hilary Putnam, Razão, verdade e História, p. 200.

 (4)

Nas monarquias hispânicas da Alta Idade Média a missão da realeza foi parcialmente identificada com o múnus sacerdotal, já que também cabia ao rei assegurar, na sua qualidade de vigário de Deus no domínio temporal, a salvação espiritual dos vassalos:

 En las Monarquías de la España cristiana medieval, la dignidad de Rey o Principe era considerada en la Alta Edad Media, de acuerdo con la doctrina eclesiástica, como un oficio (officium) o menester (ministerium) que tenía por misión la de regir rectamente la comunidad en beneficio del bien común y cuidando especialmente del mantenimiento de la paz pública y de la justicia. Pero, en cuanto el Rey era un Vicario de Dios, el oficio regio, santificado por la unción o consagración del Monarca, participaba en cierto modo del ministerio sacerdotal y el Rey era un semisacerdote, que asumía la defensa de la fe cristiana y de la Iglesia y que debía ajustar su conducta como rector de la comunidad a las normas de la religión y de la moral.

 [In Luis G. de Valdeavellano, Curso de História de las Instituciones españolas, p. 428.]

 Esta visão do rei redentor do seu povo manteve-se implícita no ideal de realeza cristã durante todo o Antigo Regime, não só nos reinos ibéricos como em França:

 Le Ciel a accordé aux rois la capacité de résumer tout un peuple; cette mission idéale n'est pas différente du charisme de l'homme providentiel dans les societés de masse de l'époque contemporaine. La Révolution française avait voulu en finir avec ce don merveilleux qui transfigurait le prince et l'exaltait bien au-delà des limites de sa personnalité et de ses décisions politiques de l'instant. Les révolutionnaires affectaient de donner à Louis XVI le nom de Capet pour le réduire au statut de simple citoyen chargé d'une mission de gouvernement, pour lui faire quitter l'empyrée de ces souverains contre qui la mort était impuissante. Pourtant, lorsque les révolutionnaires mirent Louis XVI à mort, non tant pour ses éventuelles erreurs que pour son identité royale, ils confirmaient une fois de plus le rôle sacrificiel du prince. Par le biais de logiques politiques contradictoires, la négation du principe royal revenait à accorder à Louis XVI la légitimité du martyre. [Fig. 42]

[...]

Dans cette mythologie royale, deux thèmes viennent à se confondre: l'expulsion du bouc émissaire qui emporte les péchés de l'instant, et puis le sacrifice de Jésus qui offre sa vie pour le salut des hommes. Si les souverains pénitents et martyrs sont imaginés, bien évidemment, à l'imitation du Christ, le destin qui leur est prêté n'en est que le simulacre. Le roi revenant n'était pas miraculé, il n'était, en fait, pas mort. Il avait disparu aux yeux des siens, mais il demeurait quelque part en ce monde; il ne ressuscitait pas, il revenait seulement.

 [In Yves-Marie Bercé, Le roi caché. Sauveurs et imposteurs. Mythes politiques populaires dans l'Europe moderne, pp. 228 e 229.]

 A estreita relação entre o rei e a divindade está longe de ser uma singularidade europeia, pois é, sem dúvida, uma das características primordiais do mito realeza nas mais diversas civilizações e culturas:

Le roi est étroitement lié aux divinités, dieu lui-même ou fils de Dieu, ou encore lieutenant, agent, représentant, envoyé de Dieu, mais il est aussi intégralement homme, concentrant en quelque sorte en lui toute l'humanité ou la représentant. Participant à la fois de l'humain et du divin, à quelque degré que ce soit, il est un point de rencontre, une sorte d'axis mundi reliant le ciel à la terre, centre spirituel de son univers qui, aussi étroit soit-il, est l'univers en entier; il rayonne dans toutes les directions et tout converge vers lui; il est le régulateur et le responsable de l'ordre cosmique, du temps, des phénomènes naturels, du renouvellement périodique de la création, de la fécondité, de la fertilité, de la bonne santé; il est en quelque sorte, et par un ultime aboutissement, le sauveur.

 [In Jean-Paul Roux, Le roi. Mythes et symboles, p. 27.]

 (5)

Vide David Wootton, Introduction, in Divine right and democracy. An anthology of political writing in Stuart England, p. 30.

 (6)

We find the government of God's own people varied under the several titles of Patriarchs, Captains, Judges and Kings, but in all these the supreme power rested still in one person only. We nowhere find any supreme power given to the people, or to a multitude, in scripture, or ever exercised by them. The people were never the Lord's anointed, nor called gods, nor crowned, nor had the title of nursing fathers (Genesis XXXV, 11). The supreme power, being an indivisible beam of majesty, cannot be divided among, or settled upon, a multitude. God would have it fixed in one person, not sometimes in one part of the people, and sometimes in another; and sometimes, and that for the most part, nowhere, as when the assembly is dissolved it must rest in the air, or in the walls of the chamber where they were assembled.

 [In Robert Filmer, Observations upon Aristotle's Politiques, in ibidem, pp. 111-112.]

 (7)

... The state of monarchy in the supremest thing upon earth. For kings are not only God's lieutenants upon earth, and sit upon God's throne, but even by God himself they are called gods.

[...]

In the Scriptures kings are called gods, and so their power after a certain relation compared to the divine power.

[...]

Kings are justly called gods for that they exercise a manner or resemblance of divine power upon earth. For if you will consider the attributes to God, you shall see how they agree in the person of a king. God has power to create, or destroy, make, or unmake at his plaesure, to give life, or send death, to judge all, and to be judjed nor accountable to none; to raise low things, and to make high things low at his plaesure, and to God are both soul and body due. And the like power have kings: they make and unmake their subjects; they have power of raising and casting down, of life and of death; judjes over all their subjects, and in all cases, and yet accountable to none but God only.

 [In Jaime I, A Speech to the Lords and Commons of the Parliament at White-Hall, in ibidem, p. 107.]

 (8)

Vide Kevin Sharpe, The personal rule of Charles I, pp. 181-182.

 Na época Stuart intensificou-se a divulgação de imagens relacionadas com a entronização dos monarcas ingleses, sobretudo logo após a restauração do regime monárquico em 1660. A representação dos diversos momentos da coroação de Carlos II - veja-se o conhecido quadro de Dirk Stoop [Fig. 43], a gravura de Hollar mostrando a investidura na Abadia de Westminster [Fig. 44] e a tela de Wright onde o monarca aparece sentado no trono ostentando os símbolos tradicionais da potestade real [Fig. 45] -, revelam bem esta tendência, cujo objectivo político era infundir nos vassalos um espírito de veneração pela instituição real.

 (9)

Vide idem, ibidem, p. 820.

 Tendo em consideração esta perspectiva da questão, compreendem-se melhor os motivos por que Rubens pintou, em 1634, a apoteose de Jaime I no painel central do tecto de Banqueting House [Fig. 46]. Com efeito, aproximando-nos do meio do vasto salão, felizmente salvo das chamas que consumiram quase por completo o antigo palácio de Whitehall, observamos figuras alegóricas, oriundas do céu, a entregarem ao monarca os símbolos da realeza (o ceptro, o laurel e a coroa), ladeadas por querubins que celebram a paz e a adundância prodigalizadas por Jaime I aos seus vassalos.

No St. George's Hall do Palácio de Windsor, conforme se pode ver numa aguarela pintada em 1819 por Charles Wild (antes da total modificação operada nesta galeria por Wyatville no reinado de Jorge IV [início do séc. XIX]), existia também no tecto uma esplendorosa apoteose de Carlos II pintada pelo napolitano Antonio Verrio, semelhante à de Jaime I em Banqueting House [Fig. 47].

 (10)

É curioso notar que as composições executadas por Antonio Verrio a partir de 1691 em várias divisões do Palácio de Hampton Court, embora conservem todo o aparato barroco, perdem o conteúdo político patente nos trabalhos que realizou no Palácio de Windsor durante o reinado de Carlos II. As novas pinturas versam uma temática puramente mitológica (paredes da escadaria dos aposentos do rei e o tecto do quarto deste) ou representam cenas, algo picarescas, do quotidiano cortesão (salão de Chatsworth) e alegorias à talassocracia britânica (fresco existente num dos aposentos da rainha que mostra a esquadra britânica fundeada).

Estas alterações temáticas descobrem, sem dúvida, a modificação do ambiente político operado em Inglaterra após os acontecimentos de 1688-89, apesar da exaltação pictórica do poder real não ter desaparecido por completo na nova ordem política, conforme podemos constatar no admirável fresco de Thornhill existente no Royal Naval College em Greenwich, onde aparecem os monarcas Guilherme III e Maria a esmagar a tirania [Fig. 48].

 (11)

Le roi ne peut s'empêcher d'être roi; sa légitimité ne dépend pas de l'histoire et de ses contigences, elle resulte des décrets du Ciel, elle apparait par une marque physique. Le roi Jacques Ier, appelé à maintenir les libertés britanniques et à unir pacifiquement les royaumes d'Écosse et d'Angleterre, portait, dit-on, à sa naissance un lion et une couronne nettement dessinés sur sa peau. Un électeur de Saxe portait sur la poitrine une croix luisante comme l'or. Une race de seigneurs de la Tartarie se reconnaissait à un aigle imprimé sur les épaules. Les princes de Habsbourg auraient été semblablement marqués sur leur chair par une croix merveilleuse. Du moins le bruit populaire en circulait-il, et Camerarius l'avait recueilli:

Je l'ai appris dès mon enfance, le vulgaire le dit et c'est un bruit commun combien que je n'en ai rien trouvé par écrit, que les comtes de Habsbourg apportent du ventre de leur mère une croix jaune comme or au dos, assavoir du poil roux en forme de croix, ce qui ne me semble [pas] incroyable.

[...]

On pourrait faire l'épreuve du charisme royal dans la survivance de dignité qui s'observerait chez les plus lointains descendants des races royales. Une générosité du lignage les rendrait capables des mêmes grandeurs autrefois possédées par les empereurs et rois leurs devanciers. De la sorte. la branche de Bourbon venue au trône avec Henry IV gardait-elle les mérites de son ancêtre Saint Louis [como escreve o jesuíta Ceriziers nas Réflexions chrétiennes]: Bien qu'il fut reculé de trois cent-soixante années du roi Saint Louis, qui était l'estoc dont il tirait les branchages si est ce que le temps avec sa faux bien effilée ne peut rien retrancher de la générosité qui était conjointe à sa royale extraction.

 [In Yves-Marie Bercé, Le roi caché. Sauveurs et imposteurs. Mythes politiques populaires dans l'Europe moderne, pp. 380 e 381.]

 (12)

Unjo-te rei com o óleo santo, em nome do Pai do Filho e do Espírito Santo. Estas eram as palavras pronunciadas pelo arcebispo de Reims quando sagrava os reis de França com o Santo Crisma, um óleo contido numa ampola que, segundo a tradição, fora trazida a São Rémy por uma pomba branca no baptismo do rei franco Clovis.

 (13)

Aimé Bonnefin em La Monarchie Française (987-1789). Constitution et lois fondamentales apresenta um esclarecedor esquema do exalçamento dos reis de França ao trono nos séculos XVII e XVIII, onde enumera as diversas cerimónias que, no caso da sagração, eram as seguintes: 1º Bênção da espada. 2º O rei e o arcebispo de Reims fazem acto de humildade prostrando-se no chão em frente do altar. 3º O prelado ergue-se em primeiro lugar; 4º O monarca levanta-se e ajoelha-se de imediato. 5º O arcebispo unge nove vezes o rei em diferentes partes do corpo: a) na cabeça b) no estômago; c) entre os ombros; d) no ombro direito; e) no ombro esquerdo; f) no braço direito; g) no braço esquerdo; h) na palma da mão direita; i) na palma da mão esquerda.

 [Vide Aimé Bonnefin, La monarchie française (987-1789. Constitution et lois fondamentales, p. 40]

 (14)

No dia 29 de Outubro de 1722 (a sagração tivera lugar quatro dias antes), Luís XV cumpriu este ritual da seguinte maneira:

 Le jeudi 29, le Roi retourna à l'abbaye Saint-Remy, y entendit une première messe, au cours de laquelle il communia; après la collation, il assista à une seconde messe, à l'issue de laquelle il passa dans le parc de l'abbé, où l'attendaient plus de deux mille scrofuleux. Tête nue, il parcourut les allées avec sa suite, à laquelle s'était joint son premier médecin. Celui-ci appuyait sa main sur la tête de chaque malade en même temps que le duc d'Harcourt, capitaine des gardes, leur tenait les mains jointes. Louis les touchait de la main droite au visage en disant: Dieu te guérisse, le Roi te touche. Derrière, le cardinal de Rohan, grand aumônier de France, distribuait une aumône à ceux qui avaient été touchés.

 [In Michel Antoine, Luis XV, p. 130.]

 (15)

Vide Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue, tomo I, p. 507.

 (16)

Em 1674 o artista Warin cunhou uma medalha em que associa a divisa de Luís XIV - Nec pluribus impar - à representação do sol que ilumina o globo terrestre [Fig. 49].

 (17)

Vide Aimé Richardt, Bossuet, pp. 65-71

 Esta locução excedia os limites do razoável no entender dos canonistas, chegando mesmo a ultrapassar as posições dos teóricos do absolutismo, mais comedidos na defesa da sobrenaturalidade da realeza de origem divina. Sensivelmente na mesma altura em que este sermão de Bossuet foi proferido perante Luís XIV, Thomas Hobbes distinguia no Leviatã (1651-1652) a diferença entre o culto divino prestado a Deus e o culto civil devido ao rei - um simples ser humano - pelos seus vassalos:

 O culto que oferecemos àqueles que consideramos apenas como homens, como reis e homens de autoridade, é o culto civil, mas o culto que oferecemos àquilo que pensamos ser Deus, sejam quais forem as palavras, as cerimónias, os gestos ou outras acções, é o culto divino. Cair prostrado diante de um rei quando se pensa que é apenas um homem não passa de culto civil, e quem tira o chapéu na igreja por pensar que é a casa de Deus honra com o culto divino.

 [In Thomas Hobbes, Leviatã, p. 481.]

(18)

Nesta obra destinada à educação do Grande Delfim (filho de Luís XIV), de quem Bossuet era preceptor, os reis são qualificados como ministros de Deus, assistindo-lhes o direito de usar o título de Cristo, uma vez que, à semelhança de Jesus, também foram ungidos por Deus.

 [Vide Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte, Livro III, Artigo 2º, Proposição 3ª, p. 84.]

 (19)

No início do governo unipessoal de Luís XIV houve a intenção deliberada de conceber o "corpo simbólico" do rei como uma espécie de "encarnação" do seu poder divino, comparando-se, subliminarmente, esta "consubstanciação" com o dogma cristão de um Deus que se fez homem:

 Que ce prince [Luís XIV] soit un pouvoir de droit divin accuse la ressemblance entre cette incarnation et celle qui fonde le christianisme. Le pouvoir royal se présente comme un mystère, et il est à peine possible de le décrire, sans en trahir la profondeur, sans commettre un sacrilège. Pour en parler, il ne faut compter sur la langue habituelle; il faut user de détours, il faut suggérer l'inconcevable, faire accéder les esprits à une intuition qui les aide à franchir le pas qui mène à la foi. Pour cette démarche délicate, le XVIIe siècle disposait d'un langage qui avait été mis au point pendant la Renaissance, et qui, à l'image d'une langue sacrée, à la fois incantatoire et mystérieuse, permettait de dire l'indicible.

 [Vide J. P. Néraudau, L'Olympe du Roi-Soleil, pp. 21-22]

Estes "excessos", quase sacrílegos, foram diminuindo ao longo do reinado de Luís XIV, mas não desapareceram por completo, pois, já na velhice do rei, ainda se assimilava a sua imagem com a do Bom Pastor, símbolo de Jesus Cristo na tradição paleocristã [Fig. 50].

 [Vide Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, p. 31.]

 Em Espanha, onde estes exageros colidiam ainda mais abertamente com o catolicismo tridentino, o primeiro rei Bourbon, Filipe V (neto de Luís XIV), também chegou a ser identificado, enquanto soberano, com o Bom-Pastor, tornando-se, nesse sentido, num "imitador" de Jesus Cristo:

 Varias imágenes dan plasticidad a esta idea fundamental de protección y defensa, la del monarca como padre y la del soberano como buen pastor, equiparado con el simbolismo de Cristo. Con claridad lo expresa el doctor Jaime Cervera [na celebração do reconhecimento de Filipe V como rei de Espanha realizada pela Igreja de Valência]:

...nuestro monarca Felipe nos ha de governar a imitación de Christo, con entrañas de buen pastor. Porque Christo nuestro Señor cumplió exactíssimamente las calidades de un buen pastor. Pues éste no perdona trabajo alguno por cuidar de sus ovejas. Procura con todo conato ahuyentar de su rebaño los lobos, las sierpes y todo lo que puede ser dañoso a sua ovejas. Y si algunas de ellas se desvían o se pierden no sosiega ni descansa hasta que buelva a recuperarlas. Y aunque le cueste muchas fatigas el recobrar alguna de ellas, con todo esso, quando la halla no la hiere ni la maltrata, antes bien alegre y regozijado la buelve a su aprisco y combida a todos para que le den los plácemes y enhorabuenas. Estos son los oficios del buen pastor, los quales cumplió Christo exactíssimamente. Y estos mismos oficios son los que, a imitación de Christo, deve hazer un rey con sus vassallos, porque el oficio de rey y de pastor se simbolizan muchos en los empleos... Y nuestro Felipe V haze con sus vasallos el oficio de buen pastor? Dudo que aya rey en el mundo a quien le quadren mejor dichas calidades.

 [In Maria Pilar Monteagudo Robledo, La monarquía ideal, pp. 113-114.]

 (20)

Vide Marie-Christine Moine, Les fêtes à la cour du Roi-Soleil, p. 88.

 (21)

Vide Michel Antoine, Luis XV, p. 129.

(22)

Leia-se o sub-capítulo intitulado "Dos Milagres".

[Vide Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, tomo I, pp. 164-171]

(23)

A frase tradicionalmente proferida pelos reis até Luís XIV era: Le roi te touche, Dieu te guérit. Luís XV e o seu sucessor Luís XVI passaram a dizer: Le roi te touche, Dieu te guérrisse.

[Vide Roland Mousnier, Les institutions de la France sous la monarchie absolue, tomo I, p. 523.]

(24)

Vide idem, ibidem, p. 523,

(25)

Eis alguns ensinamentos dados por La Vauguyon ao seu pupilo:

Vous êtes absolument égal par la nature aux autres hommes et par conséquent vous devez être sensible à tous les maux et à toutes les misères de l'humanité.

Et dans la Seconde Conversation de 1763 sur la loi naturelle:

Pénétrez-vous bien de cette importante vérité. Oui, Monseigneur, le dernier sujet du Roi est son égal et le vôtre par le principe qui le constitue homme (c'est-à-dire parce qu'il possède une âme).

[In Pierrette Girault de Coursac, L'éducation d'un roi: Louis XVI, p. 130.]

(26)

Esta igualdade tinha, evidentemente, algumas restrições no plano temporal, realizando-se apenas em toda a sua extensão em termos espirituais:

Mais de même que M. de La Vauguyon, l'égalité à lequelle il pense ne ressemble guère à l'égalité philosophique, car il ajoute bientôt ce correctif:

Mais depuis la loi évangélique, quels liens ne doivent pas m'attacher aux autres hommes! Nous sommes tous également adoptés en Jésus-Christ; nous avons tous la même espérance et les mêmes droits à l'héritage céleste.

[In idem, ibidem, p. 130]

Opinião idêntica à do futuro Luís XVI (1754-1793) possuía o imperador austríaco Leopoldo II (1747-1792), irmão de Maria Antonieta e cunhado do monarca francês:

Princes should reflect that they cannot humiliate others without humiliating themselves. The most important thing is that princes should convince themselves that all men are equal. They can do what they are called on to do only through serving the people. These and similar maxims figure in the instructions Leopold II wrote down for the education of his twelve children.

[In Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 273.]

(27)

In Fr. Inácio de S. Caetano, Oração gratulatória e parenética que na soleníssima festa, que em obséquio do Coração Santíssimo de Jesus pelo feliz nascimento do príncipe nosso senhor se celebrou na Real Capela da Bemposta no dia 18 de Junho deste presente ano com a assistência de Suas Majestades e Altezas, pp. 27 a 29.

(28)

O estabelecimento de paralelos entre os reis modernos e os do Antigo Testamento foi muito comum em França nos séculos XVII e XVIII, destinando-se fundamentalmente a demonstrar a condição divina da realeza. No Cérémonial du sacre des rois de France (1712), Pons-Augustin Alletz, por exemplo, sustenta que a unção dos monarcas remontava aos tempos bíblicos (Saul, David e Salomão receberam-na ao serem sagrados reis de Israel), sacramento que passou directamente para os soberanos franceses com a conversão de Clóvis ao cristianismo, já que nenhum imperador romano foi sagrado (nem mesmo Constantino e Teodósio). Até ao século XII esta cerimónia foi de suma importância para a legitimação dos monarcas, pois, segundo diz Alletz, só depois de ungido o novo rei assumia o poder em toda a sua extensão.

[Vide Pons-Augustin Alletz, Cérémonial du sacre des rois de France, capítulo I.]

Embora os soberanos absolutos franceses avocassem a plenitude do poder régio no exacto instante em que falecia o seu antecessor, a sagração em Reims continuou a ter um importante significado religioso, imprescindível ao reforço do prestígio da realeza francesa junto dos vassalos:

Certes, et le lecteur le sait déjà, un roi de France accédait à la plénitude du pouvoir dès le dernier soupir de son prédécesseur et son autorité et ses actes étaient aussitôt d'une légitimité et d'une légalité parfaites. Mais le serment prêté sur les Évangiles, mais l'onction et le couronnement par l'archevêque de Reims doublaient cette légitimité juridique et politique d'une légitimité religieuse, aussi imposante que l'autre aux yeux des peuples du royaume [...] il était désormais l'oint du Seigneur, à qui les fastes de Reims conféraient la qualité insigne de roi thaumaturge, guérisseur des écrouelles. Par le sacre, la fonction royale recevait un accroissement de prestige et de rayonnement au-dessus de toute estimation et de toute expression.

[In Michel Antoine, Louis XV, p. 122.]

(29)

Eis a forma como se processou este juramento na aclamação de D. José I em 7 de Setembro de 1750:

Sentado S. Majestade se fez sinal ao desembargador do paço, Manuel Gomes de Carvalho, procurador da coroa, etc. a cujo cargo estava fazer a prática a S. Majestade e subindo ao estrado grande da parte esquerda no lugar assinalado disse o rei de armas Portugal ouvi, ouvi, estai atento. E logo o dito desembargador fazendo a devida reverência a S. Majestade fez uma mui discreta, e elegante prática, acabada a qual o reposteiro-mor pôs diante de S. Majestade uma cadeira rasa de tela carmesim coberta com um pano do mesmo, e em cima uma almofada da mesma tela, e outra aos pés de S. Majestade e logo o cardeal patriarca, capelão-mor pôs em cima da almofada um missal aberto e uma cruz, e ajoelhado junto à banca, e os bispos de Portalegre e S. Paulo por serem testemunhas do juramento de S. Majestade que ajoelhando sobre a almofada, mudando o ceptro para a mão esquerda, e pondo a direita no missal, e cruz disse as palavras do juramento que foram bem entendidas de todos na forma seguinte.

Juro, e prometo com a graça de Deus vos reger, e governar bem, e direitamente e vos administrar justiça, quanto a humana fraqueza permite, e de vos guardar vossos costumes, privilégios, graças, mercês, liberdades, e franquezas, que pelos reis meus predecessores vos foram dados, outorgados e confirmados.

[In Segunda-Feira 7 de Setembro se fez a aclamação de S. Majestade com esta ocasião se cantou em todas as Igrejas por ordem do Patriarca a missa do Espírito Santo, Biblioteca da Ajuda, Mss. 54-X-6 (nº 29)]

A descrição deste acto é confirmada ipsis verbis por uma outra em italiano sobre o mesmo evento [Vide Diario Ordinario, Ed. Stamperia Chracas, nº 5206 (Dezembro), Roma 1750.] e igual às que encontramos nas relações das aclamações de D. João V [Vide Auto de levantamento e juramento que os grandes, títulos seculares, eclasiásticos, e mais pessoas, que se acharam presentes, fizeram ao muito alto, e muito poderoso senhor el-rei D. João V nosso senhor, p. 21.], D. Maria I [Vide Auto de levantamento, e juramento, que os grandes, títulos seculares, eclesiásticos, e mais pessoas, que se acharam presentes, fizeram à muito alta, muito poderosa rainha fidelíssima senhora D. Maria I nossa senhora na coroa destes reinos e senhorios de Portugal, sendo exaltada e coroada sobre o régio trono juntamente com o senhor D. Pedro III na tarde do dia 13 de Maio de 1777, pp. 59-77.] e D. João VI [Vide Forma de juramento de D. João VI de bem reger e governar os seus súbditos e dos grandes títulos seculares, eclesiásticos e nobreza, prestando-lhe preito e homenagem]

(30)

Vide Jacques Le Goff, Reims, ville du sacre, in Les lieux de mémoire. La nation, vol. 2º, pp. 171-172.

(31)

Os arrebatamentos do rei pelas cerimónias litúrgicas eram do conhecimento geral, provocando com frequência verrinosos comentários dos estrangeiros radicados em Lisboa mais atentos aos assuntos de pendor sócio-político, como podemos constatar numa carta datada de 12 de Novembro de 1712 redigida pelo genovês Viganego:

A sua capela [refere-se à Patriarcal de D. João V] continua a ser a sua principal ocupação. Transformou-a numa catedral que rivaliza com a Sé, fundou bons canonicatos e o seu grande prazer é assistir aos ofícios, tomando em atenção se se canta bem ou mal e se se observam com rigor todas as cerimónias. Não sei se ainda se diverte a dizer missa vestido com os paramentos sacerdotais; ensinaram-lha. E é esta capela que está na origem do favor do novo cardeal, que continua com a maior ostentação que nunca nenhum favorito a teve de seu soberano.

[In Pietro Francesco Viganego, Ao serviço secreto da França na corte de D. João V (Correspondência 1711-1714), p. 85.]

O fascínio de D. João V pelas funções sacerdotais foram normalmente interpretadas como um desvario do monarca, tanto pelos seu contemporâneos (desde Pietro Viganego até ao rei prussiano Frederico II [Ver Anexo 3]) como pelos vindouros:

Foi sobre o ouro e diamantes do Brasil que se levantou o novo trono absoluto de D. Pedro II; foi com eles que D. João V, e todo o reino, puderam entregar-se ao entusiasmo desvairado dessa ópera ao divino, em que desperdiçaram os tesouros americanos. O acaso, pai sem virtudes deste filho pródigo chamado Portugal brigantino, concedeu a um tonto o uso de armas perigosas, abrindo-lhe de par em par as portas dos arsenais; e D. João V, enfatuado, corrompeu e gastou, pervertendo-se também a si e desbaratando toda a riqueza da Nação. Tal foi o rei.

[In Joaquim Pedro de Oliveira Martins, História de Portugal, vol. 2º, pp. 112-113.]

A megalomania e a beatice, contudo, não explicam por si só esta atitude do soberano português, pois, a nosso ver, deveriam existir outros motivos mais profundos, de ordem político-religiosa, que justificam a insistência de D. João V em ter um papel activo nos cerimoniais religiosos realizados na capela real. Na verdade, conforme salienta Jean-Paul Roux em Le roi. Mythes et symboles, os monarcas católicos do século XVIII, detentores de um poder temporal dito absoluto, desempenhavam na esfera espiritual uma função secundaríssima, julgada pouco dignificante por muitos deles. A tentativa de apropriação do prestígio inerente à sublimidade do ministério sacerdotal por parte do rei português, poderá significar a vontade de ele se autonomizar o mais possível da tutela eclesiástica, uma intenção que, certamente, também explica a postura refractária do pontífice romano em conceder-lhe os privilégios solicitados para a Patriarcal de Lisboa [ver nota seguinte]:

Le roi est un personnage religieux, puisqu'il tient son ministère de Dieu et participe au sacerdoce, mais il n'est pas un prêtre. Le prêtre existe à côté de lui; il est oint comme lui et donc, comme lui, sacré. Il jouit du privilège inoui de transformer le pain et le vin en chair et sang du Christ, et de celui, moins sublime, de remettre ou de retenir les péchés, c'est-à-dire de fermer ou d'ouvrir, pour le roi lui-même, les portes du ciel et donc d'être pour lui à la fois un maitre spirituel et un confesseur. Les fautes morales, les péchés du roi relèvent du prêtre, et de cela nul ne discutera jamais. Le monarque s'est engagé par serment à défendre le prêtre en défendant l'Église et il ne peut espérer à la source de ses pouvoirs, puisque ceux-ci lui ont été conférés par l'évêque qui les tient lui-même du pape, du moins dans la chrétienté qui reconnait la papauté. Seule l'autorité ecclésiastique est habilitée à sacrer le roi, c'est-à-dire à lui donner la royauté: sans prêtre, il ne peut y avoir ni roi ni empereur.

[In Jean-Paul Roux, Le roi. Mythes et symboles, pp. 283-284.]

(32)

Clément XI disait que la bulle de l'érection de la chapelle patriarcale de Portugal suffisait pour déshonorer un pontificat.

[Montesquieu, Voyages en Europe - Rome, in Oeuvres Complètes, pp. 259.]

(33)

Comparando as descrições mencionadas na vigésima-nona nota com a descrição da aclamação de D. João IV feita por D. António Caetano de Sousa na História genealógica da casa real Portuguesa, constatamos que as diferenças são apenas de pormenor.

[Vide D. António Caetano de Sousa, História genealógica da casa real portuguesa..., tomo VII, livro VII, pp. 55-60.]

(34)

A simbólica religiosa está bem presente na cerimónia do juramento do Cardeal-Rei D. Henrique:

Nesta ordem [refere-se ao cortejo que acompanhou o monarca-sacerdote ao Hospital Real de Todos-os-Santos] chegou à igreja onde foi recebido com solene, e sagrada pompa. Esperava-o à porta dela o arcebispo D. Jorge de Almeida, revestido em Pontifical, com uma sagrada relíquia nas mãos [...]. Beijou el-rei a sagrada relíquia, e foi levado debaixo de um rico pálio [...]. Fez el-rei primeiro oração, e daí encostado a um bordão subiu ao trono, e depois de assentado o entregou a um moço fidalgo. Neste acto estiveram os títulos e os bispos descobertos: e posto tudo em silêncio, fez uma breve fala o Doutor Jerónimo Pereira de Sá, desembargador do Paço; e acabada ela, o capelão-mor, e D. Miguel de Castro, pegando no bufete, em que estava o missal, e a cruz, o puseram diante de el-rei, o qual se pôs de joelhos, e com as mãos sobre os evangelhos, e a cruz, jurou de bem, e fielmente governar seus reinos, guardar justiça às partes, e os privilégios e liberdades, que pelos reis seus predecessores foram concedidos aos povos, o qual juramento lhe ia lendo o secretário Miguel de Moura, posto de joelhos, e da outra parte o arcebispo de Lisboa, que tomava o juramento. Acabado ele se assentou na cadeira, e Francisco de Sá de Meneses, seu camareiro-mor, lhe pôs o ceptro na mão; e assim mais feito o preito de homenagem, o duque de Bragança lhe beijou a mão, e logo todos os senhores e mais pessoas que se achavam presentes, pela ordem, e costume observado, e que haviam sido chamadas.

[In idem, ibidem, tomo III, livro IV, capítulo XVIII, pp. 374-375.]

Esta narração setecentista do juramento do cardeal-rei D. Henrique merece-nos algum crédito, pois D. António Caetano de Sousa possuía o bom costume de compulsar a documentação coeva. Se na realidade o último soberano da dinastia de Avis prestou um juramento impregnado de significado religioso, é natural que todo este ritual litúrgico não fosse inovador e lançasse as suas raízes em épocas mais remotas, ajudando a desvendar um pouco mais o cerimonial da coroação/sagração dos primeiros reis portugueses, sobre o qual dispomos de escassas informações:

Este severo laconismo não pode deixar de significar, temos de o reconhecer, um reduzido interesse dos cronistas régios pelos rituais da investidura régia, ou se se preferir, uma autêntica incapacidade para traduzir na escrita a linguagem gestual, mesmo a mais solene. Quer isto dizer que não se praticava a coroação litúrgica nem a sagração? Parece-me demasiado imprudente tirar ilações apressadas de tais omissões. De facto, encontram-se alguns testemunhos de se haver procedido a uma cerimónia litúrgica de unção e de coroação, a tal ponto que, na falta de indícios seguros em contrário, se deve admitir ter sido usada, ao menos pelos reis da primeira dinastia.

[In José Mattoso, A coroação dos primeiros reis de Portugal, in A memória da nação, p. 191.]

(35)

A parte inferior do painel dedicado a D. João V visível num ao silhar de azulejos da portaria conventual de São Vicente de Fora (1710) [Fig. 51], bem como uma gravura flamenga existente na secção de iconografia da Biblioteca Nacional de Lisboa (1712) [Fig. 52], parecem ser excepções à regra que datam, aliás, do início do reinado deste monarca. No primeiro caso, o jovem D. João V aparece coroado a passear num campo, seguido de longe por cavaleiros armados; no segundo, o Magnânimo assiste ao baptizado do seu filho primogénito D. Pedro (terceiro príncipe do Brasil e herdeiro presuntivo da coroa), que viria a falecer pouco tempo depois (1714).

(36)

Ao relatar a audiência que D. Afonso V lhe concedeu ao chegar a Lisboa, o embaixador alemão Nicolau de Valckenstein - encarregado por Frederico III de Habsburgo de solicitar a mão da infanta D. Leonor (filha de D. Duarte) - dá-nos a seguinte descrição de O Africano:

O sereníssimo senhor rei de Portugal estava no seu trono, de coroa e ceptro, cercado dos seus ilustres fidalgos, cavaleiros, barões, etc., engalanados ricamente de acordo com a sua hierarquia.

[In Nicolau de Valckenstein, Casamento e coroação do sereníssimo senhor imperador Frederico III e de sua augusta esposa Dona Leonor, p. 29.]

Recorde-se, ainda, que D. João I e D. Duarte aparecem coroados nas estátuas jacentes dos seus túmulos no Mosteiro da Batalha e, no caso de O Eloquente, isso sucede também na iluminura da crónica de Rui Pina existente na Torre do Tombo [Fig. 53]. O mesmo acontece com as representações do monarca português presentes na edição portuguesa de 1495 da Vita Christi de Ludolfo da Saxónia e no Livro dos Copos da Ordem de Santiago, ambas consideradas pelos medievalistas como sendo retratos de D. João II.

[Vide Nos Confins da Idade Média. Arte Portuguesa séculos XII-XV, p. 259]

Outro exemplo interessante, apesar de não ser coetâneo, surge na chamada "Porta Férrea" da Universidade de Coimbra. Em ambas as fachadas do pórtico, desenhado em 1634 pelo arquitecto António Tavares, podemos ver as imagens coroadas dos reis D. Dinis (lado externo) e D. João III (lado interno), envergando os dois soberanos vestuário do segundo quartel de seiscentos.

Estes casos concretos não comprovam, de modo algum, que os monarcas portugueses quatrocentistas fossem coroados e sagrados no decurso de uma celebração litúrgica. O medievalista José Mattoso chega mesmo a afirmar que D. João I, D. Duarte e D. Afonso V não foram, por razões diversas (algumas meramente circunstanciais), entronizados por nenhum dignitário eclesiástico, ao invés do que muito provavelmente teria sucedido com os seus antecessores ducentistas e trecentistas.

Os termos em que a Cúria Romana colocou a questão em 1428 e em 1436 permitem compreender que os reis de Portugal abandonassem a prática da coroação, apesar do prestígio que ela sem dúvida lhes traria. A Santa Sé procurava como contrapartida obter uma obediência que devia parecer excessiva e que de facto já não se usava na Europa de então.

[...]

Durante os séculos XII a XIV, a situação era diferente. Por um lado, não é provável que se considerasse necessário recorrer a Roma para poder usar um cerimonial que vinha nos livros litúrgicos, sem aí se exigirem condições especiais para o aplicar.

[In José Mattoso, A coroação dos primeiros reis de Portugal, A memória da nação, p. 197.]

Assim sendo, conforme sustenta o referido historiador, o aparecimento do rei coroado na iconografia portuguesa do século XV apenas se deve à "memória" de uma tradição medieva entretanto caída em dessuetude:

O carácter puramente simbólico das coroas régias na iconografia do século XV, e sobretudo do século XVI, testemunho de uma tradição medieval já abandonada e não de um uso efectivo. como mostrou Ana Maria Alves, deve-se, creio eu, a uma mutação, iniciada, decerto, com D. João I, pelas razões que indiquei, e não a uma tradição portuguesa ou peninsular. [...] As sucessivas tentativas do infante D. Pedro, de D. Duarte e do príncipe D. Afonso para conseguirem reatar a tradição mostram que os reis da segunda dinastia não se resignaram facilmente a dispensar os gestos que exprimiam o carácter sagrado do seu poder.

[In idem, ibidem, pp. 199-200.]

A confirmar-se documentalmente esta opinião, a evolução da cerimónia da proclamação dos reis medievais portugueses não diverge da verificada nos demais reinos hispânicos:

En todos los Estados de la Reconquista el nuevo Rey era proclamado y reconocido como tal mediante su elevación a la dignidad regia, que en la baja Edad Media se llamó alzamiento y que tenia su antecedente en la elevatio al trono de los Reyes hispano-godos, pero en muchos casos el Monarca era también, más pronto o más tarde, ungido y coronado. La ceremonia de la consagración y coronación de los Reyes castellano-leoneses se efectuaba públicamente en alguna iglesia o catedral de una ciudad importante del Reino, siendo un Obispo quien ungía y coronaba al Monarca, si bien Alfonso XI (1312-1350) se coronó a sí mismo, tomando por su mano la corona y coronando después a la Reina. La unción y coronación no eran requisitos indispensables para acceder a la dignidad real y estos ritos cayeron en desuso en León y Castilla durante la baja Edad Media y a lo que parece fue Juan I el último Monarca castellano que en 1379 se coronó solemnemente, acostumbrándose a partir de entonces a que la elevación del nuevo Rey se hiciese tan solo mediante su proclamación o aclamación al grito de Castilla, Castilla por el Rey..., al mismo tiempo que se alzaba el pendón real.

[In Luis G. de Valdeavellano, Curso de História de las Instituciones españolas, p. 431.]

(37)

Por vezes encontramos algumas situações bem intrigantes, como é o caso de uma gravura de 1703 inclusa numa obra alemã intitulada Die macht des Portugiesischen scepters oder umstândliche beschreibund des konigreichs Portugal, onde aparecem coroados todos os monarcas da primeira e segunda dinastias e D. Afonso VI, não sucedendo o mesmo com D. João IV e D. Pedro II, na altura já rei, pois o seu irmão falecera vinte anos antes (1683).

[Vide Ernesto Soares, História da gravura artística em Portugal, vol. 2º, p. 716, nº 2414.]

(38)

Na Escadaria dos Reis do jardim do paço episcopal albicastrense, adornada com as estátuas dos reis portugueses até D. José, só aparecem coroados os monarcas das três primeiras dinastias.

(39)

A propósito de um exemplar do Grande Selo de Majestade de Luís XIV, guardado na colecção de selos do Arquivo Nacional de Paris, uma conservadora desta instituição dá-nos um elucidativo resumo sobre a evolução do sinete real francês desde a Idade Média até ao início do século XVIII:

Le Roi est assis sur un trône, les pieds posés sur un coussin, entre deux lions couchés, la tête sous un baldaquin dont deux anges ailés retiennent les courtines. Il porte une couronne fermée, un long manteau à camail et arbore les colliers des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit. De la main gauche, il tient une main de justice et, de la droite, un sceptre fermé par une fleur de lis.

Il est à remarquer que sur ce sceau gravé en 1643, Louis XIV est représenté enfant, ce qu'aucun autre souverain, même mineur, n'avait cru bon de faire avant lui. Plus étonnant encore: devenu adulte et jusqu'à sa mort en 1715, Louis XIV conserva ce sceau qui validait les actes donnés en grande chancellerie.

C'est avec les Capétiens que la représentation, en majesté, du souverain français sur son grand sceau, se fixa dans les grandes lignes: dès Henri I [1027-1060], le roi est assis, de face, sur un trône; il porte une couronne alors ouverte, est vêtu d'un manteau et tient un sceptre fleuronné auquel Louis X [1316-1322] ajouta la main de justice. Les Valois introduisirent les lions couchés au pied du monarque sous Jean le Bon [1350-1364]; ils transformèrent, à la fin du XVe siècle, [...] apparu avec Philippe VI [1328-1350] en baldaquin, dont les courtines furent écartées par des anges. D'abord placés au-dessus du comble du pavillon, ils se tiennent debout de chaque côté du trône à partir d'Henri II [1547-1559]. La tenue du roi varia peu: un camail fut ajouté par Charles VIII [1483-1498] sur le long manteau qui cachait la dalmatique; d'ouverte, la couronne devint fermée avec Henri II. Enfin Charles IX [1560-1574] arbora le collier de l'ordre de Saint-Michel, auquel Louis XIII [1610-1643] ajouta celui du Saint-Esprit.

[In Martine Dallas-Garrigues, Grand sceau de majesté du roi Louis XIV, in De la naissance à la gloire. Louis XIV à Saint-Germain (638-1682), pp. 86-87.]

(40)

Foi naquela ocasião que o notabilíssimo diplomata [refere-se ao 3º Marquês de Fontes, embaixador extraordinário enviado por D. João V a Roma em 1716] teve de se assumir como intérprete das instâncias soberanas, visando, nomeadamente, obter a elevação da Capela Real ao título de Patriarcal, as vestes cardinalícias nos actos de culto, quer para os príncipes que formavam o Capítulo Patriarcal quer para todos aqueles a quem o rei tivesse concedido a honra de Grandes do Reino, assim como aquele privilégio para si e para os seus sucessores, a fim de que se pudessem ornar com o título de "Fidelíssimo". Reconhecimentos ansiados que se destinavam decerto a satisfazer não só as ambições e o prestigío do soberano, mas também a mostrar a força do aparelho de Estado, e que serão ampliados pelos Pontífices ao longo dos anos, incluindo o tão suspirado título de "Fidelíssimo" com o qual D. João V se poderá ornar só a partir de 1748, dois anos antes da sua morte.

[In Pier Paolo Quieto, D. João V de Portugal. A sua influência na arte italiana do seculo XVIII, pp. 16-18.]

As ambições acalentadas por D. João V na instituição da Patriarcal foram bem clarificadas por Eduardo Brazão no capítulo oitavo do segundo volume da sua obra intitulada A diplomacia portuguesa nos séculos XVII e XVIII, onde explica, a dado passo, a importância do título de Patriarca na hierarquia eclesiástica da Igreja Católica:

O que era um Patriarca? - Para a Igreja Copta, um Papa; para a Igreja Católica, apenas uma distinção.

Em Direito Canónico a nossa Igreja conhece apenas dois graus hierárquicos - O Soberano Pontífice e, abaixo dele, o Episcopado. No entanto, no Direito Eclesiástico reconhecem-se outros, assim discriminados por ordem decrescente: o Papa, os Patriarcas, os Primazes são Arcebispos de um escalão superior. Os primeiros ocupam o mais alto lugar episcopal. Os do rito Oriental distinguem-se por terem conservado uma jurisdição efectiva sobre os outros bispos; os latinos, pelo contrário, têm apenas um direito de precedência.

[In Eduardo Brazão, A diplomacia portuguesa nos séculos XVII e XVIII, vol. 2º, p. 165.]

(41)

O referido texto, um manuscrito pertencente à secção de reservados da Biblioteca Nacional de Lisboa, intitula-se Relação da corte de Roma e mais domínios do papa no presente ano de 1722, oferecida à sacra real majestade de D. João V.

(42)

Quando Abraão voltou, depois de ter derrotado Codorlaomor e os reis que estavam com ele, o rei de Sodoma foi ao seu encontro no vale de Save (que é o vale do Rei). Melquisedec, rei de Salém, trouxe pão e vinho; ele era sacerdote do Deus Altíssimo. Ele pronunciou esta benção:

Bendito Seja Abraão pelo Deus Altíssimo que criou o céu e a terra, e bendito seja o Deus Altíssimo que entregou teus inimigos entre tuas mãos.

E Abraão lhe deu o dízimo de tudo." (Genesis, 14, 17-20)

[In A Bíblia de Jerusalém, pp. 49-50.]

(43)

Iahweh jurou e jamais desmentirá:/Tu és sacerdote para sempre, segundo a ordem de Malquisedec. (Salmo, 110.4)

[In idem, p. 1076.]

(44)

Vede, pois, a grandeza deste homem, a quem Abraão, o patriarca, entregou o dízimo da melhor parte dos despojos. Ora, os filhos de Levi, chamados ao sacerdócio, devem, segundo a Lei, estabelecer o dízimo para o povo, isto é, para os seus irmãos, conquanto são descendentes de Abraão. Aquele, porém, embora não figure nas suas genealogias, submeteu Abraão ao dízimo, e abençoou o portador das promessas. Ora é fora de dúvida que o inferior é abençoado pelo superior. Além do mais, os que aqui recebem o dízimo são mortais, ao passo que ali trata-se de alguém do qual se diz que possui a vida. E por assim dizer, na pessoa de Abraão submeteu ao dízimo até mesmo Levi, que recebe o dízimo. Pois ele ainda estava nos rins do seu antepassado quando se deu o encontro com Melquisedec. (Hb, 7, 4-10)

[In idem, pp. 2247-2248.]

(45)

Ver nota do versículo décimo-oitavo do capítulo décimo-quarto do Génesis.

[Vide idem, p. 49.]

(46)

Vide idem, p. 49, nota 7.

(47)

Jura V. Majestade, que há-de fazer justiça, e que há-de guardar os bons costumes, e privilégios dos seus vassalos; era escusado que a mão real se pusesse sobre os Evangelhos. A palavra de V. Majestade é tão sagrada, que só ela pudera servir de juramento: esta cerimónia respeitou mais ao costume, que à segurança.

[In Francisco de Pina e de Melo, Oração panegírica na plausível aclamação de El-Rei D. José I nosso senhor, p. 2]

(48)

Frei Cláudio da Conceição, na dedicatória dirigida a D. João VI no Gabinete Histórico, lembra que no dia da aclamação deste monarca se comemoravam vários sucessos que auguravam um feliz início de reinado. O cronista menciona a ascensão ao céu dos Santos Mártires perseguidos pelo imperador Valeriano, a morte da princesa Santa Joana, as vitórias dos portugueses na Índia no reinado de D. João III, a coroação da Imaculada Conceição por D. João IV e, sobretudo, a celebração das chagas de Cristo que haviam abençoado na pessoa de D. Afonso Henriques a monarquia portuguesa.

[Vide Frei Cláudio da Conceição, Gabinete Histórico, tomo I, pp. V-VIII]

(49)

Vide Frei José Manuel da Conceição, Sermão gratulatório panegírico, que pregou em acção de graças pela gloriosa aclamação do senhor D. João IV..., pp. 7-9. [Ver Anexo 5]

(50)

Vide Jean Barbey, Être roi, p. 191.

(51)

Vide Pierre Chevalier, Les régicides, pp. 22-27.

(52)

Vide idem, ibidem, pp. 121-158.

(53)

Vide idem, ibidem, pp. 184-186.

(54)

Il n'est pas douteux que le gouvernement d'Henri IV n'a pas été aussi populaire que la légende formée après sa mort le lesserait penser. Tous les actes relatifs aux finances - et ils furent nombreux durant le règne - furent loin d'être accueillis par les sujets du roi avec enthousiasme.

[...]

Les impôts eux-mêmes furent - comment s'en étonner - source de tous les mécontentements. Si Henry IV avait dispensé les redevables des arrières de taille jusqu'en 1597, s'il avait réduit en 1599 le montant des tailles de 18 à 16 millions, si ensuite le chiffre annuel oscilla entre un peu plus de 14 millions et un peu plus de 13 millions, beaucoup de ceux qui, pendant les guerres de Religion, s'étaient exemptés durent de nouveau payer, dans la mesure où ils ne purent prouver qu'ils étaient bien nobles et donc exempts de l'impôt roturier par excellence. Dès lors, nombreux furent les gentilshommes devenus taillables qui n'eurent pour un roi qui se comportaient comme un tyran qu' haine et aversion. [Fig. 54]

[In idem, ibidem, pp. 186-187.]

(55)

Jacques Hennequin demonstra no seu livro sobre as orações fúnebres recitadas nos púlpitos franceses logo após o assassinato de Henrique IV, que houve o propósito político manifesto de incitar o apoio à regência de Maria de Médicis e, consequentemente, assegurar a sucessão do jovem Luís XIII. Por conseguinte, estes textos tornaram-se, numa conjuntura política algo confusa, um valioso instrumento para a afirmação de um poder real bastante debilitado.

[Vide Jacques Hennequin, Henry IV dans ses oraisons funèbres ou la naissance d'une légende, p. 19.]

Em 1625, quando a irreverência da noblesse d'épée ainda persistia e a região do Quercy se amotinava contra a autoridade régia, circulou em Paris, com o beneplácito de Richelieu e a aprovação do cardeal Bérulle, um panfleto intitulado Catholique d'État (redigido por Ferrier, um ex-protestante que se tornara "cliente" do Chefe do Conselho do Rei) que apoiava a "essência" divina dos monarcas:

Les Anciens qui n'étaient point flatteurs vous appellent des Dieux corporels et sensibles; et Dieu lui-même a appris ce langage aux hommes, et veut qu'on vous appelle Dieux. Et certes comme il vous en appelle, il veut que vous le soyez [...]. Cette essence commune à Dieu et aux rois doit se révéler aux hommes en raison de leur infirmité: Dieu luy-mesme, qui est le Roy des Roys, se fait recoignestre tel qu'il est en soi-même, parce qu'il agit en dehors et fait advouer sa conduite aux plus insensibles [...]. Et autant de fois que votre Majesté [refere-se a Luís XIII] fait des actions Royalles comme elle fait ordinairement, elle a l'honneur de prester ses mains à Dieu, et d'estre comme son associé en l'ordre de l'Univers. Elle a l'honneur d'avoir Dieu à ses costez, qui la pousse, qui la fait agir, et qui coopère avec elle [...]. Ainsi ce n'est plus seulement la personne du roi qui est sacrée, ce sont ses actions tenues pour les manifestations nécessairement répétées de son essence, comme de la grâce efficace et permanente accordée par Dieu, actions que l'on doit regarder avec vénération.

[In Michèle Fogel, Les céremonies de l'information dans la France du XVIe au XVIIIe siècle, pp. 202]

(56)

O aproveitamento da consternação da plebe na sequência do assassinato de um soberano, foi desde sempre um óptimo estratagema para facilitar a sua divinização, como já reconhecia em meados do século XII João do Salisbúria no Policraticus:

The emperors, whom the Roman people by their custom faithfully murdered, were also deified with still greater faithfulness, the Romans disguising their manifest treachery with empty solace, just as if they were handing out a small curative to him whom they slain; they pretended that the late emperors had been transformed into the status of divinities, as though the hand of the Omnipotent did not suffice to rule His heaven and His earth except with the approval of tyrants.

[In João de Salisbúria, Policraticus, p. 22]

(57)

Les prédicateurs admirent, en effet, avec Jean Arnoux [jesuíta que foi confessor de Luís XIII], la main de la Providence qui, après trois siècles, a éliminé tous les héretiers mâles da la ligné de Saint Louis pour ne conserver qu'Henry IV. Arnoux applique au roi l'image bien connue des manuels d'énigmes représentant la main sortant du ciel, et honorant sa teste de ce nompareil diademe.

N'y a-t-il quelque chose de divin dans la date et le lieu mêmes de sa conception? Il fut en effet conçeu au mois de Mars en 1553, au mois de Mars dis-ie, pour estre le Roy de Mars Prince de la guerre, et le Dieu du Dieu prophane des armées et comme le Dieu du ciel répandit des pluies d'or sur Rhodes, lors de la naissance de Pallas, ainsi a-t-il jété les pluies d'or de toutes sciences et les roses celestes de toutes vertus sur la ville de la Flèche, lieu de sa conception.

[Vide Jacques Hennequin, Henry IV dans ses oraisons funèbres ou la naissance d'une légende, p. 148.]

(58)

No lado esquerdo do quadro representando a proclamação da regência de Maria de Médicis em 1610 [Fig. 55], pintado por Rubens entre 1622 e 1625 e pertencente à série de telas expostas no Museu do Louvre sobre a vida daquela rainha de França, Henrique IV é retratado como um herói divinizado elevado ao céu por figuras mitológicas, numa maravilhosa transposição alegórica evocativa do seu assassinato em 1610. A rainha-viúva, por sua vez, recebe a missão divina de governar e é aclamada pelos Grandes do reino.

(59)

Vide G. Marlot, Le théâtre d'honneur et de magnificence préparé au sacre des rois (1643), citado por Jean Barbey, Être roi, p. 191.

(60)

Vide Bouhours, La manière de bien penser dans les ouvrages d'esprit (1687), citado por idem, ibidem, p. 191.

(61)

On choisit pour corps le soleil qui [...] est le plus noble de tous, et qui, par la qualité d'unique, par l'éclat qui l'environne, par la lumière qu'il communique aux autres astres [...], par le bien qu'il fait en tous lieux, produisant sans cesse de tous côtés la vie, la joie et l'action, par son mouvement sans relâche où il parait néanmoins toujours tranquille, [...] est assurément la plus vive et la plus belle image du grand monarque.

[Luís XIV, Mémoires, citado por Jean Barbey, Être roi, p. 191.]

(62)

Et c'est ainsi que Sénèque, dans l'Apocoloquintose (c'est-à-dire la métamorphose [de Claude, persiflé dans cet ouvrage satirique] en potiron) ira de son couplet: Néron, c'est le soleil se levant sur un nouvel Age d'or.

[...]

Tout cela fait apparaitre sous leur vrai jour les comportements flamboyants de Néron: il fit plaquer d'or -métal solaire - sa résidence, la Maison d'Or; une statue gigantesque, réplique du colosse solaire de Rhodes, le représente nimbé des rayons de l'astre; sur scène ou lors des jeux, il se produisait en Apollon à la cithare ou en conducteur de char. jusque dans l'arrangement de sa coifure, il prétendait ressembler au dieu soleil! Lors d'une fête solaire, on le salua comme tel: O beau César! O Apollon. [...] Sénèque jouait sur les trois niveaux de la théologie: politique avec le thème populaire, égyptien ou romain, du dieu Soleil bienfaiteur; poétique avec l'image de l'Apollon à la lyre ou à l'attelage; philosophique avec la royauté cosmique du soleil selon les stoiciens.

[Vide Lucien Jerphagnon, D'Auguste a Neron, le génie de la propagande romaine, in L’Histoire, nº 137, p. 23.]

A gigantesca estátua solar com a efígie de Nero (35 metros de altura sem a base) referida no texto anterior, que se encontrava no átrio da Domus Aurea, foi retirada desse local na época do imperador Adriano (quando foi erguido o templo de Vénus no sítio da entrada da casa do último imperador da dinastia Júlia-Cláudia) e colocada junto ao Coliseu "transformada em deus Sol"

[Vide Filippo Coarelli, Guide archéologique de Rome, p. 73.]

Quando se lêem as passagens do artigo de Lucien Jerphagnon sobre a célebre Domus Aurea de Nero, recordamos desde logo os palácios mandados edificar por Luís XIV. A simbologia solar está omnipresente na decoração das salas de aparato dos palácios de Versalhes, Saint Germain-en-Laye, Marly...; quanto ao rei transmudado em Apolo, foram vários os pintores ao serviço do monarca francês que o representaram personificando o deus delfico, como é o caso de Nocret - A assembleia dos deuses [Fig. 56] - ou Joseph Werner - Apolo no carro do sol, precedido pela Aurora e acompanhado pelas Horas [Fig. 57] e Apolo matando a serpente Píton.

[Vide J. P. Néraudau, L'Olympe du Roi-Soleil, pp. 93-118]

Parece-nos importante salientar que o jovem Nero se apropriou do simbolo apolíneo com claros intuitos políticos, estéticos e mecenáticos, nomeadamente para reforçar a "auctoritas/pietas" do poder imperial e promover a unidade do império, como o veio a fazer mais tarde Luís XIV (também ele em idade juvenil quando adoptou o culto solar):

Para el joven emperador la legitimidad del poder politico tendia a fundarse en las relaciones entre el concepto romano de devoción y observancia religiosa, la pietas, y el concepto helenistico de victoria, como afirmación de superioridad humana, fuente de la auctoritas, la base del poder desde los tiempos de Augusto. Y en este camino, Nerón ha subrayado la importancia del culto a Apolo, por un lado, elemento distintivo de la civilización y de la comunidad de los pueblos helénicos y, por otro, dios de las artes, de la salud y de la medicina, como exponente de un programa de unidad del mundo clásico, de sincretismo entre todos los pueblos del Imperio, de fomento de las artes y las ciencias, de aumento del bienestar de la humanidad bajo la guia de las corrientes culturales griegas. Así, el problema de las relaciones con el mundo griego en el programa de Nerón cesa de ser una cuestión espiritual para convertirse sobre todo en una cuestión social, de educación y de costumbres.

[In José Manuel Roldán, La dinastia Julio-Claudia, in História de Roma- El Imperio Romano (siglos I-III), vol. 2º, p. 156.]

(63)

O tema solar atinge notável esplendor na decoração do Palácio de Marly, que Luís XIV habitou na juventude, mas não é tão significativo em Versalhes, onde o rei morou em idade mais avançada.

 [Vide Hélène Himelfarb, Versailles, fonctions et légendes, in Les lieux de mémoire. La nation, vol. 2º, pp. 254-257.

 Esta constatação contradiz um pouco a ideia generalizada de que Versalhes é, com toda a evidência, o lugar de repouso de Hélios como escrevia o consagrado historiador alemão Friedrich Heer, provavelmente mais influenciado pelos palácios vienense de Schönbrunn e berlinense de Sans-Souci (Potsdam) [ver nota 118], do que propriamente pela faustosa residência de Luís XIV:

 Versailles is the resting-place of Helios, the sun, who in this western garden of the Hesperides reposes from his labours. Quod sol in coelis id rex in terra, as the sun is in the heavens, so the king is upon earth.

 [In Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 233.]

 O argumento de Hélène Himelfarb é mais convincente do que a sugestiva frase de Friedrich Heer. Em Inglaterra, aliás, também se constata algo de muito semelhante nessa época, notando-se uma enorme diferença entre a postura garbosa do rei Carlos II retratado por Antonio Verrio em 1674 (numa alegoria às vitórias navais do rei) [Fig. 58] e o semblante cansado com que o mesmo monarca aparece numa pintura de Thomas Hawker, executada onze anos depois [Fig. 59]. O mesmo acontece com Jaime II, se compararmos a conhecida imagem deste soberano existente na National Portrait Gallery [Fig. 60] com aquela que dele nos dá o quadro de Henri Gaskars, que retrata o então duque de York na sua qualidade de chefe do Almirantado [Fig. 61].

Em ambos os casos, o trajo de herói clássico só aparece nos retratos de juventude dos dois monarcas.

 (64)

As recriminações lançadas aos símbolos pagãos pela Igreja Católica não impediram o papa Urbano VIII de reverenciar o mito solar e de o ter utilizado nas aparatosas obras arquitectónicas erigidas no seu pontificado (1623-1644) [ver nota 35 do 5º capítulo].

 He [refere-se a Agostino Marcardi (1591-1640), artista protegido por Urbano VIII] distinguished firmly between sacred moral poetry and profane lascivious poetry, likening the new pope to a bee that chose its honey from the most select flowers, a rising sun recalling men to their work. (Even before Maffeo Barberini's election, more than thirty images were publicly associated with him, of which the most important were the bees of the Barberini arms, the lyre of Apollo and the Muses, the laurel wreath of virtue, poetry, and strenght, and the sun, which could denote everythinh from secular beneficence to the Crucifixion and Resurrection.)

 [In Frederick Hammond, Music & spectacle in baroque Rome. Barberini Patronage under Urban VIII, pp. 45-46.]

 (65)

Vide François Bluche, Louis XIV, p. 234.

 (65)

Vide François Bluche, Louis XIV, p. 234.

 (66)

Et voyant en vos contrées le Roi, qui en sa personne porte l'image de Dieu, et le lueur de ses rayons empreinte dedans sa face; ne voulez-vous pas oublier vos desseins et vos fureurs? Le Roi est un soleil que vous devez regarder... C'est un soleil qui s'élève en son midi; que vous devez redouter. Et encore qu'il vous entête quelque peu, vous ne devez pas laisser de reconnaitre que sa chaleur et son influence vous est nécessaire. C'est l'astre de la France. C'est l'oint du Seigneur, comme parlent les Écritures. C'est une vraie image de Dieu, qui porte l'autorité et la majesté de Dieu, visible en sa personne. Rendez-lui hommage et obéissance. Ouvrez-lui vos coeurs et vos villes.

[In Cardeal Pierre de Berulle, Discours de l'état et des grandeurs de Jésus... (1623), citado por idem, ibidem, p. 234.]

 (67)

Vide Jean Barbey, Être roi, p. 191.

 (68)

On choisit pour corps le soleil qui [...] est le plus noble de tous, et qui, par la qualité d'unique, par l'éclat qui l'environne, par la lumière qu'il communique aux autres astres [...], par le bien qu'il fait en tous lieux, produisant sans cesse de tous côtés la vie, la joie et l'action, par son mouvement sans relâche où il parait néanmoins toujours tranquille, [...] est assurément la plus vive et la plus belle image du grand monarque.

 [In Luís XIV, Mémoires, citado por idem, ibidem, p. 191.]

 Na perspectiva da exaltação do poder real o mito solar era, de facto, convincente, porque acessível ao comum dos vassalos:

 Il est au moins un mythe qui parait dépourvu d'ambiguité et dont le roi a voulu, de toute sa force, se reserver le monopole: c'est le mythe d'Apollon, illustration du caractère solaire de la monarchie française, telle que Louis XIV a prétendu l'imposer au monde. La littérature officielle est formelle à cet égard. Il faut partir du texte de Félibien, en 1674, repris presque textuellement dans l'Avis au lecteur de Combes, sept ans plus tard. Le premier Versailles ou le palais du Soleil.

 [Édouard Pommier, Versailles, l'image du souverain, in Les lieux de mémoire. La nation, vol. 2º, p. 198.]

 (69)

Ao invés do que se passa com o mito solar, as alegorias clássicas significavam pouco para as pessoas menos cultas. Houve a preocupação de obviar esta dificuldade, facilitando a compreensão dos temas apresentados, e sugerindo, concomitantemente, uma interpretação apologética da realeza, personificada por Luís XIV:

 C'ést un véritable manuel illustré et didactique des dix premières années du règne personnel de Louis XIV qui est déployé aux plafonds des appartements du roi: les vertus du monarque; les succès diplomatiques; le développement de la marine et du commerce; la protection accordé aux lettres et aux sciences; la politique des bâtiments. À l'histoire métalique du roi fait pendant son histoire peinte d'après la fable et l'Antiquité. Louis XIV n'est pas encore le seul: il est un autre conquérant ou un autre héros; on peut parler de lui par allusion. Cette pratique ne pouvait conférer aucune exclusivité au roi qui avait recours à ces thèmes pour sa propagande; en établissant ces rapports, le pouvoir culturel parle un langage commun. de Rome à Londres et de Madrid à Vienne. Et elle ne donnait pas forcément des résultats évidents: les rapports ne s'imposent pas automatiquement. Le recours à la fable et à l'histoire appelle, même pour les contemporains, une exégèse; d'où l'apparition d'une littérature de commentaires, dont les ouvrages de Félibien constituent sans doute le premier exemple.

 [Édouard Pommier, Versailles, l'image du souverain, in ibidem, vol. 2º, p. 198.]

 Apesar de poderem ser algo incompreensíveis para o comum dos vassalos, os discursos alegóricos e as representações mitológicos eram bem compreendidas nos meios ilustrados, chegando mesmo a ser utilizadas pelos personagens influentes da corte de Luís XIV para verberar a degradação moral dos cortesãos e, inclusive, criticar o comportamento dos próprio rei:

 On nous permettra ici des réflexions qui ne sont une digression qu'en apparence. Un homme du XVIIe siècle entendait aisément beaucoup de langages devenus pour nous obscurs: chaque culture a ses codes.

Les fables étaient l'un de ces langages: elles fournissaient une typologie, apprise dès l'enfance, dans laquelle les animaux symbolisaient vices et vertus. Par les fables, un enfant faisait alors son apprentissage de l'expression allégorique. La Fontaine l'a fort bien dit.

La Fable, avec majuscule, était un autre langage qui s'apprenait dès le collège. La mythologie permettait ensuite aux écrivains, comme aux peintres ou aux sculpteurs, un jeu d'allusions aux faits contemporains qu'il aurait été maladroit, ou simplement sans grâce et sans piquant, de rapporter directement. Bayle, se réjouissant de ce que Louis XIV rompait avec Mme. de Montespan, proposait que fut instituée une fête avec pour thème le retour du soleil trop longtemps éclipsé. Brienne voulant faire faire un portrait de Mlle. de La Vallière demandait qu'on la représentât en Madeleine; Louis XIV, estimant la figure inopportune, la voulut en Diane: il ne voulait pas que sa maitresse fit, ou fit déjà, pénitence."

 [In Georges Couton, La chair et l'âme. Louis XIV entre ses maitresses et Bossuet, p. 13.]

 (70)

Le Brun pintou para os salões reais, entre 1660 e 1673, as seguintes telas sobre a vida de Alexandre Magno: Reines des Perses aux pieds d'Alexandre (também conhecida por La continence d'Alexandre), L' entrée d'Alexandre à Babylone, Le Passage du Granique, La Bataille d'Arbèles, Alexandre et Porus e La Bataille de l'Hydaspe.

Estes temas épicos foram solicitados pelo próprio Luís XIV, pois a ideia inicial do artista era representar as virtudes reais simbolizadas nas acções de Alexandre Magno; a saber: Corte do Nó Górdio (determinação, espírito de decisão), o Perdão de Timocles (generosidade) e Expulsão da mulher de Spitamenes (justiça).

 [Vide Chantal Grell, Les métamorphoses d'Alexandre, in L'Histoire, nº 188, p. 40.]

 O ciclo alexandrino de Le Brun - baseado nas descrições de Plutarco e Quinto Cúrcio - exerceu grande influência em toda a Europa setecentista, encontrando-se diversas obras de arte nele inspiradas em muitas residências reais, episcopais e senhoriais. Em Viena, no Kunst Historiches Museum encontra-se exposta uma tapeçaria da manufactura parisiense dos Gobelins alusiva ao tema Alexandre e as rainhas persas (episódio histórico ocorrido após a batalha de Isso) que fazia parte da riquíssima colecção de objectos de arte pertencente aos imperadores romano-germânicos.

 [Vide Kunst Historisches Museum - Vienna. Guide to the collections, p. 232.]

O estado português também possui algumas séries de tapeçarias Aubusson sobre vida de Alexandre (inspiradas nos quadros de Le Brun), que no século XVIII embelezavam vários palácios reais, eclesiásticos e repartições da administração real. No Museu Nacional de Arte Antiga [M.N.A.A.] e no Palácio da Ajuda [P.A.] encontram-se, respectivamente, três e duas tapeçarias da série pertencente ao Erário Régio (Batalha de Granico, Alexandre e a família de Dário, Casamento de Alexandre com Roxane [M.N.A.A.], Triunfo de Alexandre e Cena de combate [P.A.]).

Na residência real da Ajuda existe outro conjunto de seis com os seguintes temas: Batalha de Arbela, Porus combatendo, Porus ferido, Alexandre e um rei oriental, Cena de combate e Troféus militares de Alexandre.

No Paço Ducal de Vila Viçosa podem ver-se duas tapeçarias também inspiradas nas pinturas de Le Brun - Porus abandonado dos seus, ferido e descendo do elefante e O rei Porus, ferido, é feito prisioneiro e apresentado a Alexandre - encontrando-se outra no Palácio Nacional de Mafra - Triunfo de Alexandre.

No Museu de Lamego encontram-se expostos sete exemplares que estiveram na residência do bispo lamecense - Batalha de Granico, Batalha de Arbela, Alexandre com a família de Dário, Triunfo de Alexandre, Porus conduzido à presença de Alexandre, Alexandre a cavalo e Pagem que segura a bandeira -, havendo mais três no Museu Nacional de Arte Antiga provenientes da Mitra Patriarcal de Lisboa - Alexandre acaba de domar Bucéfalos, Batalha de Granico e Alexandre e a família de Dário.

 [Vide Maria José de Mendonça, Inventário de tapeçarias existentes em museus e palácios nacionais, pp. 56-59, 69-71, 110-113, 146-152, 176-178 e 222-225.]

 É impossível saber se algumas destas tapeçarias embelezavam ou não o palácio da Ribeira no reinado de D. Pedro II, mas possuímos testemunhos coevos que atestam a existência de vários panos alusivos à temática alexandrina usados na decoração do paço real (além de muitos outros mostrando episódios célebres da história bíblica e clássica):

 Facilitava la puerta de esta Sala, entrada en otra Sala que adornava una rica Tapiçaria de oro, y seda: contenia la Historia de Alexandro, cognominado El Magno, Hijo de Felipe Rey de Macedonia, con numerosidad de figuras sin confusion retratadas.

[...]

Todas las más particulares acciones de Alexandro, segun las refiere Quinto Cursio, y Plutarco, se representavan en los Tapizes con tanta propriedad, que las acciones mismas parecian que se divisavam.

 [In D. Diego Enriquez de Villegas, Pyramide natalicio y baptismal (1670), ver Júlio de Castilho, A ribeira de Lisboa, vol. 3º, p. 229 (texto citado por Luís Pastor de Macedo na nota nº 2, acrescentada na segunda edição da obra).]

 (71)

Rappelons pour mémoire que l'artiste [Charles Le Brun], recommandé par Mazarin, avait su habilement donner forme aux désirs de Sa Majesté et gagner ainsi ses bonnes grâces en choisissant pour sujet du dernier tableau présenté au roi les Reines des Perses aux pieds d'Alexandre ou La tente de Darius, sujet édifiant, s'il en était, variation chevaleresque sur le thème de la chasteté, de la continence, de la suprême victoire sur soi, qui avait inspiré maints commentaires aux écrivains.

 [In Chantal Grell, La Déchéance du conquérant, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 67.]

(72)

O texto de Chantal Grell enumera outros exemplos do século XVII de menor valor artístico, dando ao leitor uma excelente perspectiva da temática alexandrina na arte francesa da época de Luís XIV.

 [In idem, ibidem, pp. 56-81.]

 (73)

Tout ainsi qu'il (Alexandre) a surpassé touts les autres Roys, non seulement de son temps, mais aussi ceux qui auraient esté devant luy, et encores touts ceux qui ont esté du depuis. De mesme, vostre Majesté excelle maintenant entre les autres en toutes sortes de vertus, en oieté, justice, continence, magnanimité, et sage conduite aux affairs de la guerre, et pour dire en peu de mots, Dieu a faict envers vous plusieurs ressemblances et rapports au Grand Alexandre.

 [In Yves Duchat, Hymne d'Alexandre le Grand avec des parallèles de luy et de Philippe et des Roys très-Chrestiens Louis XIII heureusement regnant et Henry le Grand (1624), citado por idem, ibidem, p. 139.]

 (74)

Mais que dis-je esgaler. Alexandre creut esgal aux Dieux, quand apres avoir foulé tout le monde sous ses pieds, il peut voir l'Ocean pour l'admirer: A qui devez-vous estre esgal, quand pour acquerir la paix à vos peuples, vous avez dompté la mer mesme, pour vous faire admirer de tout le monde.

Il y a plus, vostre dernier labeur ternit la gloire d'Alexandre en la prise de Tyr. Sa colere souilla sa victoire de sang, par des supplices inouis, et la mort de gens rendus et vaincus. Vous en vostre victoire, SIRE, pour vous rendre l'amour des hommes, content d'avoir dissipé ces fantosmes, qui troubloient l'air et l'esprit des françois, de leurs illusions, avez voulu que vos plus sanglants ennemis trouvassent leur salut dans vos armes.

 [In Nicolas de Soulfour, L'Alexandre français, image de la fortune et de la vaillance (1629), citado por idem, ibidem, p. 140.]

 (75)

As façanhas militares de Alexandre Magno merecem também o elogio de Bernard de Lesfargues - Histoire d'Alexandre le Grand tirée de Quinte Curse et autres (1639) -, Perrot d'Ablancourt - Les guerres d'Alexandre par Arrian (1646) - e Isaac Bensarade - Balet Royal d'Hercule amoureux, dansé par leus Majestez en 1662.

Jean Puget de La Serre, apesar de também referir a temeridade do imperador, dá maior relevo às suas virtudes - Le portraict d'Alexandre le Grand dédié à Mgr. le Dauphin (1641) -, ao passo que Saint-Evremond põe em relevo à grandeza de alma, liberalidade, bondade e, sobretudo, "amor das letras" de Alexandre Magno.

 [Vide idem, ibidem, pp. 142-149.]

 (76)

O heroísmo de Alexadre Magno é visto por Pascal como uma prova de falta de maturidade, própria da sua juvenilidade:

 César était trop vieil, ce me semble, pour s'aller amuser à conquerir le monde. Cet amusement était bon à Auguste et à Alexandre. C'étaient des jeunes gens qu'il est difficile d'arrêter, mais César devait être plus mur.

 [In Blaise Pascal, Pensées, 49 (132), in Oeuvres Complètes, p. 506.]

 (77)

O jansenista Duguet, abade de Tamiers, verbera a desmedida ambição e o desejo de glória de Luís XIV, considerando-os sentimentos indignos de um príncipe cristão:

 S'il juge l'éclat de la victoire doit accroitre sa puissance, rien ne l'arrête, fut-il destiné à devenir l' ennemi public du genre humain, à sacrifier sur l'autel de son ambition la vie d'un million d'hommes. Croit-il encore que le luxe et la magnificence dans les bâtiments le feront paraitre plus prestigieux? Alors il n'hésite pas à forcer la nature pour faire jaillir de terre le plus fastueux palais du monde [...] un roi qui, selon l'Écriture, a des sentiments dignes du rang où Dieu l'a mis, ne partage pas sa gloire avec des architectes et des artisans. Il n'affecte pas une grande dépense pour être grand.

 [In Jacques-Joseph Duguet, Institution d'un prince ou traité des qualités, des vertus et des devoirs d'un souverain, citado por Nicole Ferrier-Caverivière, Le grand roi à l'aube des lumières (1715-1751), p. 63.]

 (78)

La Rochefouccauld "suspeitava" que Alexandre Magno, Catão e Augusto não eram homens virtuosos, pois apenas tinham observado algumas virtudes por vaidade e calculismo político, conforme afirma em 1665 numa carta dirigida ao padre Thomas Esprit:

 Je vois qu'il y avait de l'orgueil, de l'injustice et mille autres ingrédients dans la magnanimité et la libéralité d'Alexandre et de beaucoup d'autres; que dans la vertu de Caton il y avait de la rudesse, et beaucoup d'envie et de haine contre César; que dans la clémence d'Auguste pour Cinna il y eut un désir d'éprouver un remède nouveau, une lassitude de répandre inutilement tant de sang et crainte des événements à quoi on a plutôt fait de donner le nom de vertu que de faire l'anatomie de tous les replis du coeur.

 [In La Rochefoucauld, "Oeuvres", citado por Chantal Grell, Les témoignages des contemporains, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 152.]

 (79)

Fénelon foi, sem dúvida, o mais persistente crítico destas bizarrias de Luís XIV, condenando a deificação dos reis num diálogo entre Alexandre Magno e o sábio Diógenes, incluso numa obra destinada à educação do jovem duque da Borgonha (neto de Luís XIV e herdeiro presuntivo da coroa), cuja educação tinha a seu cargo:

 Diogéne - Tu le demandes, toi qui, non content d'être fils d'un grand Roi, qui s'était rendu maitre de la Grece entière, prétendais venir de Jupiter? On te faisoit la cour, en te disant qu'un serpent s'était approché d'Olympias. Tu aimois mieux avoir ce monstre pour père, parce que cela flattoit davantage ta vanité, que d'être descendu de plusieurs Rois de Macédoine, parce que tu ne trouvais rien dans cette naissance au-dessus de l'humanité. Ne souffris-tu par les basses et honteuses flatteries de la Prêtresse de Jupiter Ammon?... Pourquoi donc les autorisois-tu?

Alexandre - C'est qu'elles m'autorisoient moi-même. Je les méprisois, et je m'en servois, parce qu'elles me donnoient un pouvoir absolu sur le hommes. Ceux qui auroient peu consideré le fils de Philippe, trembloient devant le fils de Jupiter.

 [In Fénelon, "Dialogues des morts anciens et modernes... composés pour l'éducation d'un prince...", citado por Chantal Grell, Les témoignages des contemporains, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 172.]

 Fénelon também reprovava a sumptuosidade dos ambientes palacianos. Nas Aventuras de Telémaco, livro igualmente escrito para ser lido pelo seu régio pupilo, o arcebispo de Cambrai revela-nos como a simplicidade da gruta da deusa Calipso impressionou o destemido príncipe de Ítaca:

 On arriva à la porte de la grotte de Calypso, où Télémaque fut surpris de voir, avec une apparence de simplicité rustique, tout ce qui peut charmer les yeux. On n'y voyait ni or, ni argent, ni marbre, ni colonnes, ni tableaux, ni statues: cette grotte était taillée dans le soc, en voute pleine de rocailles et de coquilles; elle était tapissé d'une jeune vigne qui étendait ses branches souples également de tous côtés.

 [In Fénelon, Les aventures de Télémaque, p. 33].

 (80)

Antes de Fénelon já Bossuet reprovara no Discurso sobre a História Universal - uma obra escrita para a educação do Grande Delfim (o filho de Luís XIV de quem o autor foi preceptor de 1670 a 1680) - a ambição guerreira de Alexandre Magno (responsável pela súbita ruína do império helenístico), embora o tenha feito com maior comedimento:

 Mais ce empire formidable qu'il avait conquis ne dura pas plus longtemps que sa vie, qui fut fort courte. A l'âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu'un homme eut jamais conçus, et avec les plus justes espérances d'un heureux succès, il mourut sans avoir eu le loisir d'établir solidement ses affaires, laissant un frère imbécile et des enfants en bas âge, incapables de soutenir un si grand poids. Mais ce qu'il y avait de plus funeste pour sa maison et pour son empire, est qu'il laissait des capitaines à qui il avait appris à ne respirer que l'ambition et la guerre.

[...]

En effet, vous [dirige-se ao delfim] avez vu le partage de son empire et la ruine affreuse de sa maison. La Macédoine, son ancien royaume, tenue par ses ancêtres depuis tant de siècles, fut envahie de tous côtés comme une succession vacante; et, après avoir été longtemps la proie du plus fort, il passa enfin à une autre famille. Ainsi ce grand conquérant, le plus renommé et le plus illustre qui fut jamais, a été le dernier roi de sa race. S'il fut demeuré paisible dans la Macédoine, la grandeur de son empire n'aurait pas tenté ses capitaines, et il eut pu laisser à ses enfants le royaume de ses pères. Mais parce qu'il avait été trop puissant, il fut cause de la perte de tous les siens; et voilà le fruit glorieux de tant de conquêtes.

 [In Bossuet, Discours sur l'Histoire Universelle, p. 391.]

 Neste ponto os dois eternos rivais concordavam em princípio, embora Bossuet preferisse advertir suavemente Luís XIV para morigerar os seus excessos e Fénelon enveredasse pela admoestação subtil, mas perfeitamente entendida por toda a corte do Rei-Sol. Estas duas atitudes distintas, agravaram a querela teológica entre o bispo de Meaux e o arcebispo de Cambrai, de tal forma acirrada que mereceu a condenação de José da Cunha Brochado (embaixador português em Paris) numa carta redigida em 1698:

 A disputa entre o Bispo de Meaux e o Arcebispo de Cambrai, sobre a última profissão de amar a Deus, se engrossa cada vez com mais porfia, e se não guarda medida alguma, como se pudessem os homens ser mestres de um amor que não cabe no coração humano. Desta batalha, que toda parece de amor, tem nascido muito ódio. O Arcebispo diz que defende a caridade; o Bispo diz que defende a esperança; e eu digo que um e outro destroem a fé, porque estas metafísicas da religião não fazem mais que confirmar nas suas imaginações deístas e ateus, de que o mundo está tão infestado.

 [José da Cunha Brochado, Cartas, p. 26.]

 (81)

Boileau utiliza argumentos semelhantes aos de Bossuet [ver nota 80], mas é muito mais radical na crítica que faz a Alexandre Magno, em particular quando o qualifica como um louco, porque se considerava a si próprio um deus:

 Quoi donc à vostre avis, fut-ce un fou qu'Alexandre?/ Qui? cet écervelé qui mit l'Asie en cendre?/ Ce fougueux l'Angely qui de sang alteré,/ Maistre du monde entier s'y trouvoit trop serré?/ L'enragé qu'il estoit, né Roy d'une Province/ Qu'il pouvoit gouverner en bon et sage Prince,/ S'en alla follement et pensant estre Dieu,/ Courrir comme un Bandit qui n'a ni feu ni lieu,/ Et trainant avec soi les horreurs de la guerre,/ De sa vaste folie emplir toute la Terre.

 [In Boileau, "Huitième satire" (1668), citado por Chantal Grell, Les témoignages des contemporains, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 156.]

 Esta crítica de Boileau é quase idêntica à do autor do Vindiciae, contra tyrannos (1579), uma obra execrada no século XVII pela generalidade dos adeptos do absolutismo régio francês, devido à sua origem huguenote e por difundir ideias que incitavam a nobreza a rebelar-se contra a legítima autoridade do rei:

 Alexander the Great delighted in the words of flatterers, who asserted that he was the son of Jupiter and was therefore to be adored. But a precipitate death cut off unfinished triumphs over an almost conquered world.

 [In "Vindiciae, contra tyrannos": or, concerning the legitimate power of a prince over the people, and of the people over a prince, p. 28]

 (82)

Dependentes dos favores do rei e da simpatia de Colbert (como bem retratou em 1666 o pintor Henri Testelin [Fig. 62]), as críticas formuladas pelos académicos à megalomania de Luís XIV eram, obviamente, bastante moderadas. Paul Tallemant não é excepção; habituado a exaltar as figuras gradas da corte (recorde-se o elogio do chanceler Sèguier pronunciado em 1672 na Academia Francesa), este académico de origens modestas ingressou na "petite académie" pela mão de Colbert.

A subserviência de Tallement em relação à coroa, bem visível nos panegíricos por ele dedicados à realeza de Luís XIV, explica a excessiva prudência com que critica a ambição de Alexandre Magno quando aconselha Luís XIV a mostrar-se magnânimo com os seus inimigos na celebração da paz:

 Arrêtez, Grand Roy, moderez vôtre ressentiment, toute l'Europe tremblant s'engage à vous satisfaire: le croira-t-on, MESSIEURS? tout prêt d'assujetir la Flandre entiere, ayant un beau prétexte d'un premier refus pour poursuivre ses conquêtes, pouvant tout par la force et par la valeur, LOUIS se contente encore de ses légitimes pretentions. [...] Faisiez-vous ainsi, fameux Conquerant de l'Asie, lors que depouillant Darius, ce Roy puissant et malheureux, vous refusâtes même pour satisfaire vôtre ambition le partage d'un des plus grands Empires que la terre vous offroit, et où vous ne deviez rien prétendre.

 [In Paul Tallemant, Panégyrique du roi prononcé à l'Académie française, le 25 aout 1673, citado por Chantal Grell, L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 161-162.]

 (83)

A polémica historiográfica entre os "Antigos" e "Modernos", existente em França na segunda metade do século XVII, põe em evidência o incomodidade destes últimos perante a excessiva sobrevalorização do paganismo em detrimento do cristianismo:

 Pour qui en suit la chronologie, l'opposition entre Modernes et partisans des Anciens ne nait pas avec l'apparition du gouvernement absolu de Louis XIV. Déjà Desmarets de Saint-Sorlin avait engagé le fer quand, dans la préface de Clovis (1657) et dans Les Délices de L'Esprit (1658), il affirmait la supériorité du merveilleux chrétien sur la fable mythologique.

 [In Jean Marie Goulemont, Le règne de l'Histoire. Discours historiques et révolutions XVIIe-XVIIIe siècle, p. 168.]

 Assinale-se, porém, que a ter-se concretizado nos séculos XVII-XVIII uma elevação de Alexandre Magno aos altares, isso não seria um acontecimento inédito. Na Idade Média, nomeadamente em várias regiões do Sacro Império Romano-Germânico, os crentes cultuaram este personagem da Antiguidade pagã, vendo nele um imperador "patriarca" e "celestial", moldado à imagem de Jesus Cristo.

Esta cristianização do monarca helenístico explica, aliás, que ele surja representado em algumas catedrais medievais a ascender aos céus numa espécie de aeróstato.

 [Vide Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 277.]

 (84)

Bernardo Tanucci (1698-1783), o influente ministro do rei Fernando IV das Duas Sicílias (cognominado pelo padre Roda, confessor de Carlos III de Espanha, de "Carvalho napolitano" [referência ao Marquês de Pombal]), considerava a "Águia de Meaux" o expoente máximo do regalismo seiscentista.

 [Vide Teófanes Egido e Isidoro Pinedo, Las causas "gravísimas" y secretas de la expulsión de los jesuitas por Carlos III, pp. 100-101.]

 Não deixa de ser significativo, a este propósito, a circunstância de Hyacinthe Rigaud, o pintor preferido das cortes francesa e espanhola, ter executado um exuberante - quase principesco - retrato de aparato de Bossuet, quadro que só poderia ter sido feito nesses moldes com o beneplácito de Luís XIV [Fig. 63].

 (85)

No domínio da observância pessoal das virtudes cristãs, o bispo de Meaux condena o luxo cortesão -"[...] n'en aimez point la pompe, et le vain éclat, que ne fait que tromper les yeux" [In Bossuet, Traité de la concupiscence, p. 63.] -, mas justifica-o politicamente no seu mais importante tratado destinado à instrução do Delfim:

 La majesté est l'image de la grandeur de Dieu dans le prince.

Dieu est infinie, Dieu est tout. Le prince en tant que prince n'est pas regardé comme un homme particulier: c'est un personnage public, tout l'état est en lui, la volonté de tout le peuple est renfermé dans la sienne. Comme en Dieu est reunie toute perfection, et toute vertu, ainsi toute la puissance des particuliers est reunie en la personne du prince. Quelle grandeur qu'un seul homme en contienne tant!

 [In Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte, p. 237]

No Discurso sobre a História Universal prefere utilizar o exemplo histórico da Roma Antiga em vez de argumentos político-religiosos, para demonstrar ao seu pupilo a utilidade da pompa nos actos cívicos:

Que dirai-je de la pompe des triomphes, des cérémonies de la religion, de jeux et des spectacles qu'on donnait au peuple? En un mot, tout ce qui servait au public, tout ce qui pouvait donner aux peuples une grande idée de leur commune patrie, se faisait avec profusion autant que le temps le pouvait permettre. L'épargne régnait seulement dans les maisons particulières. Celui qui augmentait ses revenus et rendait ses terres plus fertiles par son industrie et par son travail, qui était le meilleur économe, et prenait le plus sur lui-même, s'estimait le plus libre, le plus puissant et le plus heureux.

[In Bossuet, Discours sur l'Histoire Universelle, pp. 395-396.]

(86)

Jacques Esprit, dès la préface de son livre [Fausseté des vertus humaines], se vante de dissuader les hommes de se croire des héros et des demidieux. Et de fait, tout va être mis en oeuvre pour montrer dans l'homme l'être le plus éloigné de cette invincibilité, de cette fidélité consciente à soi, qui sont la marque des héros et des demi-dieux tels que l'aristocratie les imaginait et tels qu'ils aparaissent chez un Corneille. Vu avec des yeux nouveaux, l'homme devient la plus faible, la plus inconstante, la plus infidèle des créatures.

[In Paul Bénichou, Morales du grand siècle, p. 129.]

(87)

Quand le duc de la Rochefoucauld eut écrit ses pensées sur l'amour-propre, et qu'il eut mis à découvert ce ressort de l'homme, un monsieur Esprit, de l'Oratoire, écrivit un livre captieux, intitulé: De la fausseté des vertus humaines. Cet Esprit dit qu'il n'y a point de vertu; mais par grâce il termine chaque chapitre en renvoyant à la charité chrétienne. Ainsi, selon le sieur Esprit, ni Caton, ni Aristide, ni Marc-Aurèle, ni Épictète n'étaient des gens de bien; mais on n'en peut trouver que chez les chrétiens. Parmi les chrétiens, il n'y a de vertu que chez les catholiques; parmi les catholiques, il fallait encore en excepter les jésuites, ennemis des oratoriens; partant, la vertu ne se trouvait guère que chez les ennemis des jésuites.

Ce M. Esprit commence par dire que la prudence n'est pas une vertu, et sa raison est qu'elle est souvent trompée. C'est comme si on disait que César n'était pas un grand capitaine parce qu'il fut battu à Dyrrachium.

[In Voltaire, Dictionnaire philosophique, p. 191.]

(88)

Quando Racine publicou a sua tragédia Alexandre o Grande já estava afastado das suas amizades de Port-Royal, embora ainda se sentisse condicionado pelas ideias jansenistas. Com efeito, na sua tragédia Alexandre le Grand (1666), o dramaturgo não vê no imperador helenístico o herói guerreiro ou o político sobranceiro criticado pelos jansenistas, mas sim um jovem enamorado, tornando assim mais pacífica e agradável a comparação com Luís XIV, uma intenção bem manifesta no prólogo dedicado a este último.

AU ROI, Sire, Voici une seconde entreprise qui n'est pas moins hardie que la première. Je ne me contente pas d'avoir mis à la tête de mon ouvrage le nom d'Alexandre, j'y ajoute encore celui de VOTRE MAJESTÉ; c'est-à-dire que j'assemble tout ce que le siècle présent et les siècles passés nous peuvent fournir de plus grand. Mais, SIRE, j'espère que VOTRE MAJESTÉ ne condamnera pas cette seconde hardiesse, comme elle n'a pas désapprouvé la première. Quelques efforts que l'on eut faits pour lui défigurer mon héros, il n'a pas plutôt paru devant elle, qu'elle l'a reconnu pour Alexandre.

[In Thomas Racine, "Alexandre le Grand", citado por Chantal Grell, Les témoignages des contemporains, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 153.]

(89)

Oriundo de uma família jansenista, Perrault abdicou da sua formação religiosa e, influenciado por Colbert, entrou para a "Petite Académie", vindo a tornar-se secretário desta e responsável pela decoração dos palácios do rei, nomeadamente compondo as divisas das tapeçarias que ornamentavam os salões reais, onde o culto dos heróis da Antiguidade se achava omnipresente, em particular o mito alexandrino.

Em 1668 Charles Perrault, no seu poema sobre a Pintura (excelente demonstração da função política atribuída às artes plásticas no reinado de Luís XIV), exalta as qualidades guerreiras de Luís XIV evocando a grandiosidade das batalhas vencidas por Alexandre Magno, uma associação que resulta, aliás, favorável ao monarca francês:

Que je vois de combats, et de grandes journées,/ De remparts abattus, de batailles gagnées,/ De triomphes fameux, et de faits tous nouveaux,/ Qui doivent exercer tes glorieux pinceaux!/ Alors sans remonter au siècle d'Alexandre,/ Pour donner à ta main l'essor qu'elle aime à prendre/ Dans le noble appareil des grands événements,/ Dans la diversité d'armes, de vestemens,/ De Pays, d'Animaux et de Peuples étranges,/ Les exploits de Louis sans qu'en rien tu les changes/ Et tels que je les voy par le sort arrestez,/ Fourniront plus encore d'étonnantes Beautez;/ Soit qu'il faille étaler sa guerrière puissance/ Près des murs de Memphis, de Suse et de Bizance;/ Soit qu'il faille tracer ses triomphes pompeux,/ Où suivront enchaisnez des Tyrans orgueilleux...

[In Charles Perrault, "La Peinture", citado por Chantal Grell, Les témoignages des contemporains, in L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 155.]

(90)

Vide Marie-Christine Moine, Les fêtes à la cour du Roi-Soleil, p. 26.

(91)

Cette allégorie [do Rei-Sol] devenue mythe destinée à exalter les actions royales, ennoblir ses divertissements en les comparant à ceux d'un dieu [Apolo] et assurer le prestige personnel du monarque auprès de ses sujets et des Cours étrangères. La relation des Plaisirs de l'Île enchantée fut envoyée en 1673, par les soins de Colbert, dans toutes les Cours d'Europe et remises aux souverains étrangers par les ambassadeurs français.

[In idem, ibidem, p. 127.]

(92)

Representations of the past were another kind of allegory. They should often be understood as indirect references to the present (and seventeenth-century viewers were trained to do this). When Louis asked Charles Le Brun to paint scenes from the life of Alexander the Great, he was not only expressing admiration for Alexander but identifying with him. Louis'subjects too were expected to identify him with Alexander.

[In Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, p. 28.]

(93)

The image of the king was also associated with the heroes of the past. He [Luís XIV] was described as a new Alexander (his favourite comparison, at least in the 1660s), a new Augustus (finding Paris brick and leaving it marble) [Fig. 64], a new Charlemagne, a new Clovis, a new Constantine, a new Justinian (codifying the law), a new St. Louis, a new Salomon, a new Theodosius (destroying the heresy of the Protestants as the first Theodosius destroyed that of the Arians). Charles-Claude de Vertron, of the Academy of Arles, produced a collection of parallels between Louis and other princes who had been called great, from Cyrus of Persia to Henry IV of France.

[In idem, ibidem, p. 35.]

(94)

The concept of ruler portraiture was certainly encouraged by Alexander. The head that appears on his coins belongs, strictly speaking, not to Alexander but to the hero Herakles; Alexander, however, was quite happy to identify himself with the hero, and it is generally agreed that as time passed Herakles's features were gradually assimilated to those of Alexander.

[In Lucilla Burn, The British Museum book of Greek and Roman art, p. 129.]

(95)

L'Escole des Princes ou Alexandre le Grand comblé de gloire et des malheurs invite les rois à se défier de l'exemple d'Alexandre et à respecter les lois et les hommes afin de se deffendre des traisons domestiques, et (de) s'elever par la justice, par la clemence, par la liberalité, au-dessus du commun des hommes. L'histoire d'Alexandre permet de la sorte à l'auteur, sinon de justifier le tyrannicide, du moins de montrer les dangers auxquels s'exposent les rois éblouis par une vaine gloire et par trop jaloux de leur pouvoir."

[In Chantal Grell, L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 73.]

(96)

Dès les années 1670 toutefois, le roi dut renoncer à ce parallèle qui n'était du gout ni des hommes d'Église qui condamnaient les conquérants et reprochaient en outre à Alexandre sa supersticion, - pour eux, un roi devait être pieux, juste et veiller au bonheur de son peuple -, ni de celui de Colbert qui pressentait les dangers d'une telle identification - au dire des Anciens Alexandre avait aussi péché par colère, cruauté, débauche et gout de la vaine gloire...

[In Chantal Grell, Les mátamorphoses d'Alexandre, L'Histoire, nº 188, p. 41.]

(97)

Dans ce contexte, les jugements sur Alexandre se firent de plus en plus sévères, d'autant que l'hostilité du roi a l'égard des jansénistes ne manqua pas de susciter des représailles. [...] Par la suite, les critiques se firent plus virulentes. L'opinion publique, chrétienne et augustienne réprouvait le choix d'Alexandre comme modèle [...]. Le roi qui, outre les pressions du clergé et des Modernes, subit aussi celles de son entourage, dut donc renoncer à un héros qui servait mal les intérêts de la Monarchie et nuisait à sa renommée personnelle.

[In Chantal Grell, L'école des princes ou Alexandre disgracié. Essai sur la mythologie monarchique de la France absolutiste, p. 76.]

(98)

L'hostilité de Louis XIV envers le jansenisme procédait d'une vue politique profonde: il avait saisi que l'acharnement des jansénistes à contester les jugements dogmatiques et l'infaillibilité pontificale les conduirait - et d'autres dans leur sillage - à contester aussi l'autorité royale. La suite des événements atteste le bien-fondé de cette intuition.

[In Michel Antoine, Louis XV, p. 256]

Estas suspeitas de Luís XIV confirmaram-se quando o seu sucessor, Luís XV, resolveu declarar "lei do estado" a bula Unigenitus Dei Filius, o que permitia intensificar a repressão à difusão das ideias jansenistas e, por seu turno, por termo às acusações dos adversários destas. A decisão do rei foi mal acolhida por ambas as partes, vindo a provocar distúrbios no Lit de Justice de 3 de Abril de 1730, então considerados como um inadmissível desacato à autoridade real [Fig. 65]:

Ce lit de justice du 3 avril 1730 fut à l'origine d'une agitation qui se déroula pendant trois ans, selon un scénario que l'on verra se renouveler bien des fois au cours du règne et qui finit par tenir du psychodrame. Au cours de la discussion, les représentations les plus saugrenues avaient été faites au Roi: Sire, lui avait dit un conseiller, les contestations présentes ne tiennent à rien moins qu'à enlever la couronne de la tête de Votre Majesté et à Lui ôter le sceptre de ses mains!.

[In idem, ibidem, p. 279.]

A revolta permaneceu latente até finais de 1756, pautada por sucessivas escaramuças parlamentares e represálias episcopais (os bispos recusavam-se a administrar os sacramentos aos suspeitos de serem jansenistas), procurando a coroa moderar a polémica, atitude que pôs em perigo o normal relacionamento institucional entre os poderes espiritual e temporal:

Louis XIV voulut l'étouffer [o jansenismo], comme il l' avait fait pour le calvinisme [huguenotes] par la révocation de l'édit de Nantes. L'échec fut évident. Dès la Régence, le jansenisme se dressa d'une façon ou d'une autre contre l'autorité royale et celle des évêques. La haute et moyenne bourgeoisie de sentiments gallicans se retrouva, avec le jansénisme, dans une opposition commune au pouvoir royal. Dès le second quart du XVIIIe siècle, le problème de l'autorité dans l'État et dans l'Église est posé et abondamment débattu. Pris entre les parlements et l'épiscopat, Louis XV se débat, comme avant lui Henri III, entre des forces adverses dont il n'arrive pas à se rendre maitre et avec lesquelles il est réduit à composer sans grand succès.

[Vide Pierre Chevalier, Les régicides. Clément, Ravaillac, Damiens, pp. 387-388.]

A prova de que a segurança do trono esteve em perigo veio a ter lugar na noite 5 de Janeiro de 1757, quando Damiens - aluno do colégio jesuíta Louis-le-Grand e leitor das obras do padre Quesnel (figura tutelar do segundo jansenismo francês) - tentou apunhalar Luís XV.

[Vide idem, ibidem, pp. 291-313 e 363-369.]

(99)

Vide idem, ibidem, p. 71.

Louis renonça donc à Alexandre et rechercha chez ses propres ancêtres (Saint Louis et Henry IV) de meilleurs références. C'est pourquoi la notoriété du conquérant disgracié connut une longue éclipse en France, jusqu'aux exploits de Napoléon Bonaparte. Signe manifeste et symbolique de ce renoncement, Louis rendit Alexandre à Condé: en 1684, La Fontaine put ainsi écrire une Comparaison d'Alexandre, de César et de Monsieur le Prince et, en 1687, Bossuet reprit dans son oraison funèbre un parallèle qui ne portait plus ombrage au roi."

[In Chantal Grell, Les métamorphoses d'Alexandre, L'Histoire, nº 188, p. 41.]

A atitude do Rei-Sol também releva da agudização da disputa entre Antigos e Modernos que se desenvolve em França no campo cultural [ver nota 83], que evolui no sentido de apoucar a cultura greco-latina para facilitar a exaltação e autonomização da francesa:

La crise culturelle que connait le règne de Louis XIV quand s'affrontent Anciens et Modernes relève, comme le demontre fort bien Bernard Magné [em La crise de la littérature française sous Louis XIV. Humanisme et rationalisme, Lille, 1976] du nationalisme français, qui prend alors forme et rend incompatible la référence constante à une supériorité des Anciens, qu'on doit imiter et imiter sans cesse.

[In Jean Marie Goulemont, Le règne de l'Histoire. Discours historiques et révolutions XVIIe-XVIIIe siècle, p. 167.]

(100)

Auguste jadis investissait la figure de Louis, Clovis au contraire se trouve empli de celle du Roi-Soleil; le guerrier franc ne présente d'intérêt pour les contemporains que changé en galant de cour, affublé d'une perruque blonde, d'un tonnelet et d'un casque à plumes. C'est la vision que popularisent au même moment les tragédies représentées sur les scènes parisiennes. Il n'y a pas encore complète séparation entre le passé (historique) et le présent (politique); dans Clovis ou la France chrétienne, dont Desmarets donne une version modifiée en 1673, l'image présente de Louis XIV sert à charpenter celle de Clovis, procédé qu'utilisent abondamment les auteurs dramatiques: Comme j'ai tâché de donner au Héros de mon poème (Clovis) toute la politese et tous les avantages que peut désirar la délicatesse du gout de notre siècle, chacun jugera bien que notte Héros vivant (Louis XIV) m'a fourni un modèle d'admirables qualités, que jamais je n'eusse pu concevoir. Ce n'est plus la fable qui sert de support à l'image du roi, c'est le monarque qui investit le passé pour le changer en fable.

[In Jean-Marie Apostolidès, Le roi-machine, pp. 118-119.]

(101)

Vide Gérard Sabatier, Charles Le Brun, un grand nom ou un grand peintre?, in L'Histoire, nº 141, p. 78.

O visitante dos Grands Appartements du Roi do palácio de Versalhes, apercebe-se de imediato desta mudança de estratégia da propaganda real ao transpor a porta do Salão de Apolo que dá acesso ao Salão da Guerra. Com efeito, caso consiga abstrair-se das pequenas alterações introduzidas nos dois reinados seguintes (em particular no de Luís XV), verificará o desaparecimento súbito da temática clássica, absolutamente dominante nas pinturas existentes nos compartimentos situados entre o Salão de Hércules e o referido Salão de Apolo (salões da Abundância, Vénus, Diana, Marte, e Mercúrio).

No Salão da Guerra, primeiramente denominado de Júpiter, Le Brun pintou no tecto um fresco que representa a França, personificada por Belona (deusa da guerra), incendiando a Holanda, o Sacro Império e a Espanha. Sobre a lareira, um baixo-relevo de Coysevox, inspirado num desenho de Le Brun, representa Luís XIV esmagando os seus inimigos [Fig. 66].

Na divisão contígua, a célebre Galeria dos Espelhos, Le Brun persiste na sua intenção "nacionalista", imaginando uma ordem francesa para os capitéis das pilastras (uma decoração compósita em que aparece a cabeça do galo gaulês, flores-de-lis, folhas de acanto e sóis), em vez de utilizar as três ordens clássicas tradicionais, como fizera nas salas anteriores.

Contrairement aux habitudes décoratives de l'époque, les peintures furent limitées à la seule voute [da Galeria dos Espelhos]. Le Brun pensa d'abord illustrer la geste d'Apollon, puis celle d'Hercule, avant de privilégier les actions de Louis XIV lui-même; l'ornamentation, menée de 1681 à 1684, relatait ainsi ses grandes réalisations, depuis le début de son règne personnel en 1661 jusqu'au traité de Nimègue en 1678, qui le plaçait en position d'arbitre de l'Europe.

De part et d'autre d'un grand compartiment central, les scènes grandes ou petites, s'articulent en une rigoureuse symètrie. Des inscriptions situées sur la corniche en explicitent le sens.

[...]

Cette iconographie éminemment politique n'est pas exceptionnelle, surtout dans les résidences royales; mais le décor de cette Grande Galerie en constitue l'exemple le plus ambitieux. Le parti narratif situe le roi dans un monde intellectuel de personnifications symboliques qui, tout en évoquant des actions ou des réalisations précises, le placent hors du temps et l'érigent en exemple pour la postérité, à l'instar des dieux et des héros de la mythologie, ou des grands hommes de l'Antiquité.

[...]

Le Brun a marouflé à la voute des toiles conçues comme des tableaux de chevalet, c'est-à-dire exécutées pour être vues verticalement à hauteur de l'oeil, et n'a pas davantage cherché la cohérence de la source lumineuse: pour chaque scène, elle semble émener de la personne royale elle-même.

[In Thierry Bajou, Galerie des Glaces, in L'ABCdaire du château de Versailles, pp. 61.]

(102)

Il aima en tout la splendeur, la magnificence, la profusion. Ce gout il le tourna en maxime par politique, et l'inspira en tout à sa cour.

[In Saint-Simon, Mémoires, vol. 11º, p. 487]

Esta constatação de Saint-Simon é feita em tom de reprovação, embora o duque conhecesse bem - e pareça não rejeitar "in limine" - os motivos políticos que levavam Luís XIV a agir desse modo:

Surtout les grandes entrées, par cette même raison, étaient la comble des grâces, encore plus que de la distinction, et c'est ce qui, dans les grandes récompenses des maréchaux de Boufflers et de Villars, les fit mettre de niveau à la pairie et à la survivance de leurs gouvernements à leurs enfants tout jeunes, dans le temps que le roi n'en donnait plus à personne.

[In idem, ibidem, vol. 11º, p. 487]

(103)

Un roi, quelque bon et sage qu'il soit, est encore homme. Son esprit a des bornes, et sa vertu en a aussi. Il a de l'humeur, des passions, des habitudes, dont il n'est pas tout à fait le maitre. Il est obsédé par des gens intéressés et artificieux; il ne trouve point les secours qu'il cherche. Il tombe chaque jour dans quelque mécompte, tantôt par ses passions et tantôt pas celles de ses ministres. A peine a-t-il réparé une faute, qu'il retombe dans une autre. Telle est la condition des rois les plus éclairés et les plus vertueux.

[In Fénelon, Les aventures de Télémaque, p. 212.]

(104)

Un prince est véritablement l'image de Dieu, lorsqu'il est juste et qu'il ne règne que pour faire régner la vertu... Le prince est établi de Dieu pour être aux autres hommes le modèle de toutes les vertus... Vous êtes absolument égal par la nature aux autres hommes et par conséquent vous devez être sensible à tous les maux et à toutes les misères de l'humanité...

[Citado por Pierrette Girault de Coursac, L'éducation d'un roi: Louis XVI, p. 37.]

(105)

La Vauguyon recordava aos duques da Borgonha e de Berry, seus pupilos, a admiração que o Delfim de França (pai de ambos e filho de Luís XV) possuía pela religiosidade de São Luís (1226-1270) e argúcia política de Carlos V, O Sábio (1364-1380):

Monseigneur le dauphin avait pris pour modèle de sa pieté Saint Louis, et dans le grand art de régner, Charles V, le plus sage de nos rois

[In La Vauguyon, Recueil abrégé des vertus de feu Monseigneur le dauphin, in idem, ibidem, p. 87.]

Os dotes intelectuais de Carlos V tornaram-se proverbiais ainda em vida do monarca. A escritora veneziana Cristina de Pisa, educada desde a infância na corte deste soberano francês, enfatiza o seu "grande saber" no vigésimo-sexto capítulo do Livro do corpo político [ver Anexo 19].

(106)

Le baptême de Clovis était, lors de l'entrée de Charles VIII, le dernier de trois épisodes représentant l'histoire de France, les deux premiers étant franchement légendaires. L'un évoquait le mythe des origines troyennes des rois de France à travers Francus, fils inventé d'Hector et fondateur du royaume de Sicambrie. L'autre présentait les anciens rois (légendaires) des Francs: Samothès et Pharamond, trisaieul de Clovis et législateur de la loi salique invoquée depuis la fin du XIVe siècle. L'histoire romaine apporta Rémus, fondateur légendaire de Reims. æ l'entrée de Louis XIII, on représenta Hercule [Fig. 67], Alexandre et Achille avec des vers prédisant à l'enfant roi, déjà l'Achille des Français, qu'il deviendrait un jour l'Alexandre gaulois. En 1772, à l'entrée de Louis XVI, ce fut César qu'on évoqua et le thème du renouveau exprimé par une phrase de Virgile: redeunt Saturnia regna, voici que revient le règne de Saturne; la paix allait remplacer la guerre.

[In Jacques Le Goff, Reims, ville du sacre, in Les lieux de mémoire. La nation, vol. 1º, p. 139.]

(107)

Referimo-nos, obviamente, à prática de estabelecer paralelos entre os soberanos e os heróis clássicos, pois no respeitante ao costume de forjar genealogias para atribuir a origem da realeza a personagens míticos (Túbal, Hércules, Hispano, Francião [filho fictício do príncipe troiano Heitor]), encontramos abundantes testemunhos desde o século XII.

[Vide Luís Krus, Os heróis da Reconquista e a realeza sagrada medieval peninsular: Afonso X e a Primeira Crónica Geral de Hespanha, in Penélope, nº 4, p. 12; Vide Alain Demurger, Nos ancêtres les troyens, in L'Histoire, nº 86, pp. 10-18.]

No caso da monarquia portuguesa encontramos um exemplo quinhentista bastante interessante na Crónica do Imperador Clarimundo (1522), redigida quando João de Barros era ainda um jovem cortesão, pajem e secretário do príncipe D. João, futuro D. João III, a quem ele dedicou a obra. Nesta novela, o herói mítico é Clarimundo, suposto bisavô de D. Afonso Henriques, dando assim o cronista "corpo a duas lendas genealógicas que se referem ao herói fundador da nossa pátria: aquela que o faz proceder da Hungria (e que Camões reitera...) e aquela que o faz descender dos imperadores gregos [Clarimundo, filho do rei Adriano da Hungria, casou com Clarinda, filha mais velha do imperador bizantino, sendo pais de D. Sancho, progenitor do Conde D. Henrique]. A grandeza nascente de Portugal, nunca parco em sonhos, exigia ou postulava então esta genealogia imaginária e grandiosa."

[In Eduardo Lourenço, Clarimundo: da ideologia à simbologia imperial, in Revista Cultura. História e Filosofia, nº 5, pp. 66-67.]

(108)

FLUELLEN - [...] Se você notar bem a vida de Alexandre, a vida de Henrique de Monmouth parece-se-lhe indiferentemente bem, porque em todas as coisas há semelhanças. Alexandre (Deus o sabe e você também o sabe) na sua cólera, na sua fúria, nos seus arrebatamentos, nas suas iras, nos seus humores e seus desprazeres, e suas imaginações, e também estando um tanto embriagado no cérebro, tomado pela cerveja e pelo furor, matou o seu melhor camarada, Clyto.

GOWER - Nisso não se parece com ele o nosso rei. Nunca matou um amigo.

FLUELLEN - Notai que é malfeito tirar-me as histórias da boca antes de estarem no fim acabadas. Eu falo por metáforas e comparações. Assim como Alexandre matou o seu amigo Clyto, estando nas suas cervejas e copos, assim Henrique de Monmouth, de posse de todos os seus espíritos e bons juízos, expulsou o cavaleiro barrigudo. Já estava farto de gracejos, de politiquices, piadas e escárnios. Esqueci-me o nome dele.

GOWER - Sir John Falstaff.

[In Shakespeare, O Rei Henrique V (Acto IV, Cena VII), pp. 161-162.]

(109)

Conversando, disfarçado, com dois humildes soldados sob seu o comando, Henrique V diz-lhes:

Rei Henrique - [...] eu vo-lo declaro, creio que o rei não é senão um homem como eu. A violeta tem perfumes para ele como para mim; os elementos parecem-lhe o que a mim me parecem, e os sentidos dele não têm senão qualidades humanas. Tirai-lhe as insignias: na sua nudez nada mais parecerá que um homem que, embora seus sentimentos subam mais alto que os nossos, quando descem, descem com a mesma força.

[In idem, ibidem (Acto IV, Cena I), pp. 125-126.]

(110)

Vide Jonathan Brown e J. H. Elliot, Un palacio para el rey - El Buen Retiro y la corte de Felipe IV, p. 170.

(111)

A associação do imperador Carlos V com Augusto foi estabelecida por Ariosto e pelo escultor Leone Leoni. O poeta de Reggio, ao apresentar ao imperador o poema Orlando Furioso, anexou-lhe algumas estâncias inspiradas em Vergílio, onde compara Carlos V ao imperador romano na sabedoria e sentido da justiça. Quanto ao bronzista de Arezzo, modelou a estátua-retrato de Carlos V dominando a rebelião, um tema também inspirado numa passagem do épico latino louvando Octávio por haver instaurado o império da lei e a paz num mundo imerso na desordem.

[Vide Hugh Trevor-Roper, Princes and artists. Patronage and ideology at four Habsburg courts, p. 27 e 34.]

Esta escultura de Leone Leoni, conhecida por Il Furore [Fig. 68], tem a particularidade de se poder retirar a armadura do torso (as duas partes foram fundidas em separado), mostrando um nu de Carlos V que recorda de imediato a figura de Hércules.

Nas exéquias do imperador realizadas em 1558 na cidade de Bruxelas, foi colocado em frente à catedral um carro triunfal representando a "Nau do Estado". Este monumento efémero, designado por Le Chariot [Fig. 69], destinava-se a louvar as virtudes e façanhas bélicas do falecido césar romano-germânico, vendo-se colocados na popa do barco dois hipocampos a puxarem as colunas de Hércules, cujo significado era explicitado pelo seguinte epitáfio: Carlos-Hercules dominando a los monstruos, al tiempo y a sí mismo. (no século XVI era própria da pompa funeral borgonhesa a existência destes artefactos, mas não faziam parte das tradições fúnebres hispânicas).

Motivo quase idêntico, e com a mesma acepção, aparece no arco do catafalco elevado na catedral de Sevilha por ocasião da morte de Filipe II. Representava-se Hércules carregando o orbe terrestre, acompanhado pela legenda latina Sufficio Solus, indicando que o defunto monarca, à semelhança do esforçado filho de Zeus e Alcmena, se bastara a si próprio no fatigante ofício de governar os seus reinos.

[Vide Javier Varela, La muerte del rey, pp. 58 e 160-161.]

No inicio do século XVIII, os Habsburgos alemães continuaram esta tradição cesárea de identificar os imperadores romano-germânicos com o herói clássico Hércules. Carlos VI (1711-1740) decidiu, em memória do seu antecessor Carlos V, mandar o arquitecto Heraeus desenhar duas colunas monumentais (semelhantes à de Trajano em Roma) que simbolizavam as Colunas de Hércules (Estreito de Gibraltar), destinadas a serem erigidas junto à grandiosa fachada da igreja vienense de São Carlos Barromeu [Fig. 70]:

Heraeus, who drew up the symbolical programme for the church, intended it to embody Charles VI's political-religious programme down to the last detail. The two pillars already referred to contain references to Salomon, Constantinople, Rome, Charles the Great and Charles VI. As pillars of Charles V, they symbolize the Pillars of Hercules, the starting point of Spain's world empire. Emperor Charles VI makes this illustrious symbol his own, not only because he bears the same name, comes of the same dynasty, shares the same glory and brings back the Spanish crown but also because in his eminent person he has conquered by his arms half the world surrounding this region (the Pillars of Hercules). The symbolism of these pillars, decorated with crowns and imperial eagles, promoted Charles VI as the Spanish Hercules and asserted his claim to the Spanish crown.

[...]

The Empire, The Belgian Netherlands and Spain: the imperial programme of Charles VI is presented to the world as the Empire of Charles V. In the execution, however, the political aspect of the programme took second place to the religious: Heraeus reports in 1712 that for the reasons of modesty the emperor would not allow himself to be shown receiving the laudes, the acts of ritual homage, and that they will be seen being offered instead to his baptismal saint, Charles Borromaeo.

[In Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 237.]

As "razões de modéstia" invocadas por Carlos VI em 1712, tinham mais a ver com o despropósito de perpetuar na pedra as frustradas pretensões do imperador ao trono espanhol. Na verdade, após as estrondosas derrotas dos exércitos do ex-arquiduque em Almansa e Villaviciosa, persistir no projecto inicial era expor-se à irrisão pública.

O "programa símbólico" definidor da arte vienense da época absolutista nada tem de comedido; a sua imodéstia é flagrante, por exemplo, numa famosa pintura existente na Biblioteca Nacional de Gran, reveladora da excessiva ambição política de Carlos VI e das ilusões de grandeza dos imperadores romano-germânicos:

On the central fresco of Gran's National Library Charles VI is enthroned as cosmocrator, as ruler in heaven and upon earth, as Roman emperor, Hercules, lord of war and peace. About him weave in hymnic dance the choir of the virtues, the arts and sciences (as the school of Athens, in symbolic glorification of Vienna as the centre of world culture) and his historical exemplars. This art is drunk with victory. On the periphery of this sphere of light the vices - Turks and Protestant preachers - are seen eddying in wild disorder down into the depths. Hovering near the imperial throne are the insignia of the Greek Empire (the goal of Maximilian I, Charles V, perhaps also of Prince Eugen). The Habsburg double eagle merges into the double eagle of Byzantium, into the Roman eagle, the eagle of the Old Empire, which here keeps watch over his church, as Dante saw him in Paradise.

[In idem, ibidem, pp. 236-237.]

(112)

El mito de Hércules era muy conocido, y su representación podia muy bien universalizar el propósito del autor [refere-se a Saavedra Fajardo] al buscar un modelo en la educación del Príncipe. Así, el modelo no podía ser otro que el mejor, el más perfecto, el héroe más virtuoso del mundo clásico que fue imagen de lucha por el bien desde su infancia a su muerte, logrando por esa lucha su inmortalidad.

[In Jesús María González de Zárate, Las empresas políticas de Saavedra Fajardo: Antecedentes gráficos y transcendencia artística, in Diego Saavedra Fajardo, Idea de un principe politico-cristiano representada en cien empresas, p. LXIII.]

(113)

The clearest case of imitation was the court of Spain under Louis'grandson Philip V. The state portrait of Philip by Rigaud echoes the state portrait of Louis by the same artist [Fig. 71]. The Spanish court was reformed following the French model, and the king became more visible and accessible. The statues in the gardens of Philip's palace at La Granja imitated those of Versailles - Apollo, Hercules, Latona, ans so on. The painter Houasse and the architect Robert de Cotte worked for Philip as well as for Louis, and the old king intervened in person in the reconstruction and redecoration of the Spanish palaces. Philip also founded academies of art, language and history on the French model.

[In Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, pp. 169-170]

(114)

Vide Michel Antoine, Louis XV, p. 31.

A abdicação de Filipe V em favor do Príncipe das Astúrias - Luís I -, foi entendida como um sinal de que o duque de Anjou, não acreditando na sobrevivência do enfermiço Luís XV, se preparava para reclamar os seus direitos ao trono francês. A prévia desistência da coroa espanhola era, na verdade, uma condição indispensável para tornar possível tal pretensão, pois fazia parte do clausulado do Tratado de Utreque (a Inglaterra só se dispôs a assinar a paz, depois de o neto de Luís XIV haver desistido dos seus direitos dinásticos em França).

O restabelecimento da saúde de Luís XV, ainda uma criança, reforçou a regência do duque de Orleães, levando o seu tio a perder as ilusões. A repentina morte de Luís I possibilitou-lhe, entretanto, recuperar o ceptro.

Os historiadores espanhóis, quiçá melindrados pela inequívoca preferência de Filipe V pela coroa "cristianíssima", em detrimento da "católica", tendem a refutar esta bem fundada presunção, atribuindo as causas da abdicação ao estado depressivo do monarca, provocado pela morte do seu confessor - o padre Daubenton. Esta situação, dizem, coincidiu por mero acaso com uma conjuntura política francesa muito delicada, propiciando conjecturas menos abonatórias sobre as reais intenções de Filipe V ao decidir renunciar em favor do filho.

[Vide José Calvo Poyato, Felipe V, el primero Borbón, pp. 146-147.]

(115)

Vide idem, ibidem, p. 140.

(116)

Recorde-se que o arquitecto foi o espanhol Juan Ramón, ao passo que os jardineiros foram os franceses René Carlier e Etienne Boutelou. Quanto às inúmeras estátuas existentes no palácio e no parque, elementos essenciais para a consecução do programa propagandístico a que aludimos, foram executadas por um grupo numeroso de escultores franceses.

[Vide Marqués de Lozoya, Palacio real de la Granja de San Ildefonso, p. 13.]

(117)

El adorno de los patios es el mas interesante de los propuestos en los pliegos de 1743. Para este lugar, sus propuestas [feitas pelo beneditino Sarmiento] son las provincias y reinos de la monarquia, sus fundamentos miticos y religiosos representados a través de dioses, héroes, reyes y personajes sagrados...

[In Miguel Moran Turina, La imagen del rey. Felipe V y el arte, pp. 90.]

Los temas de la historia de España y el carácter sacro profano del edificio definían por si solos el resto de los motivos del sistema de adornos del benedictino. En el exterior se representaba la sucesión de los reyes de España recorriendo ininterrumpidamente las cuatro fachadas, y en el centro de las dos principales podían verse sendas imágenes simbólicas de su dimensión politica y religiosa, que articulaban el conjunto:

[...]

Y en el patio, convertido en núcleo principal del sistema, las cuatro facetas principales de la monarquia española - sagrada, politica, militar y cientifica - distribuidas en los cuatro lienzos interiores de acuerdo com sus posiciones recíprocas en la consecución real de sus fines:

La religión y el Estado se deben mirar, ayudar y defender recíprocamente, sin lo cual la religión irá por tierra o el Estado se querrá subir a las nubes y todo dará de través. Mirando la Religión a la conservación del Estado deberá tener a su derecha el cultivo y promoción de las Artes y Ciencias y a su izquierda el establecimiento y exercicio de las armas para que ni cedant arma togae ni siteant leges inter arma, sino que mutuamente, se protejan y coadyuven las armas y las letras en favor de la Religión y el Estado.

Por lo mismo y para lo mismo, mirando el Estado a la Religión como a su norte principal, tendrá a su derecha, el brazo militar para defenderla y extenderla y las letras a su izquierda, para rebatir como con un escudo los atentados insulsos y argumentos de los infieles mahometanos, judíos, hereges y cismáticos

[In idem, ibidem, pp. 104-105.]

(118)

Em 1700, I. V. Wolfgang bateu uma medalha representando o Palácio de Schönbrunn como a "morada do Sol", segundo esclarece a legenda latina que acompanha uma vista da nova residência imperial edificada pelo imperador Leopoldo I (1658-1705) nos arredores de Viena: Schönbrunn - Sol ubi romanus curis percurrerit orbis, hoc pulchro fessos fonte relaxat equos. 1700. [Fig. 72]

[Vide Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, p. 177]

A inscrição latina gravada na medalha de Wolfgang corresponde exactamente às ambições políticas de Leopoldo I, que muito influenciaram os projectos do arquitecto Von Erlach para o novo palácio imperial:

Fischer von Erlach's design for Schönbrunn is a bold reconciliation of opposites such as Leibniz demanded when he spoke of space as an order of co-existences and time as an order of sucessions (in his correspondance with Clarke, opposing Newton, 1715-16). The height now occupied by the Gloriette (built to commemorate the battle of Kilin, 1756) [trata-se de um arco monumental situado numa colina fronteira ao parterre do palácio, de onde se divisa a quase totalidade do centro histórico de Viena] was to be the palace of the Roman Sun Emperor, whose four-hourse chariot (the quadriga of Helios) should crown the central facade:

Swinging round in a powerful semicircle - a thoroughly royal motif - it binds together two wings, each on its own fit for a king's palace, and gathers the interminable breadth of the site into a huge circular lake. The view from one side is over imperial Vienna, on the other towards the Hungarian border: the man who was to inhabit this palace was also king of Hungary. The outside expanse is linked to the buildings by massive staircase structures: architecture which so completely dominates its terrain had probably not been seen in Europe since Palestrina built in Rome the Temple of Fortune, whose very ruins were Bramante's inspiration for the courts of the Vatican; not even the terraces of St. Germain, the hanging gardens so much admired by Wren, can comparate with this (Hans Sedlmayr) [esta citação foi retirada da obra de Hans Sedlmayr intitulada "Die politische Bedeutung des deutschen Barock", Epochen und Werke, vol. 2º, Viena 1960.]." [Fig. 73]

[Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 234.]

Na Europa germânica a simbologia solar reaparecerá mais tarde, com grande profusäo, na decoração do Palácio de Sans Souci em Potsdam, erigido em 1744 por Frederico II da Prússia (1712-1786). Na biblioteca, uma das mais encantadoras divisões pertencentes aos apartamentos privados do rei, um sol dourado domina o centro da cúpula da pequena sala circular. Outros sóis resplandecentes podem ser vistos nos pavilhões situados nos dois extremos da mansão real, embora os estudiosos não atribuam a esta simbologia solar o significado eminentemente político que tem em Versalhes e Schönbrunn, preferindo conotá-la com os interesses culturais e tendências ideológicas do terceiro monarca Hohenzollern (o monarca prussiano era um entusiasta do "espírito das luzes" e adepto da maçonaria).

[Vide Geist Streidt e Klaus Frahm, Potsdam, pp. 18-19, 39 e 42.]

(119)

La representación del Palacio del Sol, con los adornos y estatuas que había imaginado Ovidio en sus Metamorfosis, es el modelo evidente que se plantea a Sarmiento. Pero, dado que todo esto... se explica mejor con la pluma que con el pincel, prefiere idear un sistema nuevo y mas escultórico que siga manteniendo para el Palacio Real de Madrid el carácter de regia Solis. Este tema, que a él parecía tan sumamente apropriado hasta el punto de haberlo insinuado en una de sus propuestas para la decoración de la escalera, se constituye ahora en el asunto principal y el que él, personalmente, recomienda entre las distintas alternativas ofrecidas para el patio, pues significando la armonía del universo, con razón se representará la justa armonia del gobierno monárquico español, cuyo centro será, sin duda el dicho patio. Pero, sin embargo este programa no pudo ser representado en su compleja sencillez, pues el rey había impuesto para el patio el pie forzado de dieciséis estatuas, cuatro de las cuales - las correspondientes a la crujía de la capilla - debían ser necesariamente de tema sagrado.

[In Miguel Moran Turina, La imagen del rey. Felipe V y el arte, pp. 94-95.]

(120)

Vide idem, ibidem, p. 61.

A benéfica influência exercida pelos ideais de Fénelon sobre o carácter dos dois filhos mais velhos do Grande Delfim (netos de Luís XIV), era reconhecida pelos próprios contemporâneos. O duque de Saint-Simon, um admirador das tendências quietistas do "Cisne de Cambrai", elogia nas suas Memórias o duque da Borgonha (irmão de Filipe V de Espanha e seu condiscípulo nas lições ministradas por François de Salignac de la Mothe) por ter interiorizado de forma admirável os louváveis princípios políticos contidos nas Aventuras de Telémaco:

Les préceptes du Télémaque s'etaient gravés dans l'âme du duc de Bourgogne; ils étaient comme le fond même de sa pensée; on sentait dans tous ses entretiens l'élève de Fénelon. L'admirable dauphin, dit Saint-Simon [Memórias, XV, 44-45], avait reçu des leçons dont il avait su bien profiter. Il était fortement persuadé qu'en même temps que la puissance est donnée aux rois pour commander et pour gouverner, les peuples ne sont pas aux rois, mais les rois aux peuples, pour leur rendre justice, les faire vivre selon les lois, et les rendre heureux par l'équité, la sagesse, la douceur et la modération de leur gouvernement. C'est ce que je lui ai si souvent oui dire avec effusion de coeur et persuasion intime, dans le désir et la résolution bien ferme de se conduire en conséquence, non-seulement étant en particulier avec lui, et y travaillant pour l'avenir dans ces principes; mais je le lui ai oui dire et répéter plusieurs fois tout haut en public, en plein salon de Marly, à l'admiration et aux délices de tous ceux qui l'entendaient.

[In Henry Druon, Histoire de l'éducation des princes dans la maison des Bourbons de France, 2º vol., p. 137.]

(121)

En todos los casos, el paralelismo entre el sol y la realeza había quedado, en su utilización al servicio de la monarquía española, dentro de los limites de una metáfora de corte literario y retórico. Nunca se produjo una deificación del soberano. Sus efectos se consideraron beneficiosos como los del sol; su muerte se vio como el ocaso; y su presencia se entendió inmediata como la del sol. Pero nunca el rey - que sin embargo pudo ser Hércules - fue el sol, como lo fue Luis XIV y como, en cierta manera, va a proponer Sarmiento que lo sean Felipe V y su hijo al sugerir en dos ocasiones distintas la conversión de su palacio en el Palacio del Sol.

[In idem, ibidem, p. 94.]

(122)

Vide idem, ibidem, pp. 90-91.

(123)

Es el Sol la criatura que más ostentosamente retrata la magestuosa grandeza del Criador.

[Baltasar Gracián, El criticón, citado por idem, ibidem p. 135.]

(124)

Repara la luna las ausencias del sol, presidiendo a la noche. De sus movimientos, crecientes, i menguantes pende la conservacion de las cosas, i aunque es tanto mas hermosa, quanto son ellas mas escuras, i desmayadas, recibiendo ser de su luz, ni por esto, ni por sus continuos beneficios ai quien repare en ella, aun quando se ofreze mas llena de resplandores. Pero si alguna vez interpuesta la sombra de la tierra se eclipsan sus rayos, i descubre el defecto de su cuerpo, no iluminado, como se ofrecia antes a la vista, sino opaco, i escuro, todos levantan los ojos a notalla, i aun antes que suceda, està prevenida la curiosidad, i le tiene medidos los pasos grado à grado, i minuto à minuto. Son los Principes los planetas de la tierra, las lunas, en las quales substituye sus rayos aquel divino Sol de justicia para el govierno temporal, porque si aquellos predominan à las cosas, estos à los animos, i asi los reyes de Persia con fingindos rayos en forma del sol, i de la Luna procuravan ser estimados como astros, i el rei Sopor no dudò de intitularse hermano del sol, i de la luna en una carta, que escrivió al Emperador Constancio.

[In Saavedra Fajardo, Idea de un principe politico-cristiano representada en cien empresas, pp. 85-86.]

(125)

En las honras funebres celebradas por María Luisa de Saboya [primeira esposa de Filipe V] en el convento de la Encarnación se representó la muerte de la reina por el ocaso del sol, y en Sevilla la proclamación de Fernando VI [secundogénito de Filipe V e, após a morte deste, seu imediato sucessor] fue saludade como un nuevo amanecer. El imagen idonea y más utilizada para significar los beneficios constantes que recibe la monarquía de su rey y de sus desvelos constantes en favor del reino [refere o Teatro Monárquico de España (1700), obra editada em favor da ascensão de Filipe V ao trono de Espanha]. Una imagen que ilustraba la portada, los Sucesos principales de la Monarquía de España, de Virgilio Malvezzi al carro del sol sobre las personificaciones de los cuatro continentes con la leyenda omnibus idem....lustrat et fovet. Por otra parte, la vinculación que existe entre el carro del sol y la carroza real - Isabel Farnésio [segunda esposa de Filipe V], en su correspondencia, siempre habla de ella como la carroza triunfal - se siente de manera inmediata, incluso a nivel popular, como lo recoge uno de los múltiples romances festivos que se dedicaron a Felipe V y María Luisa de Saboya...

[In Miguel Moran Turina, La imagen del rey. Felipe V y el arte, p. 91.]

(126)

Vide idem, ibidem, p. 49.

(127)

Na Academia de Belas-Artes de San Fernando, em Madrid, existe uma pintura de Ribero mostrando Carlos III, usando o trajo imperial romano e rodeado por figuras mitológicas, a entregar terras aos colonos da Sierra Morena. O mais curioso, porque acentua a diferença de planos em que estão colocados todos os intervenientes na acção, é o pormenor de os ministros e humildes vassalos se apresentarem normalmente vestidos [Fig. 74].

Este retrato ilustra o significado profundo da sacralização da realeza no contexto mais vasto da política regalista de Carlos III, implícito no sentido do excerto adiante transcrito:

Regalismo, en el siglo XVIII, decía muchas cosas. Entre otras no menos trascendentes, entrañaba la veneración sacralizada del monarca, de su persona y de sus decisiones; la incuestionable subordinación de la autoridad papal a la soberania cuasi pontificia del protector de los súbditos...

[In Teófanes Egido e Isidoro Pinedo, Las causas "gravísimas" y secretas de la expulsión de los jesuitas por Carlos III, p. 44.]

A pintura de Ribero não é caso único. No nicho central do vestíbulo do Palácio do Oriente em Madrid, existe uma estátua do escultor francês Pierre de Michel que mostra Carlos III a envergar o trajo imperial romano [Fig. 75].

(128)

Embora não exista uma relação directa entre a questão da sacramentalização ou, ainda menos, da deificação da realeza com a intensa controvérsia regalista ocorrida no reinado de Carlos III, pensamos que ela pôs a descoberto o receio das autoridades eclesiásticas em verem reforçada a iniludível tendência das monarquias absolutas para promoverem a divinização da realeza. Em Espanha, essa tensão detecta-se perfeitamente na polémica suscitada pela publicação de uma obra regalista de Campomanes intitulada Juicio imparcial sobre el monitorio de Roma (1768).

Na primeira versão deste famoso tratado dividido em centenas de parágrafos numerados, a redacção do nº 157 era a seguinte:

En el juicio del cardenal Reginaldo Polo, no sólo deriva el César de Dios la potestad absoluta e independiente en las materias temporales; sino que también es vicario del Todo Poderoso en los negocios de la Iglesia; y en esta calidad debe intervenir a los concilios generales, sin que por esto se ofenda la autoridad pontificia; porque en la sentencia de este purpurado no se puede dudar que el Supremo Rey y Sacerdote, Jesucristo, dueño de toda la potestad del cielo y la tierra, tiene sus vicarios por ambos respetos; y la representación de Cabeza Sacerdotal, que corresponde al Papa en el concilio general, no excluye la concurrencia del vicario de Cristo Rey.

[Pedro Rodríguez Campomanes, Juicio imparcial sobre el monitorio de Roma publicado contra las regalias de Parma, in Escritos regalistas, vol. 2º, p. 56.]

Fortemente contestada pela Igreja, a versão primitiva sofreu, logo no ano seguinte, alterações substanciais, tendentes a eliminar os excessos regalistas de Campomanes. Neste parágrafo, os revisores do texto suprimiram as expressões consideradas vexatórias para o papado, introduzindo um maior equílibrio entre o poder do Sumo Pontífice e o dos reis, enquanto vigários de Cristo-Sacerdote e Cristo-Rei, respectivamente:

En el juicio del cardenal Reginaldo Polo, no sólo deriva el César de Dios la potestad independiente en las materias temporales; sino que también le corresponde hacer las veces de Cristo como rey en los mismos concilios generales de la Iglesia. No por esto se ofende la autoridad pontificia; porque en la sentencia de este purpurado no se puede dudar que el Supremo Rey y Sacerdote, Jesucristo, dueño de toda la potestad del cielo y la tierra, tiene sus vicarios por ambos respetos; y la representación de vicario espiritual de Cristo, sumo sacerdote que corresponde al Papa, no excluye la concurrencia del vicario de Cristo Rey.

[In idem, ibidem, vol. 2º, p. 76.]

(129)

Filipe V recusou-se sempre a seguir os conselhos de Luís XIV no sentido de fazer um esforço para melhorar as relações com Portugal. O interesse francês era assegurar um entendimento cordial luso-espanhol, tendo o rei de França proposto ao neto que se casasse com uma irmã de D. João V, sugestão recebida com indiferença pelo soberano espanhol.

Os sucessivos incidentes diplomáticos entre os dois países, resultantes dos conflitos fronteiriços na Amazónia e no Rio da Prata, ensombravam o diálogo bilateral, chegando mesmo a provocar atrasos na assinatura do Tratado de Utreque.

[Vide Eduardo Brazão, A diplomacia portuguesa nos séculos XVII e XVIII, vol 2º ((1700-1750) pp. 43-89.]

(130)

Frei José da Natividade descreve com minúcia, em o Fasto do Himeneu, ou história panegírica dos desposórios dos fidelíssimos reis de Portugal D. José I e D. Mariana Vitória de Bourbon, o envio recíproco de embaixadas, as conversações entabuladas entre as partes e o conteúdo dos tratados assinados, com vista a ajustar o duplo consórcio dos príncipes das Astúrias e do Brasil. Da leitura deste escrito resulta claro que tanto Filipe V como D. João V pretendiam estabelecer um bom relacionamento mútuo, esquecendo divergências antigas.

O afectuoso encontro das duas cortes na fronteira do Caia, festejado com cerimónias de assinalável brilho, mostra bem o desejo de tornar memorável um acontecimento que selava a reconciliação entre os Bourbons espanhóis e Braganças.

Convém assinalar que o "súbito" interesse de Filipe V em melhorar as relações com D. João V, decorria da decisão do regente Filipe de Orleães de anular o projectado consórcio do rei de França com a infanta D. Mariana Vitória (na altura ainda longe de atingir a idade núbil) e apressar o casamento de Luís XV com a princesa polaca Maria Leszczinska (1703-1768).

A "desfeita" francesa não deixou outra alternativa ao Rei Católico e a Isabel Farnésio senão estreitarem os laços diplomáticos com Portugal:

Numa carta ao Papa, escrita no mesmo dia ou poucos dias depois da audiência de Livry, Isabel Farnésio fazia as suas lamentações e desabafos, contava confidencialmente ter declarado àquele Embaixador que retirava a sua palavra de todos os compromissos tomados com a França, e acrescentava: - Penso casar o meu primogénito em Portugal, e a minha filha com o Príncipe, filho do citado Rei, no que terei grandíssimo prazer, tanto por estar mal com a França, como por contar aliados para qualquer medida que pudessem adoptar contra mim.

[In João Albino Pinto Ferreira, Estudo Preliminar, in Correspondência de D. João V com D. Maria Bárbara, pp. 16-17.]

(131)

Um exemplo frisante, de F. Harrewyn, mostra D. João V na pose famosa do Luís XIV de Rigaud, numa ilustração da Historia del Reyno de Portugal de Faria e Sousa, em 1730, como se apenas se substituísse a cabeça de um monarca pela do outro... [Fig. 76]

[In José-Augusto França, O Retrato na arte portuguesa, p. 43.]

(132)

O espião francês Pietro Viaganego di-lo expressamente numa carta enviada ao marquês de Torcy em 24 de Abril de 1714:

No que respeita à corte de França, é completamente o contrário [no parágrafo anterior Viganego referira os boatos muito escandalosos respeitantes à corte e ao governo de Espanha que pululavam em Lisboa]. Tem-se admiração pela alta sabedoria e a incomparável conduta com a qual o nosso grande Rei [Luís XIV] deu a paz aos seus povos. Perdem-se nos elogios a Sua Majestade e seus ministros.

[In Pietro Francesco Viganego, Ao serviço secreto da França na corte de D. João V, p. 180.]

(133)

Apesar da maioria dos historiadores da arte não o referirem expressamente, parece-nos evidente que existem certas afinidades arquitectónicas e decorativas entre o Palácio de Queluz e várias edifícios civis e religiosos austríacos:

...não é nossa intenção defender a concepção deveras acrítica que sustenta ser o palácio de Queluz uma simples imitação dos palácios franceses, principalmente do de Versalhes, pois, à excepção da ala construída por Jean-Baptiste Robillion (a arquitectura desta - colunas, escadas, frontões, balaustradas, etc. - faz lembrar a dos trianons), toda a edificação denota uma clara influência austríaca, desde o exterior da cúpula da capela (em tudo idêntica àquelas que encontramos nas igrejas do Vorarlberg, do Tirol, do Glockenspiel de Salzburgo ou do mosteiro de Melk). até à decoração da lindíssima Sala do Trono, cujo tecto nos recorda aqueles que vimos nos salões do palácio de Schönbrunn, em especial os da Karussellzimmer, da Zeremoniensaal ou da Spiegelsaal.

[In Manuel Filipe Canaveira, Os jardins do palácio de Queluz. Orientações de gosto, utência e simbólica, in A simbólica do espaço. Cidades, ilhas, jardins, pp. 174-175.]

(134)

The court of Vienna followed the French example even more closely [do que a madrilena]. The emperor Leopold I, who ruled from 1658 to 1705, was not only the rival of Louis XIV, but his brother-in-law (having married the infanta Margarita Theresa, younger sister of Maria Theresa).

[...]

On the other hand, the carrousel staged at the Hofburg in 1667 may be seen as a response to the one at the Tuileries five years early, while the foundation of a military hospital in Vienna was inspired by the Invalides.

[In Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, pp. 176-177]

(135)

The official presentation of Leopold's eldest son and successor Joseph I, who ruled from 1705 to 1711, was still closer to that of Louis XIV. Joseph's election as king of the Romans in 1690 was marked by a triumphal entry into Vienna. He was hailed as a new sun, and represented as Apollo on the ceiling of the dining-room at Schönbrunn. His sarcophagus was decorated with reliefs of four victories over the French, including one of the battle of Ramillies. Even in the grave he continued to compete with Louis.

[In idem, ibidem, p. 177.]

(136)

O primeiro carro triunfal a entrar na Praça do Comércio, durante a cerimónia de descerramento da estátua equestre de D. José em 1775, pertencia ao Senado da Câmara de Lisboa e representava a alegoria da imortalidade. Segundo o testemunho - pouco benévolo - de um jesuíta anónimo presente no acontecimento, nele se viam a Fénix (símbolo do renascimento), a Fama e o Zodíaco, ladeando um altar sobre o qual descansava a pessoa do Fidelíssimo Rei, figurado em um luminoso Sol (hieroglifo da sua incomparável benignidade); cujos raios se difundiam em todo o mundo: cercado de uma brilhante aura de nove estrelas, expressivas da real família existente e inseparável de tão luminoso astro.

[In A inauguração da estátua equestre de el-rei D. José I, p. 27.]

A associação de D. José I ao sol também surge num projecto de medalha comemorativa do mencionado evento (repare-se na semelhança desta representação solar do rei de Portugal com a do imperador austríaco Leopoldo I, avô do nosso monarca [ver nota 118]):

Busto, que representa Sua Majestade. Ao redor: Josephus I Lusita. Rex Fidelissimus

No reverso: A figura do sol, em forma humana nua, e raios de luz ao redor de toda a cabeça: Sentado em um carro, tirado por quatro cavalos, todos quatro iguais, e na mesma linha postos: na mão esquerda do sol, as rédeas dos cavalos; e na direita, um ceptro. Diante do sol, em alto, e por cima dos cavalos, uma estrela, semelhante à da manhã: por baixo do carro, e cavalos, nuvens, e ar: abaixo deste, ou no fundo; e ao lado deste, a figura do Tejo, sentada no chão; na mão esquerda, uma quarta, lançando a água, e no barro da quarta as armas de Portugal; e na mão direita uma cornucópia de muitos ramos com flores, e muitos frutos: ao redor Felicitae temporum. Ao pé Anno MDCCLXXV.

[In Projecto de uma medalha em honra de D. José]

Quanto aos poemas, geralmente impressos em folhetos volantes, dado o seu grande número, é impossível indicar todos aqueles onde aparecem referências à imagem solar da realeza, mas não será difícil encontrar versos como os seguintes:

Deu-se no Olimpo Jove omnipotente;/ E um Astro luminoso/ Quer que amanheça à Lusitana gente;/ Tu és, o REI ditoso,/ Que fazes renascer da cinza fria/ A mais formosa, e rica Monarquia

[In José Caetano César Manitti, Ao magnânimo rei D. José I, no faustíssimo dia da inauguração da sua real estátua equestre. Ode, p. 2.]

(137)

Na colectânea de textos políticos publicada em 1789 por Bento José de Sousa Farinha, inclui-se um escrito quinhentista do desembargador Gonçalo Dias de Carvalho (dedicado a D. Sebastião), que compara a forma como o sol vivifica a Terra ao dever de os reis preservarem a harmonia social.

O aparecimento desta concepção numa obra ciropédica dos finais do século XVIII, comprova a boa aceitação que ela ainda tinha em Portugal entre os defensores da monarquia absoluta:

Os que souberam o nome e a obrigação do rei: uns, o compararam ao sol [refere-se a Plutarco] porque assim como o sol com a universal vista, dá luz e quentura a toda a terra: e é causa da pureza dela, pela purificação que faz nos vapores que da terra saem, e quando por algum acidente ou impedimento, o não faz claramente, padece a terra muitos trabalhos: assim o rei é um sol para os seus súbditos, o qual tem obrigação de visitar com igual vista, e quentura para alimpar as desordens que entre eles houver, e os conservar em paz, e quietação política.

[In Gonçalo Dias de Carvalho, Carta a D. Sebastião, transcrita por Bento José de Sousa Farinha, Filosofia de príncipes, vol. 2º, pp. 98-99.]

Estas imagens eram comuns na nossa literatura quinhentista, como se pode observar no Diálogo da Justiça incluso no capítulo terceiro da Imagem da vida cristã de Frei Heitor Pinto:

...o bom príncipe e prelado é um sol comum a todos, que vigia sobre seu povo com muitos olhos, estando sempre no meio como o sol, que está no meio dos sete planetas.

[In Frei Heitor Pinto, Imagem da vida cristã, citado por Nair de Nazaré Castro Soares, O Príncipe ideal no século XVI e a obra de D. Jerónimo Osório, p. 287.]

(138)

No poema de Francisco António de Novaes Campos referente ao quadragésimo segundo emblema de D. João Solórzano, advertem-se os monarcas para o perigo de o excesso de luminosidade da realeza poder abrasar os súbditos, em lugar de os iluminar:

Emblema XLII- Bem como o sol o rei governe a Terra [...] O monarca, que ao sol imitar queira/ Se abrasar seus vassalos não procura,/ Dê-lhes luz, com que vejam a cegueira.// Que entre todas, a pena mais segura,/ Para suster dos vícios a carreira,/ É saber refreá-los com brandura.

[In Francisco António de Novaes Campos, Príncipe Perfeito, p. 91 (do fac-simile).]

O teor destes versos, escritos no ocaso do século XVIII, é quase idêntico à imagem solar da realeza que Frei Amador Arrais descreve, duzentos anos antes, num Diálogo sobre as virtudes e qualidades do bom príncipe:

Propriamente se compara o bom rei ao Sol, pois de seus raios a república como a lua, recebe luz, e em todos os seus membros um suave calor, com que prospera, e preserva em seu vigor.

[In Frei Amador Arrais, Diálogo V - Das condições e partes do bom príncipe, in Diálogos, p. 172.]

É curioso notar que o bispo portalegrense, ao invés de Saavedra Fajardo [ver nota 124], apropria imediatamente a dignidade real ao símbolo solar, assimilando depois a respublica à lua, porque, tal como esta recebe a luminosidade do sol, aquela é iluminada pelo rei. Esta atribuição de luz própria à realeza é original (a generalidade dos autores hispânicos do século XVII reserva esse atributo à divindade), mas isso não configura uma intenção precursora de promover a deificação da realeza em moldes idênticos aos propugnados mais tarde nas monarquias absolutas, propósito que seria absurdo atribuir a um teólogo profundamente imbuído dos ideais da Contra-Reforma.

(139)

D. José I congregava na sua pessoa todas as virtudes maiores de cada um dos heróis clássicos. Ele era, simultaneamente, tão pacífico quanto Numa, clemente como Tito, etc.

A ideia de o rei reunir na sua pessoa não uma, mas todas as qualidades, era insistentemente veiculada pela poesia panegírica:

Quanto na terra há bom do céu dimana./ Gerou de Jove a mente/ A divina Minerva à gente humana,/ Numa grande na paz, Tito clemente,/ Aurélio sapiente,/ Que os Numes deram, e outra vez tomaram;/ Aos Lusos num só Príncipe tornaram.

[In Domingos Monteiro de Albuquerque e Amaral, A el-rei nosso senhor D. José I o magnânimo celebrando-se a faustíssima inauguração da sua real estátua equestre, p. 6.]

Ò ínclita Lisboa./ Nova Roma, que adoras novo Augusto!/ Feliz o reino entoa/ O Pai da Pátria o Grande, o Pio, o Justo,/ E a sua imagem vai por entre os louros/ A encher de glória os últimos vindouros.

[In No dia da colocação da estátua equestre de el-rei, nosso senhor, Ode.]

(140)

Referimo-nos à gravura existente junto ao frontispício da obra Academia celebrada pelos religiosos da Ordem Terceira de S. Francisco no Convento de Nossa Senhora de Jesus de Lisboa no dia da solene inauguração da estátua equestre de el-rei D. José I, que mostra a cidade de Lisboa sobraçando a estátua equestre de D. José I e estendendo a mão direita a Hércules, em cuja clava aparecem as quinas, símbolo heráldico da monarquia portuguesa.

Na base da gravura uma legenda em latim revela o significado da representação, atribuindo ao divino José I a reconstrução de Lisboa e também o estabelecimento do primado da lei, o reforço das armas, a protecção do comércio e a reforma do ensino [Fig. 77].

(141)

Quem não vê nesta bela hipotipose da felicidade dos romanos em tempo de Augusto, uma viva imagem da que hoje experimenta todo o Portugal no governo de el-rei D. José? A simples combinação dos nossos sucessos desde o ano de 1755 até ao ano de 1762 com os grandes bens, que a sabedoria, e magnanimidade de el-rei procurou, e conseguiu tirar da mesma adversidade. Faz logo conhecer com toda a evidência que se Augusto destruindo os sediciosos partidos de Lépido, de António, e dos dois filhos de Pompeu, deu princípio à grandeza do povo romano, e pôs em firmeza, e segurança a majestade do Império. El-rei D. José I prevalecendo contra as conjurações dos elementos, e da perfídia; decepando quase de um golpe os abomináveis projectos, dos que na ruína da pátria punham todo o seu avanço; tirando das ingratidões de uns para beneficiar a outros, e para utilizar a todos. Foi o que lançou os mais sólidos alicerces à soberania do ceptro, e à felicidade pública dos seus vassalos.

[In Padre António Pereira de Figueiredo, Paralelo de Augusto César e de D. José o Magnânimo, p. 18.]

O padre oratoriano prossegue o paralelo entre o monarca português e o fundador da dinastia Júlia-Cláudia, afirmando existirem similitudes entre os dois reinados em múltiplos aspectos; a saber: 1º Augusto evitou os abusos e restaurou as leis antigas úteis, o mesmo tendo feito D. José; 2º Augusto combateu o luxo e o mesmo fez D. José ao promulgar sucessivas pragmáticas; 3º Augusto realizou importantes obras públicas e D. José, além de restaurar uma cidade derruída, mandou construir hospitais, aquedutos, estradas e edifícios públicos; 4º Augusto reformou a magistratura romana e D. José os tribunais do reino; 5º Augusto preocupou-se com a defesa dos bons costumes e D. José preservou o reino das ideias sediciosas ao estabelecer a Real Mesa Censória.

[Vide idem, ibidem, pp. 21 a 23]

(142)

O convite que lhe foi dirigido em 1795 por D. José Luís de Vasconcelos e Sousa, sexto conde de Pombeiro, para redigir a legenda latina insculpida na base do monumento colocado na quinta de Belas em honra dos príncipes do Brasil - D. João e D. Carlota Joaquina - [Fig. 78], prova que a família real e os nobres já haviam "perdoado" ao Padre António Pereira de Figueiredo o entusiástico apoio por ele dado ao governo do marquês de Pombal.

A declaração de respeito e admiração do Príncipe Regente pela autoridade pontifícia, que surge num dado passo da longa inscrição [Ver Anexo 6], mostra bem como o Padre António Pereira de Figueiredo moderara as suas convicções ultra-regalistas e episcopalistas, explanadas em 1766 na Tentativa Teológica e, três anos depois, na Demonstração Teológica, duas obras que tiveram larga difusão em Portugal, Espanha e França aquando da expulsão dos jesuítas destes três países.

(143)

Segundo este estilo de Majestade, e Pompa Romana, (de que os nossos Godos por último se fizeram vaidosos émulos, até o ponto de adoptarem para si a linha dos Vespasianos, e de fazerem Hereditário do Trono o nome de Flávios não há para que estranhar que no Código a cada passo chamem os imperadores cristãos Divinas as suas respostas, Divinas as suas sanções; e algumas vezes também Celestes os seus oráculos. Com o qual, gosto, e na mesma consideração, nenhum escrúpulo tiveram alguns dos nossos críticos escrevendo em latim, de dar aos nossos príncipes o título de Divos, como a El-rei D. Afonso Henriques fez o Doutor Navarro no seu comentário ao Cap. Novir, de Judiciies, e ao Infante D. Pedro, filho de el-rei D. João I, Damião de Góis na sua descrição de Lisboa.

[In Padre António Pereira de Figueiredo, O reinado do amor; dissertação filológica e encomiástica a que deu ocasião o novo cunho de ouro em que vemos esculpidos os rostos e nomes de dois augustos consortes D. Maria I e D. Pedro III, in Sessões Literárias da Academia dos Obsequiosos do lugar de Sacavém, tomo II, pp. 150-151.]

(144)

Nos panegíricos do Padre António Pereira de Figueiredo publicados no reinado de D. Maria I, observa-se uma mudança assinalável na escolha das figuras históricas para servirem de modelo à rainha e ao seu marido. O autor, procurando certamente demarcar-se do acérrimo apoio que dera ao pombalismo, abandona os deuses e heróis pagãos e substitui-os pelos reis bíblicos e imperadores romanos cristãos.

Em 1777, festejando a aclamação de D. Maria I, o oratoriano compara a piedade da soberana à da imperatriz bizantina Pulquéria num opúsculo intitulado A virtude coroada; em 1791, na "oração encomiástica e sagrada" denominada A el-rei nosso senhor, lançando por suas reais mãos a primeira pedra ao majestoso templo do Coração de Jesus, vê em D. Pedro III um novo David, pois à semelhança deste, mandou construir em obediência à vontade divina um grandioso templo em Lisboa.

[Vide Manuel Filipe Canaveira, A legitimação história da monarquia absoluta na obra do Padre António Pereira de Figueiredo, in Actas do encontro "A construção social do passado", pp. 140-142.]

(145)

O que estava verdadeiramente em causa, como se constata no texto da proposta de Machado de Castro, era a intenção política de publicitar uma determinada imagem da realeza, e não uma escolha aleatória dos diferentes projectos, apenas dependente dos gostos do artista e do patrocinador da obra.

Eis os três projectos apresentados pelo escultor:

O primeiro projecto é representando a soberana augusta na imagem de Palas ou Minerva; mas para mostrar ser uma Palas pacífica, cheia de doçura, e não guerreira, nem sanguinolenta, se expõe sem escudo, e ainda que com a sua lança (que é símbolo da agudeza, da força e da prudência, como diz Castário) sem embargo disto, não tem a dita lança empunhada, mas só com sinal de autoridade e poder, segurando-a e encostando-a a si com sossego; e para mostrar ser Palas portuguesa, na mão esquerda tem a esfera da Lusitânia, na atitude de a levantar, como que eleva a monarquia: esta é a acção ou feito que se expõe neste projecto.

2º (o escolhido [Fig. 79])

O segundo projecto não tem ficção fabulosa, mas sim poética: representa-se a soberana vestida de heroína, coroada de louro, segurando o bastão de comando de oliveira, simbolizando a autoridade superior e pacífica; sem lhe pegar de modo que indique actividade, mas sim sossego e doçura; e com a mão direita mostre estar protegendo os seus domínios nas quatro partes do mundo, representadas no globo que tem aos pés. Esta é a acção ou feito heróico indicado neste projecto. O augusto nome gravado na elíptica, mostra ser S.M. o sol que ilustra e vivifica os seus estados.

No terceiro projecto não há ficção alguma, e por esta causa é vestida ao uso do tempo, com o manto real e coroa. Tem na mão direita os dois veneráveis livros das leis, divina e da sua, mostrando cumprir a recomendação última de seu augusto pai, em unir sabiamente a religião e o estado. Esta é a acção ou feito heróico deste projecto. Na mão esquerda segura o ceptro, pegando-lhe também de modo que indique não usar dele com violência.

[In Joaquim Machado de Castro, Explicação dos assuntos que se expõem nos três diversos desenhos de uma estátua da rainha Nossa Senhora (D. Maria I), in Joaquim Machado de Castro. Escultor conimbricense, pp. 334-335.]

Existe uma outra estátua de D. Maria I em que esta aparece representada como uma matrona romana e cinge o símbolo cesáreo da coroa de louros. Esta escultura foi executada em Roma por João José de Aguiar nos finais do século XVIII e destinava-se a ser colocada junto à Basílica da Estrela, ladeada pelas estátuas representativas das "quatro partes do mundo" (Europa, Ásia, África e América). Este projecto inicial de edificação do monumento só veio a concretizar-se no presente século, não no local para onde tinha sido previsto, mas sim no largo fronteiro ao palácio de Queluz.

[Vide Matos Sequeira e Nogueira de Brito, O Museu Arqueológico, in Guia de Portugal, vol. 1º, p. 236.]

No caso da estátua de João José de Aguiar constata-se, em nosso entender, o intento político de mostrar que os reis de Portugal são detentores de um "Império Universal", uma ideia amplamente propagandeada nos dois reinados antecedentes, nomeadamente no de D. José, conforme comprovam as frequentes referências que lhe são feitas nos inúmeros poemas publicados por ocasião do descerramento da estátua equestre deste monarca na Praça do Comércio.

[Vide Domingos Caldas Barbosa, Colecção de poesias feitas na inauguração da estátua equestre de D. José]

(146)

Já houve quem me disse, que o melhor era ser o herói vestido de casaca, e com o seu manto real, por ser este o uso do tempo da sua existência; e para ficar o monumento mais exacto, e mostrar no futuro o trajo presente: e como haverá muitas pessoas apaixonadas pelo uso moderno, darei os motivos que ao contrário me inclinam, apoiado pela razão, e pelos mestres, a quem sigo.

O uso da casaca é para as artes do desenho tão falto de elegância, que até no seu próprio nome desdobre este defeito: é muito popular, e por isto mesmo não expõe à vista um certo ar de nobre, e grandioso, com que se deve mostrar a personagem em cena heróica; a fim de concorrer tudo para o maravilhoso, como na epopeia.

Ninguém pode negar ser a figura humana a mais bela entre todas as da natureza (que é o manancial das Artes); e como o vestido romano é o que mais deixa ver esta beleza natural, daqui procede ter muito mais nobreza, e formosura.

Por esta causa, especialmente, e também porque os professores de desenho o têm adoptado em quase todas suas obras, estão os olhos do público tão costumados a ver este vestido, nas estátuas, nas pinturas, e nas estampas, que sempre lhes parece bem. Esta grande vantagem não tem a moda contemporânea, que em perdendo o seu uso, já se não pode ver sem riso; sendo a moda, como diz Boffrand, o tirano do bom gosto. [Fig. 80]

[In Joaquim Machado de Castro, Descrição analítica da execução da real estátua equestre do senhor rei fidelíssimo D. José I, pp. 27-28.]

As alegações de Machado de Castro sobre as razões da preferência dada pelos escultores à vestimenta romana na figuração dos príncipes, parecem-me excelentemente reunidas na estátua do príncipe D. José, patente no Jardim Botânico da Ajuda [Fig. 81].

[Vide No 2º centenário da morte do príncipe D. José. Exposição, p. 9.]

No primeiro volume do Guia de Portugal diz-se que esta estátua do primogénito D. Maria I representa Hércules. Parece-nos, no entanto, tratar-se de um erro evidente, pois não encontramos nela nenhum dos tradicionais elementos iconográficos com que os artistas costumam representar este herói clássico (a clava, por exemplo). Além disso, tendo em consideração o local onde se encontra, faz muito mais sentido que seja o Príncipe do Brasil.

[Vide Guia de Portugal. I - Generalidades. Lisboa e arredores, p. 397.]

(147)

In Joaquim Machado de Castro, A el-rei D. João VI nosso senhor oferece o anor, e a lealdade, o incluso projecto para se lhe erigir uma estátua pedestre na presente corte do Rio de Janeiro, in Joaquim Machado de Castro. Escultor conimbricense, p. 257.

(148)

He desseado por premio de mis trabajos, que V. A. imitasse aquellos illustres y famosos reyes antiguos, quales fueron Ptolomeo Rey de Egypto, e el Emperador Augusto Cesar, que por consejo de Demetrio Phalerio, se ocupauan algun pedaço de tiempo en leer libros provechosos dela gouernacion de la Republica.

[In Francisco de Monzón, Libro primero del espejo del perfecto principe cristiano, fl. 1v.]

D. João de Castro estabelece, numa obra publicada em 1602, a mesma comparação entre o jovem monarca português e os imperadores Alexandre Magno e Ciro, incluindo-a no capítulo referente à educação deste príncipe - Capítulo III. De como el-rei D. Sebastião foi levantado por rei, sucedendo a el-rei D. João seu avô: e de sua criação, virtudes, e esperanças que de si deu -, conquanto o faça num contexto biográfico e não ciropédico:

Não sei outros dois príncipes mancebos, que a fama com tanta satisfação sua celebre: como Alexandre Magno, e Ciro o moço: aos quais El-Rei Dom Sebastião em igual idade passou, ou pelo menos igualou.

[In D. João de Castro, Discurso da vida do rei D. Sebastião, fls. 6-6v.]

Também Camões, no penúltimo verso da última estrofe d' Os Lusíadas, faz o paralelo entre D. Sebastião e Alexandre Magno:

Fico que em todo o mundo de vós cante,/ De sorte que Alexandre em vós se veja,/ Sem à dita de Aquiles ter inveja.

[In Luís de Camões, Os Lusíadas, Canto X, 156, 6-8]

(149)

Mas para o magnânimo senhor Rei D. João V ser reputado por grande herói, não era preciso esperar, que pagasse o comum tributo de vivente; porque em vida já as suas reais acções o aclamavam por um dos maiores monarcas, que viram as idades. Já era acreditado com as vozes mais sinceras por devoto, clemente, justo, pio, liberal, sábio, pacífico, delícias do povo, pai da pátria, glória dos lusitanos, e admiração das gentes; sem que a morte lhe fizesse maiores as acções, nem lhe desse mais para o mundo, que a eterna memória, com que o seu nome há-de ser respeitado em todos os séculos; porque posto pudesse fazer mais penosa a sua falta, tirando-o vivo aos nossos olhos, nada acrescentou para o afecto, com que sempre foi venerado rei, e amado pai. Sirva esta evidência de desvanecer o conceito de Epaminondas, de que nem sempre na morte é que se avaliam, e medem bem as obras da vida, quando só estas podem resistir aos estragos do tempo, pois não acaba para ele quem deixa fama gloriosa para a posteridade.

[In Francisco Xavier da Silva, Elogio fúnebre e histórico do muito alto e poderoso, augusto, pio e fidelíssimo rei de Portugal, o senhor D. João V, p. 7.]

(150)

Se eu para fazer um ajustado paralelo das singulares acções, e virtudes excelentes do magnânimo, e piíssimo rei o senhor D. João V me visse obrigado a abrir os mausoléus mais soberbos, que lavrou a vaidade dos antigos para depósito das reais cinzas de tantos monarcas, que a fama decanta; acharia a muitos, que se fizeram ilustres em alguma particular acção; porém poucos, que como o senhor D. João V soubessem desempenhar todas juntas. Acharia ainda tépidas as cinzas de um Numa pelo fogo, e zelo da religião: acharia ainda húmidas as cinzas de um Vespasiano com as lágrimas, que clemente derramava pelos que até via justamente castigados: acharia ainda espirituosas cinzas de um Ptolomeu, rei alexandrino, pelo amor, que teve às letras, e aos sábios: acharia ainda respirando tranquilidade as cinzas de um Augusto, pela paz, com que conservou o seu império: e acharia ainda respeitáveis as cinzas de um Ciro, Vespasiano, Ptolomeu, e Augusto, tão amantes da religião como Numa; e menos que qualquer destes tivesse todas aquelas virtudes, que foram próprias do augusto monarca lusitano. A glória de ser no mesmo tempo vitorioso, pacífico, protector dos sábios, clemente, e tanto mais religioso quanta é a diferença, que vai dos ritos supersticiosos da gentilidade aos verdadeiros cultos da Igreja Católica Romana, só estava reservada para o muito alto, e poderoso rei o senhor D. João V; porque ele uniu em si todas as heroicidades, que divididas bastariam a fazer respeitados no mundo a muitos príncipes, que as exercitassem.

[In idem, ibidem, pp. 10-11.]

(151)

Muito antes do académico Charles-Claude Vertron ter escrito um livro com abundantes comparações entre Luís XIV e uma plêiade de heróis e príncipes da história universal antiga e moderna [ver nota 93], já o português Francisco Soares Toscano publicara, em 1623, uma obra idêntica intitulada Paralelos de príncipes e varões ilustres. Reeditada em 1733, o texto primitivo foi aumentado com mais quarenta e oito "paralelos", mas o responsável deste acrescentamento - Miguel Lopes Ferreira - esclarece os leitores que apenas incluiu individualidades nascidas e falecidas depois da morte do autor, abstendo-se de mencionar os ainda vivos, para evitar os justos inconvenientes que incitam não só a emulação, mas a inveja. A única excepção vai para D. João V, em sua opinião justificada pelo facto de o rei ser um autêntico reflexo da grandeza, piedade e bom senso político de Salomão:

Mostrou el-rei Salomão de poucos anos uma sabedoria mais inspirada do que adquirida, foi filho de um rei que entrou depondo Saul, e sendo guerreiro, e vitorioso, e também na paz feliz, e benigno, descobriu minas de ouro no Ofir, e de outros géneros preciosos nas partes do mundo mais remotas, que conduziu nas suas armadas enriquecendo o reino de um povo amado de Deus, e que não admitia mais do que a verdadeira religião; cultivou, e fez florescer as ciências, e artes em que foi o mais insigne, atraiu os melhores artífices, e em grande número músicos mais destros com maior pompa nas cerimónias públicas, e com a maior generosidade em todas as suas acções. Os reis ainda os mais distantes reconheceram com presentes, e embaixadas a sua grandeza. Fundou para Deus o templo mais sumptuoso a que dedicou os adornos mais preciosos, e polidos, e junto ao templo edificou palácio dando à hierarquia eclesiástica a devida estimação, e porque nesta história infalível do sábio rei Salomão se vê copiada a do nosso rei D. João V sem nova aplicação está feito o paralelo...

[In Miguel Lopes Ferreira, Capítulo CC - De Salomão, e el-rei D. João V de Portugal, in Francisco Soares Toscano, Paralelos de príncipes e varões ilustres, pp. 387-388.]

(152)

Em 1702, numa obra recheada de ocultismos numerológicos e predições astrológicas, o padre Sebastião Pacheco Varela, tomando como único pretexto a homonimia, vaticina que o Príncipe do Brasil - futuro D. João V -, embora ainda fosse muito jovem (contava 13 anos nessa altura), iria um dia rivalizar com São João Baptista no fervor religioso e prática das virtudes:

Louvar a quem se intenta persuadir é o melhor estilo da exortação: e quando esta se dirige aos monarcas, serve o aplauso de obsequiosa reverência: por isso (sem passar ao vício da lisonja) o julgaram preciso grandes panegiristas. Difícil fora achar em outro herói a grandeza de mérito na pequenez da idade: porém como em V. A. desde a infância crescem com os anos as acções virtuosas, já sem recorrer ao herdado, ou ao futuro, tem o louvor nas obras seu objecto adequado; e o panegírico próprio lugar em tal número: pois no número é quinto, e no lugar terceiro.

Tão grande apareceu o santo Baptista em nascendo, que lhe serviram de aclamações os assombros: e V. A. tão heróico em seus primeiros anos, que suspende a admiração os elogios. Se pois V. A. com o exemplo do Santo, será o que se persuada a si próprio: suposta a impossibilidade do assunto, seja também o que se louve a si mesmo: aplicando-se a letra V triplicada, com maior propriedade que César. O Baptista nas obras de adulto desempenhou as expectações de menino: e V. A. nas acções da infância anuncia os acertos, e proezas da vida. Definiu-se aquele João Voz do que clama; este João será voz aclamada: porque se o Santo da Voz titular tornou o Ut para a comparação; V. A. do número V formará para os dictames voz. Assim o mostrarão ao diante os signos: a que vozes dão agora fundamento; para que se conheça com quanta razão se faz em V. A. o número vocal.

[In Padre Sebastião Pacheco Varela, Número vocal, exemplar, católico e político proposto no maior entre os santos o glorioso S. João Baptista: para imitação do maior entre os príncipes o sereníssimo D. João nosso senhor, pp. 61-62.]

Seis anos depois, em 1708, já D. João V empunhava o ceptro, a situação repete-se noutro panegírico:

Lançou Pedro a primeira vez a rede, mas sem proveito; torna a intentar segundo lanço, e já não havia onde caber o peixe, pois se Deus favorecia a rede de Pedro, porque o ajudou só no segundo lanço? Por que lhe fez perder o primeiro? Porquê? Para Deus dar a conhecer ao mundo as suas obras: depois de Pedro não pescar peixe, depois de se desconfiar do mar, depois de se perderem as esperanças, então com o favor de Deus é que se há-de encher a rede, mas este favor de Deus, João é que o há-de dar a conhecer e não Pedro: dicit Discipulus ille quem ditigebat Jesus, Dominus est, aonde faltam as esperanças é que aparecem as obras de Deus, e então é que as declara João.

Sem esperanças de descendência, e já quase morta pelos anos, como disse Crisólogo, annositate jam mortua; concebeu Santa Isabel o seu milagroso filho S. João, e observando o venerável Beda esta portentosa conceição, diz que foi obra de Deus, divinitus est procuratum, pois se Deus queria dar a Isabel um filho, por que lhe não deu na flor dos anos? Porque perdida a ordem da natureza, desconfiada Isabel, acabadas as esperanças, então melhor aparecia a omnipotência divina, quasi in opinato prolis ortu, ipsum donum efficeret, havia de nascer a Isabel um filho, e esse filho havia de ser João, pois vinha no fim dos anos, quando já não havia esperanças de filho para que em João, declarando as obras de Deus se cumprissem depois de perdidas as esperanças de Isabel: "tunc totum divinum creditur cum fuerit nil humanum disse Crisólogo: eu não duvido que as esperanças de Portugal estejam desconfiadas com a variedade dos sucessos, mas não têm razão para estarem perdidas; aí está João para fazer resplandecer as obras de Deus; do parto de Isabel, que foi obra de Deus, divinitus est procuratum notou o evangelista, que sucedeu quando foi o tempo, impletum est tempus, enquanto não foi tempo não podia Castela ver este parto; agora aí tem João, que dando à Espanha o seu verdadeiro rei [referência ao apoio dado por D. João V ao arquiduque D. Carlos de Áustria na Guerra da Sucessão de Espanha], contra as forças humanas fará resplandecer o poder divino, tunc totum divinum creditur, cum fuerit nil humanum.

[In Luís Botelho Fróis de Figueiredo, Esperanças animosas, felicidades de Portugal empenhadas e desempenhadas. Empenhadas na pessoa do senhor D. Pedro antes da vinda de Carlos III quando muitos duvidavam, e sua majestade proibia disputar-se esta matéria; descrevem-se as excelências de Sua Majestade desempenhadas venturosamente na pessoa do senhor rei D. João V mui alto, e mui poderoso rei, e senhor nosso, copiando as suas singulares prerrogativas, para animar neste tempo os seus vassalos, tudo em dois instrumentos políticos e morais, pp. 29-30.]

O mesmo paralelo entre D. João V e S. João Baptista surge, de novo, num louvor do rei proferido em 31 de Dezembro de 1721 na Academia dos Problemáticos de Setúbal, embora neste caso a denominada "razão de semelhança" inclua os quatro soberanos homónimos antecessores do monarca reinante:

É a etimologia do nome argumento de que se colige a imitação das acções, e virtudes, porque dispondo a Providência Divina com particular cuidado a educação dos que decretou para superiores empregos, ordena que o índice do apelido lhe sirva de prognóstico aos costumes; o de João dado por Deus ao Baptista foi anúncio de antecipada, e superabundante graça, e conhecido depois a monarcas portugueses os mostrou do santo proporcionalmente imitadores, pois todos os que tiveram este nome ditoso se avantajaram na religião e virtudes, e governo engrandecendo-os a denominação com que se advertiu em Josué: Fuit magnus secundum nomem suum. Bastava esta razão de semelhança para fundar a congruência do assunto mas a do domínio que Deus concedeu aos monarcas lusitanos que segue o giro do sol vence as ondas do mar, mede as distâncias da terra e agora em todo o mundo a primazia. Ao Baptista tributam venerações as quatro partes dele [...] e não tem nesta excelência semelhante senão aos potentíssimos reis portugueses, cujo império se dilatou a toda a parte pelos que lograram de João o nome [...].

[In Nome do sereníssimo e poderosíssimo rei nosso senhor D. João V, fl. 16.]

Em Portugal, o hábito de representar um monarca junto do seu santo homónimo remonta ao século XVI. É bem conhecido o belo retrato de D. João III de Cristovão Lopes, onde o Piedoso aparece acompanhado por São João Baptista [Fig. 82]. Neste caso, porém, o santo desempenha apenas uma função protectiva em relação ao soberano, não existindo qualquer assimilação entre os dois, sem dúvida elementos distintos, apesar de complementares. O mesmo não sucede numa gravura de Charles de Rochefort datata de 1732, em que a imagem do "precursor de Cristo" é totalmente identificada com D. João V, não só enquanto monarca pacífico mas também como arauto do Cordeiro de Deus, implícito na inscrição da fita presa na cruz: Ecce Agnus Dei.

A legenda latina, por seu turno, colocada sob o escudo real, reforça a total assimilação da pessoa do monarca à de São João Baptista:

Joanni Quinto Lusitanorum Regum Maximo. Hanc operam Divini Joannis Baptistae offert, et Sacrat... [Fig. 83]

(153)

O nome de João, como o nome de tantos monarcas, sendo em todos ilustre, e heróico, é mais glorioso em Vossa Majestade do que neles: mas como nome participado do Evangelista, mostra, que Vossa Majestade é tão singularmente único entre todos os reis portugueses, ou tenham o mesmo, ou diverso nome, como foi o mesmo Evangelista entre as grandes personagens do apostolado: e esta mesma semelhança é a causa de que Vossa Majestade seja o rei mais amado daquele mesmo Senhor, que tão extremosamente amou o Evangelista, que ele por antonomásia é entre todos o discípulo mimoso. Assim o dizem os aplausos, e as aclamações deste dia, que por ser do Evangelista celebramos nele o nome de Vossa Majestade: e assim o testemunham as felicidades que experimentamos neste gloriosíssimo reinado, que são muito maiores, do que tudo o que souberam fingir, e imaginar os poetas descrevendo a idade do ouro.

Tão admiráveis são as obrigações, que Vossa Majestade deve ao Evangelista: mas Vossa Majestade se desempenha delas tão heroicamente, que lhe acrescenta a glória do nome com a sua fama. Tem Vossa Majestade adquirido tanta veneração, e respeito ao nome de João, que se o pudéssemos separar do Evangelista, seria grande, só porque é o nome de Vossa Majestade. E qual será agora a grandeza do mesmo nome, quando se consideram nele duplicados estes motivos, que tanto a engrandecem e exaltam? Eu bem sei, que no dia de hoje toda a glória do nome João é do Evangelista: mas agora crescem as adorações do mesmo nome, porque é de Vossa Majestade e Vossa Majestade o acaba de ilustrar, e de o engrandecer. O que este nome tem hoje de sagrado, deu-lho o Evangelista: o que tem, e há-de ter de heróico, e de famoso em todos os séculos, deve-o a Vossa Majestade: e por isso crescem os cultos do mesmo nome, mais por ser este o nome de Vossa Majestade, do que por ser do Evangelista.

[In Filipe José da Gama, Panegírico ao augustíssimo nome de el-rei D. João V nosso senhor, no dia do Evangelista S. João, pp. 10-11.]

(154)

Emblema XXXII - "Dos reis a maior honra é a virtude [...] Tendo o grande Alexandre um dia entrado,/ A ver de Tróia o mais raro, e vistoso,/ Lhe apresenta um troiano astucioso,/ Logo a lira de Páris celebrado.// Esta não, que eu não sou efeminado,/ Lhe diz:; porque eu só quero ambicioso,/ A de Aquiles obter, a quem ditos,/ Fez o grego cantor, tão afamado.// Por este exemplo o príncipe se reja;/ Que a ver nesta acção; desvanecido,/ Na de Aquiles pegara por inveja.// No melhor cuide por sempre o sentido;/ Para que desta sorte o mundo o veja,/ Ser a Alaxandre em tudo parecido..

[In Francisco António de Novaes Campos, Príncipe Perfeito, p. 71.]

(155)

Numa medalha destinada a celebrar a grandeza da monarquia joanina, encomendada em 1721 a um ourives italiano, os elementos figurativos são retirados da mitologia clássica e um dos motes propostos inspira-se na poesia virgiliana:

Pensieri per la Medaglia di S. Maestá di Portogallo.

Si faccia una veduta di Mare con le due colonne di Hercole;; di la dalle Colonne si facia uno o piu vascelli in altro per aria se faccia il Caval Pegaseo in atto di volare, ed il motto sia = Non regnum oceano, sed famam terminat astris = preso da Virgilio dove parla di Cesare e dice Imperium oceano, famam qui terminat Astris.

Potrebbe anche farse il Caval Pegaseo in lontananza in atto di Spiccarsi à volo da qualche vupe, tal mare sopradetto in lontananza, e piu vicina potrebbe farsi una figura maestosa in sembranza di donna coronata in testa, é ché versando con la sinistra la cornucopia, stringa con la destra lo Sceptro, ed accamni il mare in atto di commandare al sopradetto motto.

O pure all'antica si faccia il Globo del mondo in mezzo à due cornucopie sopra il mondo si faccia una piccola Fama con due trombe; col motto = Munificentia orbis terrarum = duevo si faccia una donna in piedi, e deposi un piedi sopra una prue di nave. Con la destra impugni l'asta, e con la sinistra tenga la cornucopia coll'istesso motto.

Protebbevo farsi due figurine in atto di abbraciarsi, l'una abbia in mano la croce, l'altra abbia la cornucopia: Il motto = Pietas, et munificentia.

Si faccia il Globo del Mondo con una fama, che l'accenni col dito. Il Motto = Ubique Rex = O pure si faccia mezzo globo del Mondo, sopra si faccia il sole col Motto simplicemente ubique. O pure si faccia un genio alato, che nella destra abbia il globo del mondo, e nella sinistra un vascello col motto detto di sopra = Ubique Rex.

[In Projecto de uma medalha de S. Majestade de Portugal, enviada ao conde D. Luís da Silva em 12 de Setembro de 1721]

(156)

In Vida de el-rei D. Afonso VI escrita no ano de 1684, p. 8.

(157)

No período compreendido entre 1728 e 1742 as óperas encenadas no Paço da Ribeira foram todas da autoria de operistas italianos e os libretos versavam temas clássicos, apesar de D. João V e a esmagadora maioria dos nobres da corte não apreciarem muito o pendor racionalista do teatro de Corneille e de Metastásio.

No teatro do Bairro Alto a situação era bem diferente, a assistência, maioriariamente popular, preferia assistir às peças de sabor vicentino escritas por António José da Silva e musicadas por António Teixeira, provando que a ópera clássica era eminentemente um espectáculo elitista.

[Vide Manuel Carlos de Brito, Estudos de História da Música em Portugal, pp. 103-107.]

No reinado de D. José a magnificência destas representações atingiram o auge. Segundo o viajante inglês Wraxaul, a família real assistia com grande regularidade aos espectáculos e, logo que o rei assomava ao balcão, a assistência aclamava-o efusivamente (existia mesmo a obrigação de dirigir uma vénia ao camarote real, mesmo se o soberano não estivesse presente). O italiano Gorani estranhou este costume, inexistente nos outros países europeus (considerando-o deveras incomodativo para os espectadores), mas não podemos deixar de ver nele mais um sinal do alcance político da ópera no Portugal josefino.

[Vide José Gorani, Portugal a corte e o país nos anos de 1765 a 1767, pp. 101 e 183.]

No reinado de D. Maria I os cenários das óperas perderam boa parte da sua sumptuosidade e o número de estreias foi reduzido, mas isso não se deveu a um menor interesse da rainha ou do público por este espectáculo, mas sim à necessidade de fazer poupanças para fazer face ao crescente endividamento da corte.

[Vide Caetano Beirão, D. Maria I (1777-1792). Subsídios para a revisão da história do seu reinado, p. 127.]

Os enredos das óperas tinham, é certo, pouco interesse cultural, mas eram de grande valia para a difusão das ideias, pois o público costumava ler os libretos com atenção no decurso das récitas:

Nos século XVII e XVIII os libretos eram muitas vezes lidos nos teatros, uma vez que as luzes da sala não se apagavam durante o espectáculo, mas era também corrente venderem-se velas aos espectadores para facilitar a leitura. Alguns exemplares incluem por vezes anotações historicamente interessantes e valiosas, escritas pelo punho dos seus primeiros proprietários...

[In Manuel Carlos de Brito, Apresentação, in Catálogo de libretos da Biblioteca da Ajuda, p. 14.]

(158)

As repercussões políticas do teatro de corte da época de Luís XIV são muito frisadas pelos historiadores da actualidade:

Il parait qu'il fallait tous les deux ans offrir à la Cour et à la Ville [Versalhes], à la noblesse et au peuple, aux régnicoles et aux étrangers éblouis, quelque magnifique spectacle capable de faire admirer le Roi, le faire aimer ou envier: montrar la richesse du royaume, la gloire du règne, l'ingéniosité et le zèle de ses poètes et de ses artistes.

[In François Bluche, Louis XIV, p. 265.]

Estas afirmações são confirmadas por múltiplos testemunhos coevos, entre eles o do cortesão Marie Du Bois (criado de quarto do jovem Luís XIV), que também nos dá a conhecer a incrível extensão que poderiam ter as ditas representações:

Le lendemain huitième de mai (1647), le roi donna la comédie [Luís XIV tinha então nove anos, por isso quem realmente ofereceu à corte a diversão foi a regente Ana de Áustria], où il y avait grande assemblée. Aussi la comédie était toute royale; c'était une comédie italienne, toute en musique. Il y avait quatre beaux ballets, quantité de très belles machines et, à chaque acte, un changement de décor merveilleux. Le sujet était la Descente d'Orphée aux enfers. Elle se joua cet hiver-là plusieurs fois et toujours (avec) grande affluence de monde.

[In Marie Du Bois, Moi, Marie Du Bois, gentilhomme vendômois valet de chambre de Louis XIV, p. 31-32.]

Alguns anos depois, quando Luís XIV tomou posse efectiva do governo, os espectáculos de corte aumentaram em número, variedade e riqueza cenográfica, tornando-se mais incisivos na perspectiva da propaganda política:

There were also multi-media events in which words, images, actions and music formed a whole. Plays by Molière or Racine were frequently performed as part of an evening's entertainment, wich also included a ballett. Indeed, in 1670 the Gazette referred to a performance of Le bourgeois gentilhomme as a ballett accompanied by a comedy. The ballet de cour was not a ballet in the modern sense but something more like a masque, in other words, an episodic form of dramatic entertainment in which poets such as Isaac Benserade, composers, choreographers and artists all collaborated. In the 1670 and 1680s, Jean-Baptiste Lully and Philippe Quinault managed to replace the ballet by a more unified quently introduced complimentary references to the actions of the king, especially in the prologues. Plays, ballets and operas were often embedded in a larger festival, wich might in turn be planned to glorify a particular event, as the diversions of Versailles in 1674, for example, commemorated the capture of the province of Franche-Comté.

[Peter Burke, The fabrication of Louis XIV, p. 17.]

As peças de Molière ou as óperas de Jean-Baptiste Lully, em especial os prólogos destas, constituem autênticos protótipos de propaganda política da realeza:

Enfin, nous avons déjà souligné l'importance de thêatre de Molière par le soutien monarchique qu'il représenta. Tartuffe ou l'Hypocrite dénonça en son temps, l'hypocrisie d'une opposition en apparence religieuse, à la nouvelle société de Louis XIV. En la personne de Tartuffe, Molière nous montre que cette opposition dissimulait en réalité, le ressentiment d'un groupe social affaibli, et incapable de retrouver sa position perdue. La dernière scène, capitale, de la tirade de l'Exempt, avertit chacun que le roi sait tout et que rien ne lui échappe; en monarque juste et magnanime, il sauve Orgon et punit Tartuffe. Cette pièce révèle la tentative royale d'imposer un ordre à une société désunie et cela par le truchement de mythes politiques.

[Marie-Christine Moine, Les fêtes à la cour du Roi-Soleil, pp. 131-132.]

Pendant sept ans, du Mariage forcé (1664) au Bourgeois gentilhomme (1670), Lully collabore avec Molière. Il y apprend la nécéssité de donner à ses ouvrages une signification dramatique. La cour fait alors le succès des comédies-ballets, tragédies-ballets (comme Psyché), pastorales, tous spectacles en musique rivaux du traditionnel ballet à entrées. Comprenant la fortune de ce nouveau genre, Lully crée en 1673 le prémier opéra à la française. Du ballet il conserve le divertissement dansé et chanté et le gout du merveilleux. Les effets de machineries, où les Italiens excellent, s'inspirent aussi des tragédies françaises en machines comme Andromède ou La Toison d'or. A la tragédie classique, avec laquelle il entend rivaliser, l'opéra emprunte la composition en cinq actes précédés d'un prologue consacré à la gloire du roi, et une action dramatique (en principe) régulière inspirée de la mythologie ou du roman.

[In Jean-François Solnon, La Cour de France, p. 413.]

As deslumbrantes festas e magníficas encenações organizadas em Viena na corte do imperador Leopoldo I rivalizavam com as promovidas por Luís XIV, embora sejam ligeiramente posteriores e se inspirem directamente nestas:

Imperial decorum did in fact require that the imperial-royal majesty and splendour be put on show, and for this the most appropriate vehicles were the operas and equestrian ballets given under imperial auspices. The grandest and most lavish of such spectacles were probably those mounted for the wedding of Leopold I and the Infanta Margareta [Margarida Teresa, filha de Filipe IV de Espanha e primeira mulher de Leopoldo I, consorciou-se com o imperador em 1666]. First there was an open-air pageant depicting the strife of the elements, a cosmic war. Duke Charles of Lorraine led the squadrons of the air, Montecucolli (who like Charles held a command in the imperial army) those of fire, Pfalzgraf von Sulzbach those of water. Earth - in green and silver, a pleasure garden with a rose-crowned Flora - was in the care of Prince Dietrichstein. Each element was accompanied by forty knights who led the way to the scene of action. A giant ship brought on the Argonauts and the golden Fleece. A temple of eternity floated down from the clouds to disclose portraits of fifteen emperors from the house of Austria, the young empress in their midst. Then on came the sixteenth, Leopold himself, drawn on the chariot of glory and standing upright in a silver shell, to pay homage to his young wife. The equestrian ballet was given as a prelude to the opera. The piece chosen was the Pomo d'Oro, whose punning title recalls the Goldene Apfel on the Stephansdom which the turks so greatly coveted [refere-se à macã de ouro pertencente à Catedral de Santo Estevão cobiçada pelos turcos quando cercaram Viena em 1683]. The apple which figured in the opera was tle Apple of Discord, which gave an excuse for bringing heaven and hell onto the stage.

The performance was written and talked about for years.

[In Friedrich Heer, The Holy Roman Empire, p. 240.]

(159)

Le roi [D. José I] entretient un ópera italien qui lui coute deux million par an. C'est un spectacle majestueux et véritablement pompeux dont il régale sa cour deux ou trois fois par semaine. Il a fait bâtir à cette occasion une salle de spectacle de toute beauté e de la plus grande magnificence [Real Ópera do Tejo].

[...]

Il y eut deux représentations pendant notre séjour à Lisbonne. Le roi nous fit inviter chaque fois. Il avait recommandé aux principaux seigneurs de sa cour de nous faire les honneurs du spectacle et de nous céder de préférence les bonnes places. Les Portugais, naturellement polis et affables, s'acquittèrent à merveille de cet ordre. L'on joua la Clémence de Titus du celèbre maitre Astasi [Metastasio], le Corneille du théâtre italien.

[...]

Leurs Majestés vivent dans leur cour comme des particuliers [ao invés do que sucede em França, como não deixa de sublinhar]. On ne les voit qu'à l'ópera et par audience quand on veut leur parler

[In Description de Lisbonne extraite du Journal de la Campagne des Vaisseaux du Roy en 1755, par le Chevalier des Courtils, citado por Manuel Carlos de Brito, Estudos de História da Música em Portugal, pp. 112-113.]

...the new theatre [...] surpassed, in magnitude and decorations, all that modern times can boast. On this occasion Perez new set the opera of Allessandro nell'Indie, in wich opera a troop of horse appeared on the stage, with a Macedonian phalanx. One of the king's riding-masters rode Bucephalus, to a march wich Perez composed in the Manege, to the grand pas of a beautiful horse, the whole far exceeding all that Farinelli had attempted [...] at Madrid, for the fitting of which he had unlimited powers. Besides these splendid decorations, his Portuguese Majesty had assembled together the greatest singers then existing.

[In Charles Burney, A general history of music from the earliest ages to the present period (1776-1789), citado por idem, ibidem, p. 114.]

(160)

Na colecção de libretos da Biblioteca da Ajuda vejam-se os números 14, 18, 20, 48, 50, 58, 77, 81, 88, 109, 116, 117, 131, 156, 161, 171, 190, 201, 203, 207, 208 (Aniversário do monarca ou de um membro da família real); 3, 5 (recuperação da saúde do monarca); 82, 125, 141 (Exaltação da realeza); 83 (celebração do nascimento de um príncipe); 125 (Aclamação do soberano); 150 (casamento do príncipe do Brasil D. João com D. Carlota Joaquina).

[Vide Catálogo de libretos da Biblioteca da Ajuda, pp. 21-58.]

A influência da ópera italiana só vem confirmar as importantes incidências políticas das representações operáticas na corte portuguesa de setecentos, já que, no século anterior, a partir do pontificado de Urbano VIII (1623-1644), o belo-canto havia adquirido um indesmentível cunho ideológico:

But the Barberini operas were more than abstract moral lessons; like the frescoes, the operas and other spectacular events acquire a deeper resonance when read in their historical and political context. For example, the production in 1631-1632 of Il Sant'Alessio, which depicts a Roman patrician - admittedly an eccentric one - in his family palace, coincides with Don Taddeo Barberini's [sobrinho do papa Urbano VIII] accession to the office of prince prefect, his occupation of the Quattro Fontane palace in which the opera was presented, and the birth of a son whose blood mingled that of the Barberini with the Roman patriciate [a família Barberini era de origem florentina]. In opera, the culmination of Barberini musical patronage, the allegorical and mythological figures of the possesso [festejo realizado na investidura do papa como bispo de Roma na igreja romana de São João de Latrão], the tapestries, and the frescoed ceilings came to life in the family palaces. Moving, speaking, and singing in costumes and machines rivalling the inventions of the painters and sculptors, they incarnated the program of Urban VIII and his nephews.

[[In Frederick Hammond, Music & spectacle in baroque Rome. Barberini Patronage under Urban VIII, p. 60.]

(161)

Os privados dos reis tinham todo o interesse em imitar o aparato real nos seus palácios e actos públicos. Essa necessidade política, intrínseca à própria ideia de "privança" (acesso privilegiado - quase único - ao contacto directo com o soberano), levava os validos a buscarem riquezas e distinções que os diferenciassem dos outros nobres e os aproximassem da realeza.

Sean excelentes o mediocres políticos [refere-se aos validos espanhóis dos séculos XVII e XVIII], necesitan dar el espectáculo. Su amistad con el rey deriva en lo externo a una verdadera emulación: sus uniformes y galas superan en esplendor a los del monarca, viste a sus criados como a los de la casa real, se hace más inasequible que el proprio rey; coches, queridas, fiestas, preseas, en nada puede ser menos. Se instala lo antes posible en um gran palacio, cuando no en el proprio alcázar real, llegando a usurpar las habitaciones de los infantes y, en algunos casos, la cámara contigua a la de la reina, con puerta o escalera reservada de comunicación. Se lanzan a la caza de titulos de nobleza, de escudos, de condecoraciones. Necesitan honores, dejarse ver, y al mismo tiempo, en gran parte de los casos, procuran, y consiguen, enriquecerse.

[In José Antonio Vaca de Osma, Los nobles e innobles validos, p. 16.]

Esta estratégia política comportava riscos evidentes; acirrava a inveja da fidalguia e, não raro, punha em perigo a amizade do rei (o caso de Fouquet - que nem sequer foi propriamente um "valido" de Luís XIV - é apenas um dos muitos que poderiam ser mencionados). Sugestionado por acontecimentos da história portuguesa, Francisco Rodrigues Lobo avisa em A Corte na Aldeia (1618) os validos e conselheiros régios a agirem com prudência no seu relacionamento com os soberanos, evitando sempre competir com os seus amos em poder e riqueza, pois estes não toleram sentir-se ultrapassados por um súbdito:

Também importa muito que o favorecido, depois de estar na graça do senhor, se lhe não queira igualar ou adiantar por opinião em alguma parte de que ele se preze, nem mostrar-se mais discreto, mais valente, mais benquisto, mais airoso, mais aceito a damas, e em outras partes semelhantes, que é coisa que os reis sofrem muito mal

[Francisco Rodrigues Lobo, Corte na Aldeia, p. 216.]

(162)

A questão da superioridade da nobreza conquistada pelo esforço individual em relação à conferida pela genealogia, ou vice-versa, foi um tema candente no pensamento político português do século XVII, apesar de a polémica estar já latente desde meados da centúria anterior.

[Vide Maria Teresa Cova, Apresentação, in Frei Miguel Soares, Serões do Príncipe, pp. 14-19.]

Camões sintetiza bem este assunto em quatro estrofes do canto oitavo d'Os Lusíadas, revelando as ambições e defeitos dos fidalgos e dos recém-nobilitados referidos no nosso texto. O épico deixa transparecer, no entanto, preferir a nobreza granjeada pelo mérito à herdada, embora para ele o ideal seja as duas qualidades convergirem na mesma pessoa. Contudo, reconhece tratar-se de uma situação pouco comum:

Outros muitos verias, que os pintores/ Aqui também por certo pintariam;/ Mas falta-lhe pincel, faltam-lhe cores:/ Honra, prémio, favor que as artes criam;/ Culpa dos viciosos sucessores,/ Que degeneram, certo, e se desviam/ Do lustre e do valor dos seus passados,/ Em gostos e vaidades atolados.// Aqueles pais ilustres que já deram/ Princípio à geração que deles pende,/ Pela virtude muito antão fizeram,/ E por deixar a casa que descende./ Cegos, que, dos trabalhos que tiveram,/ Se alta fama e rumor deles se estende,/ Escuros deixam sempre seus menores,/ Com lhe deixar descansos corruptores.// Outros também há grandes e abastados./ Sem nenhum tronco ilustre donde venham./ Culpa de Reis, que às vezes a privados/ Dão mais que a mil que esforço e saber tenham./ Estes os seus não querem ver pintados,/ Crendo que cores vãs lhe não convenham,/ E, como a seu contrairo natural,/ À pintura que fala querem mal.// Não nego que há, contudo, descendentes/ De generoso tronco e casa rica,/ Que, com costumes altos e excelentes,/ Sustentam a nobreza que lhe fica;/ E, se a luz dos antigos seus parentes/ Neles mais o valor não clarifica,/ Não falta, ao menos, nem se faz escura;/ Mas destes acha poucos a pintura.

[In Luís de Camões, Os Lusíadas, Canto VIII, 39-42.]

Entre os autores seiscentistas, encontramos um conjunto muito matizado de opiniões sobre este problema. Frei Miguel Soares aceita, em os Serões do Príncipe, que os monarcas possam conceder títulos nobiliárquicos, mas não considera estes nobilitados verdadeiros nobres, porque só a linhagem confere autenticidade à nobreza:

E daqui venho eu a inferir, quanto mais é ser nobre que fidalgo, porque o rei pode fazer fidalgos e dar fidalguia, como cada dia vemos, e não pode fazer nobres: por consistir a verdadeira nobreza, em antiguidade de linhagem (como se mostrara) por dizer o sábio rei D. Afonso X de Castela que qualquer que ganha a fidalguia e nobreza por sua sabedoria, bondade e obras, não é mais excelente do que aquele que é nobre por linhagem.

[In Frei Miguel Soares, Serões do Príncipe, p. 68.]

Na Auréola dos índios e nobiliarquia bracmana (1702), António João Frias não hesita em afirmar a superioridade da nobreza herdada sobre a adquirida:

A nobreza adquirida é louvável, porque a grangeia o mérito; mas a hereditária é de uma excelência mais particular; porque logra o mesmo privilégio por herança; e por esta causa se decretou antigamente pelas leis, que se desse nos actos públicos a precedência às pessoas de sangue esclarecido.

[In António João de Frias, Auréola dos índios e nobiliarquia bracmana, p. 24.]

No Epítome genealógico (1641), Vila Real não vê qualquer inconveniente na nobilitação dos validos e privados dos monarcas, considerando a nobreza adquirida no comércio tão digna quanto a herdada:

Para aumento del comercio, como fundamento principal de las monarquias, sera gran utilidad, introduzir y admitir el principe, a los que le exercitan en los cargos y en las dignidades. No sea negocio, acto contrario para adquirir las honras y las publicas ocupaciones.

[...]

No es indecente la mercancia noble en el consejo, ni han dejado de produzir los negocios senadores expertos e capitanes valerosos. La nobleza que se funda en las riquezas (hablo de las adquiridas por este autorizado medio) no es de menos estimación que la que produce el valor...

[Manuel Fernandes de Vila-Real, Epítome genealógico del eminentíssimo cardenal duque del Richelieu y discursos politicos sobre algunas acciones de su vida pp. 154-155.]

Jerónimo Freire Serrão aconselha, no Discurso Político (1647), os reis a anteporem o mérito à antiguidade da linhagem na escolha dos ministros:

A eleição dos ministros com que os reis hão-de governar os seus reinos, não a devem somente fundar no seu nascimento, e sangue de seus pais, e avós, porque este não é o que ensina, e revela o que só a graça de Deus reparte...

[In Jerónimo Freire Serrão, Discurso político, p. 365.]

(163)

O evemerismo defende a teoria de que toda a divindade é de origem humana - os deuses são grandes personagens históricos (reis, príncipes, guerreiros, artistas...) que adquiriram poderes sobre-humanos (1.) -, tendo sido desenvolvido pelo mitógrafo grego Evémero de Messénia numa utopia intitulada Escrita Sagrada (redigida cerca de 300 a.C.). Ao adoptar esta concepção o Iluminismo recuperou, em toda a sua genuinidade, o conceito clássico de deificação e heroização (2.), demarcando-se das críticas dirigidas pelos cristãos ao paganismo das teses evemeristas (1.) e, também, do carácter transcendental que o cristianismo veio mais tarde a atribuir ao ideal do "Cristo-herói":

1.

Pochissimi sono i frammenti dell'originale greco a noi pervenuti [refere-se à Escrita Sagrada de Evémero de Messénia]; piú numerosi quelli trasmessici nella traduzione o elaborazione di molti autori latini, da Ennio a Lattanzio e a S. Agostino, giacché l'evemerismo, ossia la concezione allegorica della mitologia, che intendeva spiegare l'origine degli dei con l' apoteosi di re e uomini famosi in riconoscimento dei benefici arrecati ai loro popoli o ai loro concittadini, dapprima accolto in Roma con qualche ostilitá nel cosiddetto circolo degli Scipioni, divenne col tempo credenza comune, cui si rifecero anche alcuni Padri della Chiesa nella polemica contro il paganesimo.

[D. Giordano, Evemero e Evemerismo, in Enciclopedia Filosofica, vol. 3º, p. 412.]

2.

A tendência dos Romanos era imaginar deuses em toda a parte, nas encruzilhadas, nos campos, nos corredores das casas, e, claro, no âmago da vida cívica. No entanto, esta religião pública e privada, que marca a vida quotidiana, de rito em rito, de escrúpulo em escrúpulo, não tem muito a ver com a mitologia. De facto, não implica a existência de mitos no sentido mais profundo do termo. É em vão que procuramos, na antiga cultura romana (e mesmo nas fontes etruscas dessa cultura), grandes desenvolvimentos genealógicos, ciclos de feitos divinos, uma narração completa e circunstanciada que proponha, afinal, e de forma simbólica, uma explicação geográfica e histórica do mundo. Desde muito cedo, como Georges Dumézil demonstrou, os Romanos aboliram a fronteira entre o tempo dos deuses e o dos homens, ao historicizarem os seus mitos."

[In Jacques Gaillard, Introdução à literatura latina. Das origens a Apuleio, p. 16.]

(164)

...cumpre tomar tento com a história antiga e seus exemplos, que a não traduzam à letra e queiram ser cegos imitadores do que para os nossos hábitos e modo de ser hodierno é impraticável: não tenhamos Carlos XII querendo fazer de Alexandre Magno em nossos tempos prosaicos. A história tem seu romance como as novelas; e a exaltação do maravilhoso verdadeiro pode fazer Quixotes como o fingido.

[In Almeida Garrett, Da educação, in Obras Completas, vol. 3º (Escritos Diversos. Da Educação) p. 258.]

(165)

Esta faceta do problema tem sido melhor entendida, como é compreensível, pelos investigadores brasileiros:

Objectivava-se o poder do Rei distante pelo seu carisma e glória, mediante a explicitação das autoridades coloniais. Somente o Rei divinizado estaria acima de tudo e de todos, de qualquer desordem ou tensão interna. Apenas o mito do monarca poderia actuar como mantenedor da ordem colonial, da ordem dos monopólios e da obediência, mas também dos rituais, cerimónias e festas que possibilitavam permanecer vivo, ligado e eficaz o tecido social formado por colonizadores, colonos e colonizados, mesmo com a agitação interna daquela cidade [Rio de Janeiro] tão conflituosa e agitada.

[In Rodrigo Bentes Monteiro, O teatro da colonização: a cidade do Rio de Janeiro no tempo do conde de Bobadella (1733-1763), in A Festa, vol. 1º, p. 320.]

No Portugal rural o afastamento do monarca também infundia nos súbditos uma grande curiosidade e deferência para com a realeza, o que favorecia a mitificação desta. No início deste século, o carácter sobrenatural da pessoa do rei estava, ainda, bem arraigado no campesinato pobre e analfabeto, como o revela um pitoresco episódio acontecido em Ferreira do Zêzere quando D. Carlos correspondeu ao anseio da plebe local de o conhecer em pessoa:

Falava-se por todo o concelho e arredores da presença do Rei D. Carlos, mas o estranho é que ninguém o via, o que não só deixava transparecer alguma pena, como provocava interrogações de variada ordem que começaram a trazer algumas preocupações às entidades oficiais locais.

E tendo como inspiração o adágio para grandes males, grandes remédios, os interessados decidiram que a situação se resolveria com a presença do Rei junto do povo.

[...]

O povo, entusiasmado com o evento e ávido de conhecer o Rei, correu às centenas ao local lindamente engalanado e manteve-se por várias horas de pé à espera de Sua Alteza Real.

E quando os tambores, os búzios e as trombetas anunciaram a sua presença, toda a gente levanta a cabeça e fixa o olhar na janela a fim de ver nela aparecer o ilustre Rei D. Carlos.

Mas eis que quando ele surge e se mostra, há algumas vozes que exclamam com algum espanto:

- Oh! Afinal ele é um homem!

[In Sá Flores, Lendas, contos e poesia de Ferreira do Zêzere, pp. 15-16.]

(166)

Entendo, pois, que a soberania não é o resultado da força e vontade de todos; é um reconhecimento da vontade divina, que nos convida a ter um superior nos negócios civis, assim como o temos e necessitamos nos negócios que dizem respeito ao espiritual. Também por este motivo, que me serve de grande fundamento, me persuado que, dizendo o Evangelho. e o senso íntimo de cada um, que quem resiste ao poder secular resiste ao poder de Deus, é fácil de inferir que a autoridade do rei lhe vem de Deus, e que a sociedade designa e como que propõe aquele, em que se deposita este sagrado carácter.

[In Fernando Teles da Silva Caminha e Meneses (3º marquês de Penalva), Dissertação a favor da monarquia, pp. 36-37.]

(167)

In Diogo de Teive, Épodos que contém sentenças úteis a todos os homens, às quais se acrescentam regras para a educação de um bom príncipe, p. 145.

(168)

Pois assim, quando esse bandido, esse traidor, Bolingbrooke - que até agora folgou nas trevas enquanto nós percorríamos os antípodas -, não veja elevar-nos no nosso trono, o oriente, as suas traições fixar-se-ão envergonhadas no seu rosto, incapazes de encarar a luz do dia, e a tremer assustadas do seu pecado. Toda a água do encapelado e rude mar não é suficiente para lavar os sacros óleos de um rei ungido; o alento dos humanos não pode depor o eleito enviado do Senhor. Porque por cada homem que Bolingbrooke constrangeu a erguer uma arma criminosa contra a nossa áurea coroa, tem Deus a soldo celestial um anjo glorioso para o seu Ricardo. Portanto, se os anjos combatem, os fracos homens têm de cair: o Céu sempre defende o direito.

[William Shakespeare, Vida e morte de el-rei Ricardo II, p. 99.]

(169)

Da cabeça arranco este pesado peso [a coroa], da mão, este insustentável ceptro, e do coração o orgulho de o empunhar como rei. Com as minhas próprias lágrimas lavo os óleos que me ungiram; com as próprias mãos cedo a coroa; com os lábios próprios renego o meu consagrado poder, e com o meu próprio alento me desligo de todos os deveres.

[In idem, ibidem, p. 141-142.]

(170)

Para Bossuet, a realização das predições proféticas veio provar que a história dos impérios serve basicamente a Igreja cristã. É verdade que Deus não anuncia todos os dias aos seus profetas a Sua intenção de criar ou derrubar reis e monarquias. Mas havendo-o feito tantas vezes naqueles grandes impérios de que temos vindo a falar [refere-se aos impérios da Antiguidade], Ele mostra-nos com semelhantes exemplos famosos, como age em relação a todos os outros, e ensina aos reis estas duas grandes verdades fundamentais: primeira, que é Ele que forma os reinos a fim de os dar a quem lhe aprouver; e segunda, que Ele sabe como torná-los subservientes, no seu próprio tempo e ordem, aos desígnios que ele tem para o seu povo. E mesmo que considerássemos esta progressão dos impérios a uma luz mais humana, há muito que aprender com este espectáculo. Tal como os imperadores, também os impérios morrem - uma bela lição sobre a vaidade e grandeza humana - pois que mais nos poderia ensinar a terrível destruição de todos os esforços humanos a não ser a inconstância básica e a agitação de todas as coisas humanas, a sua inerente mortalidade e irreparável fragilidade?

[In Karl Lowith, O Sentido da História, p. 142-143]

 (171)

Leia-se todo o capítulo nono - Em que se mostra que os senhores devem especialmente fazer bem e mercês - cujo começo é o seguinte:

 Quanto a coisa é mais chegada à fonte de que procede alguma virtude geral, tanto ela deve haver maior participação das suas virtuosas condições. E pois os senhores são mais chegados a Deus que os outros homens. E não entendamos esta chegança em estado natural, em que todos somos iguais, nem em estado espiritual em o qual cada um é mais perfeito, segundo que mais ama a Deus, mas em o estado moral, que pertence à governança do mundo, possuem os príncipes singular perfeição. E portanto eles devem receber especial influência para que ponham em obra os autos das benfeitorias.

 [In Infante D. Pedro, O livro da Virtuosa Benfeitoria, in Obras dos Príncipes de Avis, p. 578.]

 (172)

É tão certo serem falsos os contentamentos do mundo, que na morte se vem a conhecer a substância que tiveram, e a pouca dura com que permaneceram, sendo o prazer tão ligado com o pesar, que andam sempre unidos para maior tormento da prosperidade, que se alcança e nisto param as esperanças de o mundo, a riqueza dele, as glórias que mostra, a valia, que dá, havendo homens, que com os fumos do pensamento imaginam que são verdades o que são doidices, e para acrescentarem os deleites, e passatempos da vida, buscam modos com que autorizem pecados com razões contrafeitas em tanto, que muitas vezes perdem a Deus, por não perderem o contentamento, que lhes dá o costume.

 [In Luís Torres de Lima, Avisos do Céu, Sucessos de Portugal, 4ª ed. (1761), vol. 2º, p. 202.]

 (173)

Que a morte toca arma a cada hora, e a cada momento: que o mais que o mundo dá, e promete, são sombras falsas, que a flor cai, a folha seca-se, como diz o santo Job, e por fim tudo vai parar na morte.

O rei, o pastor, o alto o baixo, o grande, o pequeno, o rico, o pobre, o valido, o contente, o descontente, o triste, o alegre, o prudente, o néscio, o ministro, e o pretendente e tudo o mais. E a este mar oceano vão ter os rios, as fontes, os ribeiros, e se misturam papas, imperadores, reis, e príncipes; sendo o que se deve cuidar de dia, e noite.

 [In idem, ibidem, p. 280.]

 Esta obra, de redacção um tanto atabalhoada, obteve um sucesso assinalável, tendo sido reeditada em 1654, 1722 e 1761. O seu conteúdo dirigia-se fundamentalmente aos príncipes e seus ministros, como se lê na Aprovação do Paço constante na terceira edição:

 Por tudo me parece digno reimprimir o livro: e verdadeiramente se devia estampar no coração dos príncipes, e seus ministros. No dos príncipes, para que instruídos com a cristã política daqueles documentos, e avisados com a fatalidade destes sucessos [refere-se aos trágicos eventos ocorridos na regência de D. Catarina e no reinado de D. Sebastião que conduziram à perda da independência], aprendam a governar como homens, que enfim hão-de morrer: como sendo advertido, reconheceu um dos maiores Monarcas do Mundo. Momento mori scio me hominem.

 [In Manuel Azevedo Soares, Aprovação do Paço, in Luís Torres de Lima, Avisos do Céu, Sucessos de Portugal, 3ª ed. (1722), vol. 2º, p. X.]

 A supressão deste parecer na quarta edição tem um significado político evidente. O pombalismo, sumamente empenhado na exaltação da realeza, dificilmente poderia tolerar uma aprovação régia (assinada no reinado precedente) onde se admitia uma imagem excessivamente humanizada - leia-se mortal - da pessoa real.

O patrocínio da republicação da obra de Luís Torres de Lima, aliás, só pode ser atribuída aos círculos cortesãos avessos ao marquês de Pombal. Note-se que a impressão foi custeada pelo quarto duque de Cadaval - D. Nuno Caetano Álvares Pereira de Melo -, um dos personagens mais proeminentes da oposição nobiliárquica ao primeiro-ministro de D. José I e, convém recordar, casado com D. Leonor da Cunha (precisamente no ano de 1761), filha dos condes de S. Vicente e dama da rainha D. Mariana Vitória, uma das mais ferozes opositoras de Sebastião José de Carvalho e Mello, como nos diz o barão de Comartin em 1798:

 Elle avait une grande aversion pour M. de Pombal; mais elle n'osait la faire éclater; car ce ministre était plus puissant qu'elle et punissait sévèrement ses ennemis, fussent-ils même du parti de la reine. On rapporte, au sujet de cette animosité, un trait assez singulier. Je ne le garantirai pas, quoi qu'il m'ait été attesté par des personnes très-dignes de foi.

Lorsque le roi allait à Salvaterra, ou dans d'autres maisons de plaisance, les affaires obligaient souvent le marquis de Pombal de rester à Lisbonne. Ce ministre avait un frère nommé D. João de Carvalho, à qui il avait fait obtenir le charge de grand-inquisiteur et qui lui était absolument devoué. Il l'envoiait à la cour, pour éspier les actions de la reine, que sa politique lui faisait redouter. La reine, qui était instruite du rôle que Carvalho jouait auprès d'elle, voulut se débarrasser de cet espion incommode. Elle le fit appeler dans sa chambre; il y entra: on ne l'a plus vu depuis. Suivant les versions les plus avérées elle le tua avec un mousqueton de chasse.

 [In Pierre Marie Felicité Dezoteux (Barão de Comartin), Voyage du ci-devant duc du Châtelet en Portugal, pp. 92-93.]

 (174)

Os títulos dos cinco parágrafos do capítulo X do Livro I são bem elucidativos sobre o teor geral das opiniões deste franciscano nesta matéria:

 Capítulo X - O príncipe há-de ter sempre diante dos olhos como Deus é absoluto Senhor zelador de sua glória: e dá ou tira reinos, quando lhe parece, pendendo tudo da sua vontade, e divina providência.

Parágrafo 1º - A Deus autor de toda a bondade se devem atribuir os aumentos das criaturas e sucessos da sua prosperada fortuna.

Parágrafo 2º - Motivo é de seu dano, quem ao próprio merecimento atribui os bens, que goza.

Parágrafo 3º - Presunções de luzimentos, eclipses costumam ser a resplendores da fama.

Parágrafo 4º - Admirável se mostra o poder e providência de Deus em humilhar uns, e engrandecer a outros.

Parágrafo 5º - Impossível é prevalecer contra os decretos de Deus a indústria, e forças do poder humano, quando na tal acção mostra o pouco que alcança.

 [Vide Frei Manuel dos Anjos, Política predicável e doutrina moral do bom governo do mundo, pp. 18-19.]

 (175)

Também admiro como as acções dos que regem os impérios todo o mundo as observa, e as julga com o maior rigor, supondo-os com mais forças, e neles juntas quantas perfeições a natureza repartiu por todos os homens do universo, sem reflectir que suposto sejam semideuses as majestades, também as rege o influxo infinito, que as sujeita a impossibilidades, e embaraços...

 [In Teresa Margarida da Silva e Orta, Aventuras de Diófanes, imitando o sapientíssimo Fénelon na sua viagem de Telémaco, Livro V, p. 204]

 (176)

Alguns dos sonetos desta obra põem em evidência a submissão que os reis devem prestar à majestade divina:

 Emblema II - Senhor de tudo é só Deus verdadeiro [...] Monarcas, que empunhais ceptros vaidosos/ Fazei por conhecer com sábio estudo,/ A quem vos fez no mundo poderosos.

Emblema III - O modelo dos príncipes soberbos [...] Ah não empunhe algum ceptro endeusado,/ Por que em pena o não lance no profundo,/ Do céu o justo fogo fulminado.

Emblema IV - Os reis nas mão de Deus são como pelas [...] Se esta visão medonha, vos aterra,/ Tremei ò altos príncipes de susto,/ Que ainda a cair venhais do trono em terra.

 [In Francisco António de Novaes Campos, Príncipe Perfeito, p. 11 e 15]

 A ilustração do vigésimo quarto emblema mostra Deus coroado a ensinar os reis à sua volta. Em cima lê-se a frase latina Deus quos erigit, dirigit, traduzida por Deus instrui os monarcas, que levanta.

Num dos versos do soneto que acompanha este emblema lê-se:

 Assim os que podeis dar leis ao mundo,/ Aprendei, que a suprema Divindade,/ Com saber vos ensina alto e profundo.

 [In idem, ibidem, p. 55.]

 (177)

Vide Cartas de reis e imperadores e filósofos gentios e de outros príncipes infiéis antigos e modernos [Ver Anexo 7].

 (178)

A l'égard des étrangers, dans un État qu'ils voient florissant d'ailleurs et bien réglé, ce qui se consume en ces dépenses qui peuvent passer pour superflues, fait sur eux une impression très avantageuse de magnificence, de puissance, de richesse et de grandeur...et fait juger avantageusement, par ce qu'on voit, de ce qu'on ne voit pas.

 [In Luís XIV, Mémoires, citado por Marie-Christine Moine, Les fêtes à la cour du Roi Soleil (1653-1715), p. 136.]

 (179)

A advertência feita aos príncipes sobre as suas fraquezas humanas e a periclitância do seu poder, aparece-nos na generalidade dos pensadores escolásticos. Mesmo Maquiavel, por muitos considerado um crítico das concepções político-religiosas tradicionais, mostra no Príncipe como a "Fortuna" se assemelha à águia que eleva a presa nos ares para a deixar despenhar-se desde as alturas.

Também Boccacio reflectiu sobre a influência da sorte no destino dos príncipes. Nos frontispícios das duas edições castelhanas da sua obra intitulada Cayda de Principes, datadas de 1495 e 1552, aparecem duas gravuras muito parecidas onde podemos ver a "Fortuna" movendo a sua roda e nesta, em lugar dos alcatruzes da nora, aparecem quatro reis. O primeiro está em cima e tem uma legenda que diz reino; o segundo, à direita deste e em posição de subir, diz reinarei; o terceiro, do lado oposto e a descer, diz reinei; o quarto, colocado em baixo, diz estou sem reino. [Fig. 84]

 [Vide Historia ilustrada del libro español. De los incunables al siglo XVIII, pp. 34 e 107.]

 Na lírica medieval e renascentista, segundo diz Albin Eduard Beau, as arbitrariedades da fortuna servem de pretexto aos poetas, em particular nos poemas dedicados aos falecimentos régios, para recordar a condição frágil e instável da dignidade e do poder da realeza, pela fortuna acariciados e destruídos, e as peripécias bruscas dos grandes destinos, a inconstância do poder e dos triunfos dos reis, pela fortuna elevados e derrubados.

 [In Albin Eduard Beau, A realeza na poesia medieval e renascentista portuguesa, in Boletim de Filologia, tomos XV e XVI, fascículos 3 e 4, p. 203.]

(180)

Este mortal despojo, ò caminante/ Triste horror de la Muerte en quien la Araña/ Hilos anuda, i la inocencia engaña,/ Que à romper lo sutil no fué bastante./ Coronado se viò, se viò triunfante/ Con los trofeos de una i otra hazaña;/ Favor su risa fué, terror su saña,/ Atento el orbe a su real semblante./ Donde antes la sobervia, dando leyes/ A la Paz y à la Guerra, presidia,/ Se prenden oi los viles animales./ Que os arrogais ò principes, ò reyes,/ Si en los ultrajes de la muerte fria,/ Comunes sois con los demás mortales?

 [In Saavedra Fajardo, Idea de un principe politico-cristiano representada en cien empresas, p. 753.]

 O costume de terminar as obras dirigidas à formação política do príncipe com uma reflexão sobre a morte, era corrente em Espanha desde finais de quinhentos. Em 1596 o jesuíta Juan de Torres remata a Primeira parte de la philosofia moral de principes (a edição lisboeta data de 1602) com um humilladero y desengaño de lo que es mundo y mando temporal, para que nadie se fie mucho de cosa tan flaca, cuyo conocimiento es la clave con que se abre la puerta al bien, y se cierra a todo mal: es la llave deste edificio que hemos fabricado de la vida Real, hermoso en lo de fuera, pero verdaderamente muy peligroso en lo interior.

 [In Juan de Torres, Breve discurso de lo que se contiene en esta obra, in Primera parte de la philosophia moral de principes, nº 25, p. XVI.]

 (181)

Je suis un homme mortel comme les autres...et j'ai été fait chair (c'est à dire l'infirmité même) dans le ventre de ma mère. Ma naissance m'a jetté, et comme exposé sur la terre: j'ai respiré le même air que tous les autres mortels, et comme eux j'ai commencé ma vie en pleurant: on m'a nourri dans des linges avec de grands soins. Les rois n'ont point un autre commencement: tous les hommes ont entré dans la vie de la même manière, et ils la finissent aussi par un même sort.

 [In Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture Sainte, p. 597]

 (182)

Quel est donc, lui dit-il [Telémaco], votre malheur? Qui étiez-vous sur la terre? - J'étais, lui répondit cette ombre, Nabopharsan [nome imaginário de consonância babilónica] , roi de la superbe Babylone. Tous les peuples de l'Orient tremblaient au seul bruit de mon nom; je me faisais adorer par les Babyloniens dans un temple de marbre, où j'étais représenté par une statue d'or, devant laquelle on brulait nuit et jour les plus précieux parfums de l'Éthiopie. Jamais personne n'osa me contredire sans être aussitôt puni. On inventait chaque jour de nouveaux plaisirs pour me rendre la vie plus délicieuse. J'étais encore jeune et robuste: hélas que de prospérités ne me restait-il pas encore à gouter sur le trône! Mais une femme que j'amais et qui ne m'aimait pas m'a bien fait sentir que je n'étais pas dieu. Elle m'a empoisonné. Je ne suis plus rien. On mit hier, avec pompe, mes cendres dans une urne d'or; on pleura; on s'arracha les cheveux; on fit semblant de vouloir se jeter dans les flammes de mon bucher, pour mourrir avec moi. On va encore gémir au pied du superbe tombeau, où l'on a mis mes cendres. Mais personne ne me regrette. Ma mémoire est en horreur même de ma famille, et ici-bas je souffre déjà d'horribles traitements.

Télémaque, touché de ce spectacle, lui dit: Étiez-vous véritablement heureux pendant votre règne? Sentiez-vous cette douce paix sans laquelle le coeur demeure toujours serré et flétri au milieu des délices? - Non, répondit le Babylonien. Je ne sais même ce que vous voulez dire.

 [In Fénelon, Les aventures de Télémaque, pp. 306-307.]

 As semelhanças com Luís XIV não são mera coincidência.

 (183)

Enfin Télémaque aperçut les rois qui étaient condamnés pour avoir abusé de leur puissance. D'un côté, une Furie vengeresse leur présentait un miroir qui leur montrait toute la difformité de leurs vices [...].

On les entend gémir dans ces profondes ténèbres, où ils ne peuvent voir que les insultes et les dérisions qu'ils ont à souffrir. Ils n'ont rien autour d'eux qui ne les repousse, qui ne les contredise, qui ne les confonde. Au lieu que sur la terre ils se jouaient de la vie des hommes, et prétendaient que tout était fait pour les servir, dans le Tartare, ils sont livrés à tous les caprices de certains esclaves, qui leur font sentir à leur tour une cruelle servitude.

 [In idem , ibidem, pp. 312-314.]

 A descrição de Fénelon sobre a angustiante situação dos maus reis no Tártaro, não é de todo original. Na primeira metade do século XVII, no El alguacil endemoniado, o escritor madrileno Quevedo (1580-1645) também já aludira ao lastimável estado em que se achavam no inferno os monarcas pecadores:

Hay reyes en el infierno? - pregunté, y satisfizo a mi duda diciendo:

- Todo el infierno es figuras [impostores, arrogantes...], y hay muchos porque el sumo poder, libertad y mando les hace sacar a las virtudes de su medio y llegar los vicios a su extremo; y viéndose con la suma reverencia de sus vasallos, y con grandeza opuestos a dioses, quieren valer punto menos y parecerles. Tienen muchos caminos para condenarse, y muchos que los ayuden, porque uno se condena por la crueldad y matando y desterrando los suyos, es una ponzoña coronada y una peste real de sus reinos. Otros se pierden por la codicia, haciendo amazonas sus villas y ciudades a fuerza de grandes pechos [impostos], que en vez de criar, desustancian. Otros se van al infierno por terceras personas, y se condenan por poderes, fiándose de infames ministros; y es gusto verlos penar porque, como bonzales [negros recém-escravizados] en trabajos, se les dobla el dolor en cualquier cosa."

 [In Francisco de Quevedo, Sentencias. De la mundana falsedad y las vanidades de los hombres, pp. 81-82.]

 (184)

Télémaque s'avança vers ces rois [refere-se aos bons], qui étaient dans des bocages odoriférants, sur des gazons toujours renaissants et fleuris. Mille petits ruisseaux d'une onde pure arrosaient ces beaux lieux et y faisaient sentir une délicieuse fraicheur; un nombre infini d'oiseaux faisaient résonner ces bocages de leur doux chant...

 [In idem , ibidem, p. 317.]

 (185)

O futuro Luís XV, acompanhado pela governanta, Mme. de Ventadour, entrou na câmera real e abeirou-se do leito do rei moribundo. Luís XIV abraçou-o e disse-lhe as seguintes palavras que muito impressionaram o pequeno delfim:

 - Mon enfant, vous allez être un grand roi. Ne m'imitez pas dans le gout que j'ai eu pour les bâtiments, ni dans celui que j'ai eu pour la guerre; tâchez, au contraire, d'avoir la paix avec nos voisins. Rendez à Dieu ce que vous lui devez; reconnaissez les obligations que vous lui avez; faites-le honorer par vos sujets, ce que je suis assez malheureux pour n'avoir pu faire.

 [Citado por Michel Déon, Louis XIV par lui-même, p. 336.]

 (186)

Là habitaient tous les bons rois qui avaient jusqu'alors gouverné sagement les hommes. Ils étaient séparés du reste des justes. Comme les méchants princes soufraient, dans le Tartare, des supplices infiniment plus rigoreux que les autres coupables d'une condition privée, aussi les bons rois jouissaient, dans les champs Élysées, d'un bonheur infiniment plus grand que celui du reste des hommes qui avaient aimé la vertu sur la terre.

 [In Fénelon, Les aventures de Télémaque, pp. 316-317.]

 (187)

A máxima da imortalidade do rei em França não é uma "inovação" teórica da época de Luís XIV. A rotura com a tradição medieval deu-se na segunda metade do século XVI (vejam-se as opiniões díspares de Grassailles e Bodin, formuladas no final da década de trinta e em meados da de setenta, respectivamente), quando o prestígio do poder real francês era duramente posto à prova nos trágicos acontecimentos das Guerras de Religião. A partir de então, a generalidade dos juristas franceses não duvidaram da veracidade deste axioma político:

 Le premier auteur français chez qui je l'ai trouvée est Jean Bodin. Dans ses Six Livres de la République (1576), Bodin fait allusion au fait que le roi de France dispose du pouvoir effectif dès la mort de son prédécesseur, et il écrit: Car il est certain que le Roi ne meurt jamais, comme l'on dit. Ce comme l'on dit semble montrar qu'à cette époque déjà, l'expression était proverbiale et l'on peut affirmer sans grand risque que, parmi les juristes du XVIe siècle au moins, elle était couramment employée pour signifier la continuité de la souveraineté.

[...]

Dans l'ensemble, les juristes français ne paraissent pas avoir profité très souvent de la distinction utile entre le corps naturel du roi et sa dignité. L'un des rares à le faire fut Charles de Grassailles [no Regalia Franciae libri duo, publicado em 1545], qui écrivit dans les années 1530: le roi de France a deux bons anges comme gardiens; un en raison de sa personne privée, et l'autre en raison de sa dignité royale.

 [In Ralph E. Giesey, Le roi ne meurt jamais, p. 269.]

 Para o historiador francês Jean-Paul Roux teria sido o cronista Jean de Sainte-Agathe o primeiro a defender a imortalidade da realeza em França, ao escrever numa história do reinado de Luís XII a frase Mort est le roi Charles, vive le roi Louis (destinada a mostrar que a transmissão do poder real se processava sem qualquer interrupção), sem dúvida muito próxima da célebre frase Le roi est mort, vive le roi!, gritada pelo arauto da corte logo após o falecimento de um monarca francês.

 [Vide Jean-Paul Roux, Le roi. Mythes et symboles, p. 266.]

 (188)

A suprema e mais sublime representação da realeza e do império, na obra de Gil Vicente, [...] encontra-se na Barca da Glória. Reclamados pelo Diabo los grandes de alto estado, aparecem, entre eles o Rei e o Imperador levados pela morte, por ter expirado o tempo que Deus lhes destinou, e lamentam, o primeiro, a fortuna perversa escura (OC II 138), e o segundo, em vida quasi temido por Dios, os estraños males que dá a vida de engaños,/corta, ciega, triste, amara (ib 143 e sg.). Expostos às invectivas do Diabo, são ameaçados pelos horrores do inferno que os esperam, ao Rei, por ter sido adorado em vida sem se lembrar de ser de tierra, con los grandes alterado,/ de los chicos descuidado,/ fulminando injusta guerra (ib. 138 e segs.), e ao Imperador, por ter usado crueldad/ y infinito desvario e por pertencer àqueles mas altos estados/ que vivieron adorados,/ sus hechos e sus figuras;/ y no dieron,/ en los dias que vivieron, / castigo a los ufanos,/ que los pequeños royeron,/ y por su mal consintieron/ cuanto quisieron tiranos (ib. 144 e sg.). Humilhando-se, contritos e penitentes, para serem salvos das torturas infernais, a sua humilhação toca o extremo quando, virados para os Anjos e abandonados por eles, nesta suprema provação da sua fé, ao verem ser-lhes negada a graça divina, não deixam de implorar, prostrados, a clemência do Salvador, que acaba por os levar consigo.

 [In Albin Eduard Beau, A realeza na poesia medieval e renascentista portuguesa, in Boletim de Filologia, tomos XV e XVI, fascículos 3 e 4, p. 217-218.]

 (189)

O Rei há-de conhecer que é homem, coisa que raramente na fraqueza da nossa humanidade se acha [...]. Felizes são os Príncipes que fazem justiça, que se lembram que são homens, que são amigos da paz, que procuram com sua potência a dilatação do culto divino, e a fazem serva da majestade de Deus, que são fáceis em perdoar e tardos em se vingar, e amam mais que o da terra aquele reino onde se não teme competência de outro rei. Santo Agostinho fala a este propósito divinamente, a quem remito o leitor.

 [In Frei Amador Arrais, Diálogo V - Das condições e partes do bom príncipe, in Diálogos, p. 200.]

 (190)

No discurso da aclamação de D. Afonso VI proferido em 1656, o orador defende a ideia de que a morte de um soberano marca o início da sua imortalidade:

 Sem razão se queixa o género humano da natureza não isentar da morte um sujeito quase divino, que traz sempre o rosto no céu em sinal da sua preeminência, quando a vontade que é só o bem do homem, fica imortal. O morrer, antes é benefício da natureza porque assegura a glória da virtude, acabando-se os riscos de cair no infalível de haver perseverado; e nascendo os aplausos só da justiça, pois nem a morte os pode sepultar, nem a adulação serve aos mortos. Por isso os panegíricos nas exéquias de um varão ilustre nunca são tristes para celebrarem sua imortalidade referem suas acções e não há coisa mais indigna de tristeza que a relação das acções generosas. Quem chorar em sua morte não deverá alegrar-se em sua vida, pois a via tão sujeita à causa das lágrimas, não morrerá. Se não fora mortal, e se chorarmos porque o era não teremos razão, pois já deixou de ser o que não queríamos e começou a ser o que queremos.

 [In D. António de Sousa Macedo, Fala que fez D. António de Sousa Macedo no juramento ... de D. Afonso VI ... em 15 de Novembro de 1656, fl. 219.]

 Em 1798, num panegírico feito à memória de D. José I, o autor afirma que a morte do rei apenas se distingue da dos seus vassalos por imortalizar as suas acções:

 O simples homem é verdadeira imagem de Deus incriado. Como não o será da omnipotência o rei? Para dirigir suas acções depende o homem da sociedade, vive sujeito, reconhece por lei a vontade de um príncipe. O rei tem absoluto império sobre esse homem e suas acções. Em nada o homem se lhe assemelha por vassalo; em tudo o rei o excede por príncipe, e por senhor. Só o Deus Imortal, que distingue dos outros homens o príncipe, com eles o iguala, quando lhe apraz, e reduz a diferença aos simplicíssimos termos da morte e sepultura, do juízo e eternidade. Aqui estremecem rei, e vassalo. A morte é a mesma na choupana, que no palácio; a sepultura aposenta no horror das suas trevas ora o tosco burel, ora a roçagante púrpura, com a mesma igualdade é indulgente ao severo o juízo, é feliz ou desgraçada a eternidade para o pastor, que para o príncipe. Mas, pura virtude do heroísmo, só tu imortalizas a memória do soberano, e só tu nos fazes julgar bem-aventurado o seu fim. E esta só ideia pode abrandar a justa saudade, que como herança lutuosa nos deixou o príncipe da nação, da qual fora antes pai amoroso, que senhor absoluto, e da qual aceitava melhor terníssimos respeitos de filhos, que violentos tributos de vassalos.

 [In José Anastácio da Costa e Sá, Panegírico à imortal memória do senhor rei D. José I, fl. 10-10v.]

 (191)

Vide Frei Manuel dos Anjos, Política predicável e doutrina moral do bom governo do mundo, p. 531.

 Antigo é nas majestades, e púrpuras o descuido de se considerarem sujeitas ao comum remate, e ordinário fim dos outros homens, como se o acidente da dignidade lhes comutara o próprio, e essencial da natureza. Pelo que lhes diz São Gregório Nazianzeno: Vós os que sois grandes, e estais sublimados nos tronos, e lugares altos, não vos faça o poder insolentes e soberbos, nem julgueis as coisas corruptíveis por imortais, e eternas.

 [In idem, ibidem, p. 534.]

 (192)

Maravilhas obraram em seu governo os que fazendo o discurso da brevidade da vida empunham os ceptros, sendo este um dos mais evidentes sinais de serem reis, que por ordem de Deus ocupam a dignidade. Mão real se chama de ordinário o poder dos príncipes; pelo qual dizia São Gregório Nazianzeno aos imperadores, que todo o mundo à sua mão estava sujeito. Pois segundo isto antes que Deus cometesse ao príncipe Moisés o governo do seu povo, lhe disse: Mitte manum tuam in sinum tuum. Quam cum intulisset in sinum provulit leprosam instar nivis. Que razão haveria, para que metendo a mão no peito permitisse Deus que lhe saísse leprosa? Parece que foi, para que em sua própria mão tivesse estampada a contínua lembrança da morte, e do coração, e peito lhe procedesse tão saudável memória, de modo que não aplicasse a mão e poder a negócios particulares, ou públicos, sem ter quem lhe advertisse que era mortal

 [In idem, ibidem, p. 533.]

 (193)

Se assim como dos ceptros, e das pessoas é inseparável a majestade, o fora também a fortuna, não veríamos com mágoa no capítulo presente um príncipe sucessor de um reino poderoso, rico, e elevado ao maior auge da felicidade, reduzido a uma fatal ruína.

 [In D. António Caetano de Sousa, História genealógica da casa real portuguesa..., tomo III, livro IV, cap. XVII, p. 345.]

 Mais adiante, reportando-se à execução em Évora no dia 20 de Junho de 1483 de D. Fernando II (3º Duque de Bragança) - ordenada pelo rei D. João II -, D. António Caetano de Sousa cogita novamente sobre o desditoso fim de muitos príncipes:

 Não se eximem os príncipes de padecerem como os mais homens as adversidades da fortuna, conspirando contra eles as desgraças, sem que a grandeza do nascimento, nem o poder, com que tanto se distinguem, os livre do precipício, em que os lança seu fatal destino, porque no grande teatro do mundo se mudam as cenas com a mesma facilidade, e ligeireza, com que o costumam fazer os cómicos nas suas representações, como nos mostrará logo a presente história.

 [In idem, ibidem, tomo V, livro VI, cap. VII, p. 233.]

 (194)

Exercendo estas, e outras muitas virtudes o nosso fidelíssimo rei e senhor Dom João V, e gozando os vassalos portugueses a felicidade de tão justo, e pacífico governo; no dia 10 de Maio de 1742 foi S. Majestade acometido vigorosamente de uma forte paralisia, com a qual se julgou evidente o perigo da vida. Logo como rei fidelíssimo recorreu aos sacramentos da Igreja, fazendo muitos actos de verdadeiro católico, e invocando com orações pias os santos da sua devoção. Dilatou-se a enfermidade por espaço de oito anos, em cujo tempo é indizível a paciência com que sofria tão rigorosa moléstia, e são inexplicáveis as dores, que esta lhe causava; até que chegou o dia 31 de Julho do presente ano de 1750, em que o mundo admirou arruinada a mais excelsa coroa, nublado o mais elevado céu, caída a mais cintilante estrela, e finalizado o mais claro dia; porque o senhor D. João V pagou como homem o tributo irrefragável da natureza. Acabou-se a vida de muitas almas, e separou-se do corpo da monarquia lusitana a alma de muitas vidas.

Agora bem posso dizer, que se apagou a luz de Portugal na ausência de tão admirável composto. Eclipsou-se aquele sol, que ilustrava o reino na fé mais puro. Faltou aos vassalos portugueses um rei, em cujo trono se respeitava a majestade, e o amor. Caiu o Parnaso lusitano, porque já nele não reverberão as luzes do mais superior Apolo. Perderam os sábios o seu oráculo, a Igreja o melhor escudo, a fé a sua coluna, os pobres o melhor pai, a verdade o seu defensor, e as almas do Purgatório o maior esmoler. Morreu enfim o senhor D. João V; e satisfazendo com a morte àquele inalterável decreto da majestade divina, a que todos os humanos estão sujeitos, foi sem dúvida este o mais precioso quinto, que as quinas de Portugal pagaram ao Rei da Glória.

 [In Frei Pedro João de Molina, Oração fúnebre, histórica, e panegírica que nas solenes exéquias do rei fidelíssimo o senhor D. João V de Portugal..., pp. 22-23.]

 (195)

Extinguiu-se finalmente aquela vida, de que pendia a fortuna dos vassalos, e apagou-se aquela luz, que tanto brilhava no mundo, dando mais um desengano, de que também as majestades estão sujeitas ao império da morte; porque ainda que os reis sejam quase Deus na terra, pela imagem, que representam, nem por isso deixam de experimentar com a mesma igualdade a última miséria do ser humano. Aonde vieram parar as coroas mais poderosas, que estiveram sobre as cabeças dos assírios, persas, medos, e macedónios, senão nas sepulturas? E quando ficaram enfraquecidos os braços mais valerosos dos Alexandres, dos Cipiões, e dos Emílios, senão no instante, em que a morte levantou a foice para lhes cortar as vidas; fazendo-se para todos tão inexorável, que nem despreza o abatimento do pobre, nem o respeito do rei a acovarda?

 [In Francisco Xavier da Silva, Elogio fúnebre, e histórico do muito alto, poderoso, augusto pio e fidelíssimo rei de Portugal, e senhor D. João V, p. 3.]

 (196)

Todos, meu Senhor, todos mais dia menos dia, por decreto infalível, hão-de atravessar essa trilhada estrada da morte; a pedra solta da mão não se encaminha mais ligeira a buscar o centro da Terra, do que nós em tocarmos a baliza, onde a nossa existência, qual névoa da manhã, desaparece. O sereníssimo senhor príncipe D. ANTÓNIO estava sujeito às mesmas leis, era formado do mesmo quebradiço barro: o ser florente ramo da Augusta Casa Bragantina, o ter seus pais sentados no respeitável trono, que o primeiro Monarca Lusitano ganhou aos sarracenos, arrostando intrépido mil perigos por entre agudas emplumadas setas, nada lhe valia; a morte não distingue o surrão esfarrapado da rica, e brilhante púrpura [...]

 [In Frei Cláudio da Conceição, Oração consolatória na morte do senhor D. António, Príncipe da Beira, p. 13.]

 (197)

Selon certains témoignages, lorsque Marie de Médicis apprit la mort d'Henri, elle se serait écriée: Hélas, le roi est mort! Le Chancelier Brulart de Sillery lui aurait répliqué: Votre Majesté m'excusera, les rois ne meurent point en France.

Tel était l'objet de la tradition séculaire des deux corps du roi, la dépouille mortelle de la personne du roi et l'effigie figurant l'immortalité de la royauté.

 [In François Bayrou, Henry IV. Le roi libre, p. 498.]

 De tous les maximes constitutionnelles de la monarchie française, aucune ne fut plus populaire depuis la fin du XVIe siècle que l'expression énigmatique Le roi ne meurt jamais [ver nota 187]. Cette maxime exerce le même attrait que le cri qui lui est apparenté: Le roi est mort! Vive le roi! Tous deux vont à l'encontre du bons sens: les rois doivent mourir et aucun d'eux ne peut être vivant tout en étant mort. Mais l'astuce des deux maximes est justement de défier la raison ou le changement physique des personnes pour forcer l'esprit à se fixer sur la vérité métaphysique: il y a toujours un roi, la royauté est perpetuelle. C'est donc une théorie politique de grande portée que recouvre ce bref détournement de logique.

 [In Ralph E. Giesey, Le roi ne meurt jamais, p. 267.]

 (198)

Bien des aspects du cérémonial funèbre à la fin du Moyen Age et à la Renaissance - notamment l'utilisation de l'effigie - survécurent à peine jusqu'au XVIIe siècle, mais le cri: Le roi est mort! Vive le roi!, signe de la renaissance triomphale du pouvoir royale au moment de l'enterrement du roi défunt, demeura jusqu'à la fin de la monarchie française [ver notas 187 e 197]. Les émotions que le rituel suscitait encore en 1824, lors des funérailles de Louis XVIII, qui furent la dernière des cérémonies funèbres royales en France, apparaissent de façon évidente dans le récit suivant d'un témoin oculaire. La bannière et l'épée ont été jetées sur le cercueil et le héraut vient de crier: Le roi est mort! Le roi est mort! Le roi est mort! Priez pour son âme. Chacun prie.

Enfin, au milieu de ce terrible silence, part un cri de Vive le roi! c'est le cri du salut: tout respire; tout répond à cet appel du premier des pairs du royaume. Les voutes en retentissent; les sépultures royales s'en émeuvent: la monarchie a recommencé une nouvelle existence! La bannière s'est relevée pour fournir encore une carrière de quatorze cents ans et plus. L'épée royale redevient menaçante, comme si la main d'un autre Charles-le-Sage, d'un autre Louis IX, ou de tous ces Turennes, l'avait saisie. Les drapeaux sortent de ces souterrains où ils n'ont trouvé que des Rois de France. Les chants de la religion, les fanfares, le concert de tout un peuple, poussant un même cri d'espérance et de joie autour du lugubre sanctuaire, terminent et complètent cette grande scène, qui a eu pour acteurs la royauté, la mort et la France.

 [In Salvandry. Des funérailles de Louis XVIII (1824), citado por idem, ibidem, pp. 219-220.]

 A partir do reinado de Luís XIII deixa de fazer sentido em França a tese de Kantarowitz sobre os "dois corpos do rei", porque, reforçado o princípio da transmissão hereditária do poder régio, passou a ser mais convincente defender a ideia da transmissão imediata da dignidade real, sem o mínimo hiato, ao legítimo sucessor do rei defunto:

The right of dynastic succession came to be hammered out over a periode of decades, and when Henry [Henrique IV de França] finally succeeded, it became impossible to doubt that the eldest surviving son of the nearest cadet line should be king if the direct royal line should die out. If the king should produce a direct heir, the matter was all the easier. In one of the descriptions of the coronation of Louis XIII in 1610, it was reported that in a friendly gesture the child-king boxed the duke of Elbeuf (also a child) on the car, an act that caused the writer to exclaim that this was a streak of the cheerfuness and of the living image [la vive image] of Henry the Great. The context makes this appear a casual comment by the writer, but it was more than that. Charles de Remond, writing shortly after the coronation, could speak often of that living image [cette vivante image], and he urged that all France would echo the words Long live Louis, long live the image of my Henry in the Image of the nascent King [Du Roi naissant], and in the honor of the son the memory of the father. At a lit de justice held in 1614 Louis was again called the living image of his father. This living-image metaphor destroyed any further need to maintain the fiction of the king's two bodies. The King was now represented fully in the person of the individual who became king solely by the biological accident of birth and the right of succession. There was no longer a need for a funeral ceremony to prevent a theoretical interregnum, and there was no longer a need for a coronation to make the king.

[In Richard A. Jackson, "Vive le Roi!". A history of the french coronation from Charles V to Charles X, pp. 9-10.]

Ralph Giesey partilha da mesma posição num artigo onde discorre sobre o mesmo assunto, mas revela-nos que neste período de transição - Henrique IV foi o último monarca francês a ser representado após a morte numa efígie em cera - se verificou em França um compromisso entre o antigo e o novo modo de conceber a transmissão do poder régio:

No one present at Henry's IV funeral would have dared to suggest that the splendiferous effigy of Henry IV did not represent the majesty of the king had already been revealed some weeks earlier at a lit de justice held by his successor. Parlement, above all, has to have been aware of this double manifestation of royal majesty, on one hand, the chambers of Parlement were exactly the place that royal majesty had been revealed in the person of Louis XIII; on the other hand, the Presidents of Parlement were the choses defenders of royal majesty embodied in the effigy of Henry IV. Pressed to explain this conflict of interest in its behaviour, Parlement would have to have maintained that royal majesty could be revealed in multiple ways, associated as well with the dead as with the living. They could hardly have believed that the mystical body of the king was a singular entity that had moved into cohabitation Louis XIII's natural body when his father died, then leaped back into Henry IV-in-effigy, only to return to Louis XIII sometime later on.

[In Ralph E. Giesey, Royal ceremonial and the advent of absolutism, in in A memória da nação, p. 176.]

(199)

O conhecido cronista inglês diz que a Quebra dos Escudos se realizava em mil lugares públicos.

[Vide Samuel Pepys, The Portugal History: or a relation of the troubles that happened in the court of Portugal in the years 1667 and 1668, pp. 40-41]

(200)

Em 27 de Setembro [de 1683], Segunda-feira pela manhã quebraram-se três escudos. Às escadas da Sé, quebrou o primeiro o Juíz do Crime do bairro da Sé, o segundo o corregedor da rua Nova, o terceiro nas escadas do Hospital, o quebrou o corregedor do Rossio. Iam na maneira seguinte: adiante o procurador da cidade Miguel de Melo a cavalo, vestido de luto com uma bandeira de baeta arrasto: seguiam-se os cidadãos dois a dois com varas pretas nas mãos: logo a juzante com varas pretas, atrás os dois corregedores, e juíz. Assim como chegavam às paragens destinadas, subia o ministro a que tocava a um degrau que estava feito em cada paragem e dizia: chorai nobres, e povo, que é morto o vosso rei D. Afonso VI, e quebrava o escudo, partindo-o com as mãos pelo meio. O escudo era de uma tãbua delgada [...] todo tinto de preto, e neste tempo tangeu a Sé a sinos.

[In Relação sumária da morte, e enterro de el-rei D. Afonso VI.]

No dia 27 de Março [de 1816], oitavário do óbito da nossa saudosa rainha, saiu o senado da câmara desta cidade, e corte do Rio de Janeiro, a saber: o Desembargador Presidente, Luís Joaquim Duque Estrada Furtado de Mendonça, os vereadores Francisco de Sousa e Oliveira, Luís José Viana Gurgel do Amaral e Rocha, Manuel Caetano Pinto, e o Procurador António Alves de Araújo, com os cidadãos, para dar um público testemunho da sua dor, a publicar luto geral, e fazer a triste, e antiga cerimónia de quebrar os Escudos; para cujo acto se armaram quatro tablados nas quatro praças seguintes: na de Santa Rita, na do Capim, na do Rossio, e na da Lapa do Desterro: estes tablados estavam cobertas de baeta negra. Esta é a ordem da fúnebre procissão: vinha adiante um cidadão montado em um cavalo todo coberto de negro, cuja manta quase chegava ao chão, levava este cidadão sobre o ombro uma comprida haste preta com uma bandeira da mesma cor, vinha vestido de pesado luto, trazia uma grande capa, e do chapéu desabado pendia um comprido fumo; após ele se seguiam os cidadãos vestidos do mesmo modo, e formando duas compridas alas, e todos a pé no mais profundo silêncio; fechava esta lúgubre procissão o Desembargador Presidente, vestido com a sua beca, fumo no chapéu, e vara preta na mão, e ao seu lado em linha os Vereadores, e Procurador, com o mesmo vestuário dos demais cidadãos, levando cada um deles o seu escudo pintado de preto; atrás vinham os oficiais da câmara com o mesmo trajo de luto pesado, e após deles uma guarda de polícia, seguida de grande turba de povo. Chegada que foi esta lutuosa procissão ao largo de Santa Rita, puseram-se os cidadãos à roda do tablado, que se achava cercado de imensa multidão, que ali esperava ver esta triste cerimónia; e subindo o primeiro vereador acima do tablado, em voz alta, e sentida convidou os assistentes a chorar a perda da soberana, dizendo ao antigo costume estas palavras: Chorai nobres! Chorai povo! que morreu a vossa rainha D. Maria I de Portugal, Brasil e Algarves; e quebrando o seu escudo o lançou em dois pedaços sobre o tablado.

[In Luís Gonçalves dos Santos, Memórias para servir à história do reino do Brasil..., tomo II, pp. 53-54.]

(201)

Vede, que morto o rei, se quebra o Escudo,/ E findam seus poderes enganosos,/ Sendo o de quem lhos deu eterno em tudo.

[In Francisco António de Novaes Campos, Príncipe Perfeito. Emblemas de D. João Solórzano, p. 11 (do fac-simile).]

(202)

Morto el-rei [D. José I], a rainha D. Maria I, sua filha, encerrou-se por oito dias, ordenando-se também ao povo por meio de um bando que, segundo as suas posses, tomasse cada indivíduo luto por um ano, sendo seis meses pesado e seis aliviado.

[In Simão José da Luz Soriano, História da guerra civil e do estabelecimento do governo parlamentar em Portugal, tomo I, p. 213.]

Após o falecimento de D. Maria I, D. João VI também cumpriu oito dias de nojo, encerrando-se no seu palácio e saindo pela primeira vez em público no nono dia, não para presidir a qualquer cerimónia oficial, mas para ir acompanhado da sua família ouvir missa ao convento carioca de Nossa Senhora da Ajuda.

[Vide Luís Gonçalves dos Santos, Memórias para servir à história do reino do Brasil..., tomo II, p. 55.]

(203)

Le cérémonial attaché au monarque a pour fonction de rendre visible l'imaginaire du corps symbolique. Lorsqu'un souverain meurt, son successeur ne porte pas le deuil, parce que le Roi ne saurait mourir. L'étiquette exige qu'il soit vêtu de rouge en une telle circonstance, couleur que revêtent aussi les membres de la Chambre de justice.

[In Jean-Marie Apostolidès, Le roi-machine. Spectacle et politique au temps de Louis XIV, p. 14.]

À data da morte de Henrique IV este procedimento ainda não fora introduzido no cerimonial fúnebre da realeza francesa. Luís XIII, no dia seguinte ao falecimento do seu pai, compareceu no Lit de Justice envergando um fato roxo, a cor normalmente usada para assinalar a perda dos príncipes e dos poderosos da terra, segundo se lê numa das descrições do Sacre et couronnement du roi de France.

[Vide Madeleine Foisil, L'enfant Louis XIII. L'éducation d'un roi (1601-1617), p. 183.]

(204)

Le lendemain matin [em relação ao dia do assassinato de Henrique IV], il y eut un autre événement significatif: le jeune fils de Henry IV, Louis XIII, alors âgé de huit ans, fut conduit au Parlement de Paris pour y tenir un lit de justice. La raison de cette procédure était que la reine sa mère désirait faire proclamer sa régence le plus tôt possible.

[In Ralph Giesey, Le roi ne meurt jamais, p. 271.]

(205)

E sendo-nos V. A. assim dado por Deus quem dúvida que só em sua real pessoa lograremos unidas todas as opulências que se repartiram entre os seus grandes avós e predecessores: lograremos um Afonso Henriques na religião, um Sancho I na piedade, un Afonso II na providência, um Sancho II na benignidade, um Afonso III na indústria, um Dionísio na liberalidade, um Afonso IV na fortaleza, um Pedro na justiça, um Fernando no esplendor, um João I na constância, um Duarte no zelo, um Afonso V no valor, um João II ne prudência, um Manuel na resolução, um João III no amor, um Sebastião na magnanimidade, um Henrique na devoção e um João IV na boa fortuna.

[In António de Sousa Macedo, Fala que fez D. António Sousa de Macedo no juramento... de D. Afonso VI... em 15 de Novembro de 1656, fls. 220-220v.]

(206)

Mas ainda que qualquer destas virtudes seja muito grande, devo porém dizer, que o senhor rei D. João V as exercitou [refere-se às virtudes dos seus reais predecessores] com uma tal especialidade, que as fez trancender a muito além da imitação; merecendo só por este notório excesso ser mais acreditada a sua heroicidade porque unidas todas elas às que por inclinação própria praticou, o constituíram entre os grandes príncipes o mais excelente, entre as augustas púrpuras a mais respeitada, e entre todos os monarcas defuntos o mais saudoso...

[In Francisco Xavier da Silva, Elogio fúnebre, e histórico do muito alto, poderoso, augusto pio e fidelíssimo rei de Portugal, e senhor D. João V, pp. 15-16.]

(207)

Oh! e quão grande político, e perfeito monarca admirará o mundo na augusta pessoa do nosso amabiliíssimo príncipe! Famoso D. João II, com razão chamado o mestre de reinar, tu és o seu verdadeiro modelo, e ele o teu perfeito exemplar. Com quanto prazer lê as tuas gloriosas acções! Quanto, quanto excitam a sua imitação! Por meio desta elevará a muito mais sublime altura a tua ilustre glória; nelle admirará o orbe o teu mais digno, e mais perfeito sucessor.

[In José Mazza, Demonstração gratulatória nos completos alívios do sereníssimo senhor D. João príncipe do Brasil, p. 4.]

(208)

Assim é, muito alto, e muito poderoso rei, e senhor nosso: assim é. O nome de João na monarquia portuguesa foi sempre destinado a grandes reis, todos excelentes e famosos: e a eles entre os outros monarcas dedica especiais cultos a nossa Lusitânia. Um resplandeceu nas vitórias e na glória das armas. Outro foi chamado Príncipe Perfeito pelas máximas, e acertadas disposições do seu governo. Outro mereceu eternos elogios das musas, pelo patrocínio, com que favoreceu as ciências, inflamado no zelo da religião, e no amor dos vassalos. Outro restituiu ao seu antigo esplendor esta monarquia, e deu princípio a novas felicidades, que asseguradas com sucessivas vitórias, gloriosamente se continuam, e hoje têm o seu maior aumento. Porém agora é mais admirável, e mais soberana em V. Majestade a glória do nome de João; pois em V. Majestade brilham, e resplandecem com luzes incomparáveis as virtudes de todos os monarcas portugueses, que com o mesmo nome se enobreceram. Eles enobreceram-se com este nome, mas V. Majestade é quem o ilustra; pois as virtudes por tantos heróis divididas, se uniram em V. Majestade para este portentoso excesso. Não temos menor testemunho para confirmar esta verdade, do que os mesmos elogios, que deles se escreveram: pois quando os estamos lendo, nos parece que ali se acham escritas as acções de V. Majestade, e que todas aquelas histórias juntas, são a história verdadeira do que V. Majestade tem obrado no felicíssimo tempo do seu governo. Enfim, não só estas, senão outras muitas virtudes heróicas, e outras muitas acções sublimes, com que V. Majestade vai imortalizando o seu adorado nome na veneração do mundo, tem escrito a laureada fama na eterna estampa dos seus anais: e com razão entrará a duvidar a posteridade, se o que lê naqueles monumentos de bronze é a história de um só rei, ou de muitos; admirando-se, de que um só herói em tão poucos anos pudesse obrar tanto, quando eram necessários muitos séculos para se executarem tantas acções heróicas, e incomparáveis.

[In Filipe José da Gama, Panegírico ao augustíssimo nome de el-rei D. João V nosso senhor, no dia do Evangelista S. João, pp. 4-5.]

Uma apologia muito semelhante a esta surge também nos Elogios dos reis de Portugal de nome João do padre Manuel Monteiro, que inclui uma gravura alusiva ao tema colocada junto ao frontispício. Nessa bonita imagem, o emblema de D. João V aparece colocado numa posição de proeminência em relação às insígnias de D. João I, D. João II e D. João III, suspensas por dois anjos [Fig. 85].

(209)

Em todas estas vidas [dos reis de Portugal] se vêem deliberações, façanhas, e empresas dos sereníssimos predecessores de V. Majestade; mas ainda que todas são heróicas, egrégias, e preclaras, a idade as esconderia entre cinzas, como mortas, se V. Majestade, unicamente poderoso para ressuscitá-las, com as suas lhes não desse novo, e melhor ser, quando para as perpetuar as faz ressurgir. Cada um destes soberanos príncipes representa a V. Majestade por partes; porque não poderia em um só representar-se tão excelsa majestade: acham-se na grandeza de V. Majestade unidas aquelas perfeições todas, que neles se admiram separadas. De todos se forma um protótipo. e dele é V. Majestade o transumpto. Em todas está V. Majestade repartido; mas por isso mesmo é entre todos singularizado.

[Manuel Monteiro, Elogios dos reis de Portugal de nome João, Prólogo, páginas sem numeração.]

(210)

Bastaria dizer para glória da imitação, que o senhor rei D. João V observou a respeito das virtudes dos seus reais predecessores, que se assemelhara ao senhor rei D. Afonso Henriques no zelo da Fé, com que procurou fazer adorado o nome de Deus, já por meio das missões, e já com as armas para reduzir ao verdadeiro culto de Deus aqueles templos, que na Ásia tinha profanado a cegueira do gentilismo. Bastaria dizer, que em adiantar as culturas pelo benefício da paz, e em estender as povoações, se assemelhara ao senhor rei D. Sancho I: em admitir novas famílias religiosas, ao senhor D. Afonso II: em uma morte cheia de merecimentos, ao Senhor rei D. Sancho II: em livrar o reino de facinorosos, e gente perversa, e em adiantar o comércio, ao senhor rei D. Afonso III: em favorecer as ciências, e ser amigo da verdade, ao senhor rei D. Dinis: em desprezar o precioso do mundo, ao senhor rei D. Afonso IV: na justiça, não merecendo por ela o nome de justiceiro, mas o de justo, ao senhor rei D. Pedro I.

Bastaria dizer, que seguiu o exemplo do senhor rei D. Fernando para a generosidade das mercês: do senhor rei D. João I para o amor, com que procurou a paz aos seus vassalos, e no culto para a erecção das catedrais: do senhor rei D. Duarte para estimar aos homens doutos, não só premiando-os, mas honrando-os; e do senhor rei D. Afonso V em ajuntar no paço uma excelente livraria. No segredo, que praticou em as matérias de estado, e ainda em outras particulares, observou as acções do senhor rei D. João II: na sumptuosidade dos templos as do senhor rei D. Manuel: na piedade para as coisas sagradas, e aumento da Fé, as do senhor rei D. João III. Na obediência à Santa Fé, recebendo o título de Fidelíssimo, imitou ao senhor rei D. Sebastião: no aumento das letras, e erecção dos colégios, ao senhor cardeal-rei: nas máximas mais importantes para a conservação dos seus povos, ao senhor rei D. João IV: na liberalidade, com que se fez estimado, ao senhor rei D. Afonso VI; e ao senhor rei D. Pedro II seu augusto pai, na prudência com que conseguiu muitas coisas, que nem ainda poderia facilitar o terror de um numeroso exército.

 [In Francisco Xavier da Silva, Elogio fúnebre, e histórico do muito alto, poderoso, augusto pio e fidelíssimo rei de Portugal, e senhor D. João V, pp. 14-15.]

 (211)

As referências mais antigas feitas ao Milagre de Ourique datam do início de quatrocentos. A primeira remonta ao início do século XV e trata-se de uma pequena menção que aparece no De ministerio armorum (1416), a segunda surge três anos depois na Crónica dos sete primeiros reis de Portugal (1419), a terceira na Segunda Crónica Breve de Santa Cruz de Coimbra (1451), a quarta na Oração de obediência dirigida por Vasco Fernandes de Lucena ao papa Inocêncio VIII (1485) e a quinta nas Mémoires touchant les souveraines maisons pour la plupart d'Autriche, Bourgogne et France (1491) do borgonhês Olivier de La Marche.

A Crónica de 1419, encontrada em meados deste século, foi a fonte utilizada por Duarte Galvão na Crónica de el-rei D. Afonso Henriques (1505), sem dúvida o mais completo relato do milagre, o qual veio depois a influenciar as descrições feitas por Frei Bernardo de Brito na Crónica de Cister (1602) e Frei António Brandão na Monarquia Lusitana (1632).

 [Vide Ana Isabel Buescu, O Milagre de Ourique e a História de Portugal de Alexandre Herculano. Uma polémica oitocentista, pp. 123-125.]

 Os testemunhos mais antigos surgem, por conseguinte, trezentos anos depois da ocorrência do milagre, facto que não podia deixar de pesar negativamente no processo de canonização, onde se privilegiam as provas coevas. Também não deveria escapar aos canonistas setecentistas, a circunstância de a lenda ter aparecido pouco tempo depois da crise de 1383-85, num momento histórico de afirmação da identidade nacional portuguesa, ressurgindo com renovado vigor numa altura em que Portugal procurava defender a sua autonomia política face à política centralizadora do conde-duque de Olivares.

 (212)

Vide Ana Isabel Buescu, Vínculos da memória: Ourique e a fundação do reino, in Portugal: mitos revisitados, pp. 28-29.

 (213)

Nos tempos medievos as canonizações processavam-se com relativa rapidez. São Bernardo faleceu em 1153 e foi santificado vinte e um anos depois (1174); para São Francisco de Assis bastaram dois anos (m. 1226 e c. 1228) e Santo António apenas um (m. 1231 e c. 1232). Quanto a S. Luís, que era um rei e não um eclesiástico, o papa Bonifácio VIII declarou-o santo vinte e sete anos após a sua morte (m. 1270 e c. 1297).

A partir da Contra-Reforma o catolicismo tornou muito mais cuidadosa a análise dos processos de canonização (neste aspecto, ultrapassou o nível de exigência dos ortodoxos gregos e russos), introduzindo métodos muito estritos de averiguação, como recentemente o demonstraram os rigorosos estudos de P. Brown - The cult of the saints (1981) - e K. Woorward - Making saints (1990) - sobre a certificação da santidade pela Igreja Romana.

Mesmo personalidades como Santo Inácio de Loyola (m. 1556 e c. 1622), Santa Teresa de Ávila (m. 1582 e c. 1622) ou São João da Cruz (m. 1591 e c. 1726) demoraram largo tempo a serem santificados. Os Bolandistas, sociedade de estudiosos jesuítas fundada em meados do século XVII, passou a ocupar-se do estudo científico da documentação probatória, dando origem em 1643 à célebre Acta Sanctorum, que nos nossos dias já perfaz sessenta e sete volumes e é tida como a obra mais crítica e sistemática na área dos estudos hagiográficos.

 [Vide Donald Attwater, Dicionário de santos, pp. 12 e 16.]

 Durante o pontificado de Clemente XI, que marca o início do século XVIII (1700-1721), a importância conferida aos estudos de história eclesiástica também propiciou o desenvolvimento de uma visão mais científica do passado histórico da Igreja, retirando credibilidade a muitas lendas e eventos maravilhosos:

 Ciampini's [refere-se a Giovanni Ciampini (1633-98), o mais influente académico romano dos finais do Seicento] interest in Church history was keen, and his two major works, Vetera monumenta (1690) and De sacris aedificiis a Constantino Magno constructis (1693), provided the intelectual and methodological apparatus for the reevaluation and minute examination of Early Christian and medieval antiquities that revolutionized sacred learning in the early eighteenth century.

[...]

The impact of Ciampini's work on the intellectual circle of Clement XI was fundamental, due in large mesure to its applicability to such diverse fields as archaelogy, literary criticism, and even the fine arts. The interdisciplinary model promoted by Ciampini is seen to advantage in the scholarhip of Giovanni Cristoforo Battelli (1658-1725). Battelli, Clement's private librarian, was much favored by the pontiff and supported with a benefice at Saint Peter's and a canonry at Santa Maria Maggiore. Battelli's published studies encompass both sacred and profane antiquities, with special emphasis on Early Christian memorie and ecclesiastical history. They include an exhaustive investigation of the sarcophagus of Probus Anicius, a numismatic essay on a gold coin of the emperor Heraclius, and a history of the liturgical practice of the Holy Thursday Washing of the Feet. In 1712, the scholar published an admired oration in honor of Pope Pius V, on the occasion of his canonization by Clement XI. Battelli's diverse intellectual interests, his promotion of sacred sciences, and his zelanti politics made him a typical figure of the pontifical court.

 [In Christopher M. S. Johns, Papal art and cultural politics. Rome in the age of Clement XI, p. 23-24.]

 A atmosfera intelectual existente na cúria era, com efeito, pouco favorável a canonizações como a de D. Afonso Henriques, baseadas em documentos forjados -os ditos "coevos" - ou tardios. Os tesouros enviados por D. João V para o Vaticano ajudaram a elevar aos altares muitos religiosos estrangeiros - Aloísio Gonzaga (jesuíta italiano, can. em 1726), Estanislau Kostka (jesuíta polaco), João Regis (jesuíta francês, can. 1737), Vicente de Paulo (clérigo francês, can. 1737) e Camilo de Lellis (padre italiano, can. 1746) -, mas não foram suficientes para "comprar" a auréola de santo para o primeiro rei de Portugal. O Magnânimo teve de contentar-se, ainda assim tardiamente e após porfiados esforços diplomáticos, com a simples beatificação do seu ilustre antepassado [ver nota 265]

 (214)

Na Igreja primitiva os santos eram informalmente consagrados pelos bispos, ou reconhecidos pela comunidade dos fiéis de modo espontâneo. A partir do século X o papado passou a seguir com mais atenção os processos de canonização e, depois do século XII, tornou-se a única entidade autorizada a proceder à santificação de alguém.

 [Vide idem, ibidem, p. 12.]

 (215)

Eis como Bonnuci narra no primeiro capítulo do livro o milagre operado pela Virgem nos pés defeituosos de D. Afonso Henriques quando este tinha cinco anos:

 Tosto da Crescogne , dove attualmente dimorava [refere-se a Egas Moniz], si mise con ogni maggior diligenza in viaggio; e giunto al luogo additatogli, vi trovó il tesoro, che cercava, ravisandovi una divota e belissima Immagine della Reina degli Angioli; a cui fatta in breve tempo eriggere una Chiesa, e menatovi D. Alfonso, dopo d'averle offerto la vigilia e le orazioni prescritte, conseguì dalla pietosissima Vergine l'intera e perfetta salute. Di quest'insigne miracolo, oltre al testimonio, che ne danno le Croniche di Portogallo, ed il famoso Monistero di Carchere, che accanto alla detta Chiesa si fondó, s'è tramandata a noi la notizia da una antichissima commemorazione, che dá Religiosi del celebre Monistero di Alcobassa tuttavia si fa nel coro ad onore del piissimo Re Don Alfonso, como do quegli, che di se lasciò á suoi Vassali non solo la fama di valoroso, me anche l'estimazione di santo.

[...]

Chi poi, como il nostro D. Alfonso, sin da fanciullo ebbe dal Cielo la mano medica di Maria, che lo risanò, e nella parola di Lei una fedela assicuratrice delle stupende impresse, che Dio operebbe per sua via in Portogallo.

 [In Anton Maria Bonnucci, Istoria della vita, ed eroiche aazione di Don Alfonso Enriches primo e piissimo re di Portogallo, pp. 9-10.]

 Esta miraculosa cura aparece descrita no capítulo terceiro da crónica de Duarte Galvão, sendo também referida no século XVII por D. Nicolau de Santa Maria. A sua veracidade histórica, no entanto, carece de fundamento, pois é realmente estranho que não se lhe faça qualquer referência (nem ao defeito físico do príncipe) na Crónica Geral de Espanha de 1344 e nas Crónicas Breves de Santa Cruz de Coimbra,

 [Vide José Bragança, Prólogo, in Duarte Galvão, Crónica de D. Afonso Henriques, pp. 23-24, nota 1]

(216)

Após justificar o recontro armado de 1128 no Campo de S. Mamede, dizendo ser a única forma de D. Afonso Henriques afastar a sua mãe da perniciosa influência de Fernão Peres de Trava (que pretendia usurpar o direito hereditário do príncipe à posse do Condado Portucalense), Bonnuci desmente categoricamente que D. Teresa tivesse sido aprisionada pelo filho ou o houvesse amaldiçoado [Ver Anexo 8].

 [Vide Anton Maria Bonnucci, Istoria della vita, ed eroiche aazione di Don Alfonso Enriches primo e piissimo re di Portogallo, p. 13]

 (217)

Bonnuci refere, nos capítulos sexto e sétimo do Livro I, a fundação de vários mosteiros por D. Afonso Henriques - dando particular atenção aos de Santa Cruz de Coimbra e de Tomar -, para elogiar o zelo religioso do rei e explicar o motivo por que Cristo o recompensou com uma extraordinária vitória sobre os sarracenos na batalha de Ourique (Livro I, caps. XI e XII).

 (218)

Vide Anton Maria Bonnucci, Istoria della vita, ed eroiche aazione di Don Alfonso Enriches primo e piissimo re di Portogallo, pp. 68-69. [Ver Anexo 9]

 (219)

Dissegli primieramente, che Iddio mirerebbe i di lui posteri fino alla decimasesta generazione; la decimasesta generazione del nostro Don Alfonso re primiero di Portogallo tutti sapiamo che fu il re Don Giovanni Quarto. Questa poi rimase cosi diminuta, che si ridusse ad una sola prole, ed essa su il solo re Don Pietro Secondo dopo la morte de suoi due fratelli. E pure a questa unica e attenuatissima prole il Signore Dio rivolse sì benigni gli occhi suoi, che le diede oltre alle femine, quatro figliuoli maschi, e tra essi pur vivi, il serenissimo Don Giovanni il Quinto oggi regnante.

 [In idem, ibidem, pp. 66.]

 (220)

A circunstância de D. Afonso Henriques ter nascido aleijado dos pés, tendo sido curado quando o aio Egas Moniz o colocou sobre o altar da igreja de Cárquere, constitui um sinal inequívoco de que ele gozava do auxílio divino.

 [Vide Ana Isabel Buescu, Vínculos da memória: Ourique e a fundação do reino, in Portugal: mitos revisitados, pp. 29-30.]

 A defesa da sobrenaturalidade de D. Afonso Henriques tem alguns antecedentes quinhentistas. Recordemos que João de Barros considerou o primeiro rei de Portugal descendente de um herói miraculado - o mítico imperador Clarimundo [ver nota 107] -, um príncipe cujo nascimento apaziguara a fúria dos elementos e repusera a tranquilidade, além de trazer no próprio corpo - como sucederia mais tarde com o seu bisneto - o sinal da sua beatitude (uma chaga sobre o coração que não desaparecia com nenhum remédio, parecendo mais mistério de Deus que da natureza).

 [In João de Barros, Crónica do imperador Clarimundo (cap. II), transcrito em Novelistas e contistas portugueses do século XVI, p. 39.]

 (221)

Vide Ana Isabel Buescu, O Milagre de Ourique e a História de Portugal de Alexandre Herculano. Uma polémica oitocentista, pp. 133.

 (222)

Vide Ana Isabel Buescu, Vínculos da memória: Ourique e a fundação do reino, in Portugal: mitos revisitados, pp. 30-31.

 (223)

Em Junho passado de 1601 (véspera de Santo António segundo alguns referem) estando um religioso de Santa Cruz de Coimbra encostado sobre a sepultura do dito rei D. Afonso cuidadoso e pensativo consigo: chegaram outros religiosos da mesma casa, e perguntaram-lhe que fazia ali. Estava cuidando, respondeu ele, no grande descuido dos reis de Portugal em não haver entre eles, quem fizesse canonizar este rei santo: mas virá agora El-Rei Dom Sebastião, como dizem: e ele o fará canonizar. A estas derradeiras palavras ouviram três grandes pancadas dentro na sua sepultura. Ficando eles atónitos e fora de si: tornaram a ouvir outras três. De que foram logo dar conta ao seu geral que estava no mosteiro. O qual lhes mandou que o não descobrissem: e juntamente mandou autenticar o acontecimento pelos religiosos da mesma casa.

 [In D. João de Castro, Discurso da vida do rei D. Sebastião, fls. 125-126]

 (224)

Um santo não é imaculado: nem sempre pensa ou se comporta bem e sabiamente e quem tem oportunidade de se lhe opor nem sempre é néscio ou está errado. Nem ele é canonizado porque teve visões ou adquiriu reputação de taumaturgo. A pessoa é canonizada porque a sua vida pessoal foi vivida não apenas bem, mas num nível heróico de fidelidade e integridade cristãs (ou, no caso de um mártir, por causa das circunstâncias da sua morte violenta; a morte em favor de uma causa não é suficiente em si mesma).

A palavra-chave que distingue o santo é heroísmo. O santo é o homem ou mulher que se dá heróicamente a Deus. E esta entrega, a auto-oferta de amor a Ele que é a Santidade em pessoa, é independente de circunstâncias arbitrárias como ocupação na vida, posição social ou outra, cultura, temperamento, capacidades naturais ou falta delas.

 [In Donald Attwater, Dicionário de santos, p. 13.]

 O actual catecismo católico, cuja concepção de santidade se mantém fiel à tradição catequética da Contra-Reforma, aprecia do seguinte modo a citada prática heróica das virtudes:

 Ao canonizar certos fiéis, isto é, ao proclamar solenemente que esses fieis praticaram heroicamente as virtudes e viveram na fidelidade à graça de Deus, a Igreja reconhece o poder do Espírito de santidade que está nela, e ampara a esperança dos fiéis, propondo-os como modelos e intercessores.

 [In Catecismo da Igreja Católica, p. 194.]

 As provas e testemunhos aduzidos no processo de canonização de D. Afonso Henriques, dificilmente preenchiam o conjunto de requisitos necessários à qualificação de um santo. As visões ou poderes taumatúrgicos não bastam, exige-se também uma fidelidade activa aos valores cristãos, e esta era insusceptível de poder vir a ser confirmada neste caso.

 (225)

A canonização da rainha Santa Isabel decidida por Urbano VIII em 1625 (a beatificação da mulher de D. Dinis fora deferida em 1516 a pedido de D. Manuel I), mostra bem como os espanhóis não viam grande inconveniente em prestigiar personalidades da história portuguesa, apesar de Santa Isabel ser aragonesa. Em relação a D. Afonso Henriques a situação era muito mais melindrosa, porque ele era o paladino da liberdade da pátria, ao passo que o Milagre de Ourique representava a sacralização da independência nacional.

 (226)

No dia da sua entrada em Lisboa, quando chegou à Rua Nova [...] Filipe II foi surpreendido por uma regateira que, saída de um grupo de padeiras e vendedoras que tinham dançado em sua honra, se dirigiu ao rei para lhe dizer que todas elas o reciuían y jurauan a Su Magestad por su Rey y señor en tanto que benía el rey Sebastián, pero que biniendo se hauía de bolver con Dios a Castilla y le auía de dejar el reino.

 [In Fernando Jesús Bouza Álvarez, Retórica da imagem real. Portugal e a memória figurada de Filipe II, in Penélope. Fazer e desfazer História, nº 4, p. 20.]

 (227)

Reportando-se ao "milagre" presenciado junto ao túmulo de D. Afonso Henriques por três monges de Santa Cruz de Coimbra [ver nota 223], o sebastianista D. João de Castro aproveita a ocasião para incitar os portugueses a revoltarem-se contra o jugo estrangeiro:

 E como o mandamento era de homem, e contra obra e intenção divina: espalhou-se o caso (por que se ordenara) por todo o reino até sair para estoutros. Não vêem Vossas Mercês nisto que confirma o mesmo rei por mandado de Deus o que jurou e testemunhou de sua parte? Confirmando juntamente o aparecimento e vinda de El-Rei Dom Sebastião: sua décima-sexta geração: e afrontando a todos de incrédulos.

Grandes mistérios quis Deus mostrar no tal acontecimento: entre outros parece que são de se chegar o tempo em que se hão-de abrir muitas sepulturas, e ressuscitar alguns mortos: quero dizer, os tidos na opinião dos homens por esses: e juntamente envergonhar os portugueses com um morto, seu primeiro rei. O qual com aquelas pancadas dentro na sua sepultura, parece que lhes está bradando que a abram aos seus ossos que eles os libertarão, e lhes tornarão a liberdade que lhe deixaram: pois que eles vivos não prestam. Nem cuidem Vossas Mercês que tão grande mistério há-de ficar naquelas pancadas mudas? Alguma coisa tão admirável ou mais, que elas anunciam, que está para acontecer.

 [In D. João de Castro, Discurso da vida do rei D. Sebastião, fls. 125v-126]

 É também significativo que este autor publique em apêndice um documento cujo início é o seguinte:

 Cópia do juramento que El-Rei Dom Afonso Henriques primeiro rei de Portugal, fez em cortes no ano de mil cento e cinquenta e dois sobre a visão que viu numa revelação que teve no Campo de Ourique...

 [In idem, ibidem, fl. 131.]

 (228)

Na pormenorizada narração desta visita feita por Frei Cláudio da Conceição no Gabinete Histórico, provavelmente baseada na conhecida descrição coeva publicada em 1622 por João Baptista Lavanha - Viagem da Católica Real Majestade de el-rei D. Filipe N.S. ao reino de Portugal -, podemos identificar quais as autoridades responsáveis pela recepção oficial dada ao rei.

No momento do desembarque o monarca foi recebido pelo Senado lisboeta, representado pelo presidente da câmara, quatro vereadores, alguns conselheiros, o secretário e quatro representantes dos mesteres, estes últimos representando o corpo do resto da cidade. Ao chegar às portas de Lisboa, Filipe III foi acolhido pelo desembargador da Mesa da Consciência e Ordens, como é costume quando os reis entram a primeira vez nas cidades, e vilas dos seus reinos.

 [Vide Frei Cláudio da Conceição, Gabinete Histórico, vol. 3º, pp. 122-123.]

 (229)

Em 1619, Filipe III visitava um reino que tinha estado solitário desde 1583, entrando em Lisboa com o magnífico aparato descrito por Lavanha, similar na sua disposição e percurso ao desenvolvido por seu pai em 1581. Receosos pela suspensão de algumas das concessões de Tomar e geralmente descontentes porque a política externa da Monarquia Católica parecia não olhar aos seus interesses imperiais, nas cortes que então celebraram em Lisboa, os três estados requereram ao rei a ratificação de todos os princípios agregacionistas sancionados em Tomar e queixaram-se pelo não cumprimento do aí prometido, estimada a situação em que então se encontrava o reino por comparação com os tempos de Filipe II, cujas disposições para Portugal são tomadas sempre como ponto óptimo de referência.

 [In Fernando Jesús Bouza Álvarez, Retórica da imagem real. Portugal e a memória figurada de Filipe II, in Penélope. Fazer e desfazer História, nº 4, pp. 42-43.]

 (230)

Também os arcos da entrada reflectiam um estado de espírito semelhante que convertia o Rei Prudente no oposto do governo do seu filho. Assim, na máquina levantada pelos lapidadores e ourives o lugar de honra estava reservado a uma estatua del Rey D. Filipe en pie muy al natural retratado con el traje con que entró en esta Ciudad el año de 1581.

Tenia en la mano izquierda - continua o relato - un ceptro de oro i en la derecha dos coronas juntas, eran de oro guarnecido de perlas u piedras preciosas, los quales representaban los dos Reynos de Castilla i Portugal. Hazía al passar por aquel puesto con este dísticho Accipe do geminas pariter servare memento corruet imperium sirvat una tuum. Tomad hijo estas dos coronas que os doy, procurad conservalas porque si una se perdiere caerá vuestro imperio.

 [In idem, ibidem, p. 43 e 45.]

 (231)

Existiam várias imagens de monarcas portugueses ao longo do percurso. Assim, no Arco dos Navegantes estavam representados todos os reis de Portugal (até Filipe I), ladeados pela virtude que melhor havia caracterizado cada um deles (prudência, fortaleza, liberalidade, piedade...). No Arco dos Armadores aparecia D. Afonso Henriques ladeado pela Fortaleza e a Prudência, enquanto no Arco dos Ingleses também se evocava o rei fundador ao recordar a ajuda que lhe fora prestada pelos cruzados ingleses na tomada de Lisboa. Perto deste último artefacto encontrava-se uma imensa árvore genealógica da casa real portuguesa:

 Os reis eram estátuas de tamanho natural, vestidas, e adornadas, segundo convinha mais às suas acções. Estavam de pé sobre ramos de prata, que procediam do tronco, cujas raízes saíam de El-Rei D. Afonso Henriques, como primeiro desta árvore.

 [Vide Frei Cláudio da Conceição, Gabinete Histórico, vol. 3º, p. 131.]

 Os outros reis estavam dispostos por ordem de sucessão até Filipe I, acompanhados por um dístico contendo o seu nome, filiação e data do falecimento. O mais curioso e significativo, porque inabitual nas genealogias, é que no caso do último monarca se dá a preferência à ascendência materna em detrimento da paterna:

 D. Filipe, neto de el-rei D. Manuel, filho da imperatriz D. Isabel sua filha, que sucedeu a seu tio, morreu a 17 de Setembro de 1598.

 [Vide idem, ibidem, vol. 3º, p. 134.]

 (232)

Na verdade, os castelhanos traem um excesso de confiança que a política de hegemonia incutira nos principais defensores do imperialismo além-fronteiras, partindo do princípio de que o engrandecimento da Casa de Áustria bastava por si só para domar revoltosos; a insistência na defesa dos direitos do Rei português parece-lhes um caso ilógico nessa política de unidade. No entanto, algo do espírito de rebelião dos portugueses deve ter estado presente ainda antes de 1640, já que um dos principais libelistas da Casa de Áustria, Juan Caramuel Lobkowitz, em 1639, no livro intitulado Philippus Prudens, retoma as teses dos direitos de Filipe IV ao trono português, como se não bastassem os quase sessenta anos decorridos de efectivo poder. Existe portanto, pela parte espanhola, um desejo expresso de abalar a fé nacionalista portuguesa. As teses de quebra de fidelidade por parte do vassalo Afonso Henriques, a negação de factores miraculosos na formação de Portugal, a demonstração da ilegitimidade dos reis portugueses à coroa de Portugal, o abuso da argumentação genealógica favorável às teses de Castela, a defesa do recurso às armas por parte de Filipe I para fazer valer os seus direitos, revelam que a sujeição de várias décadas parecia não bastar para impor um direito e, sobretudo, para convencer os naturais.

 [In Iva Delgado, Escritores políticos de seiscentos, p. 22 e 23.]

 Na realidade, a obra Philippus Prudens Lusitaniae legitimus Rex demonstratus do flamengo Lobkowitz (publicada na sequência das Alterações de Évora de 1637), interpretava de forma pouco lisonjeira os factos históricos que haviam proporcionado a emancipação portuguesa, reforçando desse modo o desejo do conde-duque de Olivares de pôr termo à ampla autonomia política usufruída pelo reino de Portugal:

 A gravura de Quellinus que inspira Caramuel [referCastilla i Portugal. Hazía al passar por aquel puesto con este dísticho Accipe do geminas pariter servare memento corruet imperium sirvat una tuum. Tomad hijo estas dos coronas que os doy, procurad conservalas porque si una se perdiere caerá vuestro imperio.

 [In idem, ibidem, p. 43 e 45.]

 (231)

Existiam várias imagens de monarcas portugueses ao longo do percurso. Assim, no Arco dos Navegantes estavam representados todos os reis de Portugal (até Filipe I), ladeados pela virtude que melhor havia caracterizado cada um deles (prudência, fortaleza, liberalidade, piedade...). No Arco dos Armadores aparecia D. Afonso Henriques ladeado pela Fortaleza e a Prudência, enquanto no Arco dos Ingleses também se evocava o rei fundador ao recordar a ajuda que lhe fora prestada pelos cruzados ingleses na tomada de Lisboa. Perto deste último artefacto encontrava-se uma imensa árvore genealógica da casa real portuguesa:

 Os reis eram estátuas de tamanho natural, vestidas, e adornadas, segundo convinha mais às suas acções. Estavam de pé sobre ramos de prata, que procediam do tronco, cujas raízes saíam de El-Rei D. Afonso Henriques, como primeiro desta árvore.

 [Vide Frei Cláudio da Conceição, Gabinete Histórico, vol. 3º, p. 131.]

Os outros reis estavam dispostos por ordem de sucessão até Filipe I, acompanhados por um dístico contendo o seu nome, filiação e data do falecimento. O mais curioso e significativo, porque inabitual nas genealogias, é que no caso do último monarca se dá a preferência à ascendência materna em detrimento da paterna:

 D. Filipe, neto de el-rei D. Manuel, filho da imperatriz D. Isabel sua filha, que sucedeu a seu tio, morreu a 17 de Setembro de 1598.

 [Vide idem, ibidem, vol. 3º, p. 134.]

 (232)

Na verdade, os castelhanos traem um excesso de confiança que a política de hegemonia incutira nos principais defensores do imperialismo além-fronteiras, partindo do princípio de que o engrandecimento da Casa de Áustria bastava por si só para domar revoltosos; a insistência na defesa dos direitos do Rei português parece-lhes um caso ilógico nessa política de unidade. No entanto, algo do espírito de rebelião dos portugueses deve ter estado presente ainda antes de 1640, já que um dos principais libelistas da Casa de Áustria, Juan Caramuel Lobkowitz, em 1639, no livro intitulado Philippus Prudens, retoma as teses dos direitos de Filipe IV ao trono português, como se não bastassem os quase sessenta anos decorridos de efectivo poder. Existe portanto, pela parte espanhola, um desejo expresso de abalar a fé nacionalista portuguesa. As teses de quebra de fidelidade por parte do vassalo Afonso Henriques, a negação de factores miraculosos na formação de Portugal, a demonstração da ilegitimidade dos reis portugueses à coroa de Portugal, o abuso da argumentação genealógica favorável às teses de Castela, a defesa do recurso às armas por parte de Filipe I para fazer valer os seus direitos, revelam que a sujeição de várias décadas parecia não bastar para impor um direito e, sobretudo, para convencer os naturais

 [In Iva Delgado, Escritores políticos de seiscentos, p. 22 e 23.]

Na realidade, a obra Philippus Prudens Lusitaniae legitimus Rex demonstratus do flamengo Lobkowitz (publicada na sequência das Alterações de Évora de 1637), interpretava de forma pouco lisonjeira os factos históricos que haviam proporcionado a emancipação portuguesa reforçando desse modo o desejo do conde-duque de Olivares de pôr termo à ampla autonomia política usufruída pelo reino de Portugal:

A gravura de Quellinus que inspira Caramuel [refere-se à imagem do frontispício da obra Philippus Prudens, onde aparece o leão coroado de Castela a subjugar o dragão de Portugal] - e todo o livro, sem sequer tratar directamente do assunto de Évora - é uma alegação a favor do fim da situação de agregação porque supõe que Portugal deve estar unido à coroa de Castela, de cujo domínio se tinha separado injustamente no momento do seu nascimento e a cuja obediência se negou em 1580. Neste sentido, poderia ser considerado um emblema da política portuguesa do conde-duque de Olivares, que, ao suprimir o Conselho de Portugal em 1639 e ao abrir aos não naturais as Juntas de Lisboa e Madrid que então criava para sua substituição, estava a pôr fim ao exclusivismo nacionalista do Portugal dos Filipes e ao predomínio da nobreza na ordem fidalga vinculada ao Estatuto de Tomar.

[In Fernando Jesús Bouza Álvarez, Retórica da imagem real. Portugal e a memória figurada de Filipe II, in Penélope. Fazer e desfazer História, nº 4, p. 47.]

(233)

Tratado do chamado desempenho da divina palavra, e promessa que Deus fez ao santo rei D. Afonso Henriques primeiro de Portugal em o campo de Ourique, e como se cumprem à letra real, e verdadeiramente a real pessoa de El-rei D. João o quarto Nosso Senhor que Deus guarde todas as profecias que falaram do verdadeiro encoberto, e rei novo de Portugal, que Deus havia de alevantar, e como ele é o legítimo descendente e sucessor do santo rei D. Afonso Henriques a quem Jesus Cristo fez a dita promessa tudo ajustado com toda a razão assim divina como humana, provado com a Sagrada Escritura éditos dos Santos Padres, e confirmado com muitos casos e milagres que sucederam em o mundo em diversas partes; tudo em confirmação desta verdade feito por um homem idiota para desengano de muitos sábios, e ignorantes deste tempo presente para mais os confundir; dedicado a el-rei D. João o quarto que Deus guarde por largos e felizes anos, para nosso remédio, e amparo nosso senhor.

Senhor sempre tive grandes desejos de me ocupar em o serviço de Vossa Majestade que Deus guarde, e procurei quanto me foi possível advertindo algumas coisas ao secretário de que tinha notícia que me pareceram de muita importância, e a outras pessoas religiosas que podiam dar verdadeira notícia a Vossa Majestade que Deus guarde e como não tivesse o efeito que eu pretendia me ocupei em fazer este tratado do desempenho da divina palavra, e promessa que Deus fez ao santo rei D. Afonso Henriques primeiro de Portugal ascendente de Vossa Majestade e como se cumprem real e verdadeiramente todas as profecias éditos dos Santos Padres que falaram do verdadeiro encoberto e rei novo que Deus havia de alevantar, e de quem disseram tantas maravilhas em a pessoa real, e augusta de Vossa Majestade que Deus nos guarde, e sua feliz, e bem afortunada descendência e junto com algumas variedades e discursos particulares sobre diversas matérias, casos e sucessos vários, e com algumas perguntas, e respostas acomodadas ao intento sobre os pareceres dos governos tudo com bom ânimo e zelo do serviço de Vossa Majestade que Deus guarde e bem comum de todas as faltas são muitas mas o ânimo grande de servir a Vossa Majestade que Deus nos guarde por largos e felizes anos para nosso remédio e amparo.

Humilde vassalo de Vossa Majestade Pedro Soares Saraiva.

[Pedro Soares Saraiva, Tratado do chamado desempenho da divina palavra...]

A leitura do título e preâmbulo deste manuscrito bastam para perceber os escassos dotes literários de Pedro Soares Saraiva, mas dão-nos uma ideia do cariz essencialmente político dos seus escritos (este autor, convém recordar, publicou em 1645 outro tratado sobre as origens milagrosas da realeza). No entanto, conforme confessa o próprio Pedro Soares Saraiva, algumas individualidades da corte portuguesa e, sobretudo, pessoas religiosas, já então evitavam atribuir excessiva relevância a estas obcecações messiânicas, embora saibamos que elas encantavam prosadores sacros de elevada craveira intelectual, como é o caso do padre António Vieira, autor de três sermões - Palavra de Deus empenhada, Palavra de Deus desempenhada e Palavra do pregador empenhada e defendida - inspirados nas palavras de Cristo transcritas no célebre Juramento de D. Afonso Henriques [Ver Anexo 10].

(234)

Fracas razões de medo pode haver para Vossa Santidade não aceitar por rei de Portugal, a quem o reino todo tem por esse. Porque se não temos avisos de anjos, que certifiquem esta conveniência, temos tantos anúncios de varões santos, que podem vencer quaisquer escrúpulos da política mais refinada: tantas profecias que testemunham nosso acerto em sua aclamação, que nos seguram. Temos aquela mão divina, que Cristo despregou da cruz no mesmo dia, e hora da venturosa aclamação de el-rei D. João, como incitando-nos, e animando-nos a que continuássemos obra tão acertada, e tão bem principiada. Parece que com ela nos lembrava o Senhor, que este reino era obra de suas mãos, de sua omnipotência, de sua sabedoria, de seus afectos, e de seus cuidados. Tinha ele no campo de Ourique levantados estes reinos, estando na cruz, e abençoado seus reis, com gloriosas promessas. Com o despregar essa mão, nos ensina a repetir o do afligido Job: Manus tuae fecerunt me, et plasmauerunt me, para não temermos força alguma humana, e obrigarmos a sua divina majestade, que nos cumpra sua palavra, e nos prospere com mercês prometidas, e a não faltar ao amor com que edificou este reino: Quae cum labore facta sunt, magis diligunt omnes: dissera lá Aristóteles. Não pode Deus faltar com seus favores a um reino seu, obra sua, e cuidado seu. Isto nos assegura aquela mão despregada naquele venturoso dia.

[In João Pinto Ribeiro, À santidade do monarca eclesiástico Inocêncio X. Expõe Portugal as causas do seu sentimento, e das suas esperanças, citado por Ana Isabel Buescu, O Milagre de Ourique e a História de Portugal de Alexandre Herculano. Uma polémica oitocentista, p. 126.]

(235)

Logo após a restauração da independência de Portugal, ocorreram nas ruas de Roma recontros extremamente violentos entre portugueses e espanhóis. Parece que os romanos tomavam o nosso partido, ao ponto de o famoso escultor Bernini, segundo dizem os guias turísticos (uma "petite histoire" que nunca pude comprovar em termos documentais, embora me pareça verosímil), ter colocado num conjunto escultórico pertencente a uma magnífica fonte barroca da Cidade Eterna, a figura de um homem que estende a mão em direcção a um palácio onde então se encontrava sediada a embaixada de Espanha. Esse gesto foi interpretado como sendo um apelo dirigido aos espanhóis para cessarem de alvejar a tiro o prédio fronteiro, habitual local de reunião dos representantes de D. João IV.

(236)

The crusade of the Holy League in 1714-15 was the last in a long series of papal-instigated struggles against Ottoman Turks. Early in his reign Albani [Clemente XI] had envisioned a crusade to reconquer Christian territories in the Balkans and to this end, in an attempt to diffuse the mounting dynastic tensions that were rapidly leading to a general European War of the Spanish Succession prevented any attempt to form a Christian alliance. In 1714, however, hostilities in Western Europe had ceased and the Serene Port [trata-se de um erro do autor, pois o Império Otomano nunca foi designado de "Sereno" -o título de "Sereníssima" pertencia a Veneza- mas sim de "Sublime Porta"] inopportunely declared war on the Republic of Venice, events that finally permited Clement to enlist support for the crusade. Although the major belligerants were Austria and Venice, most of Catholic Europe contributed token forces and money, including the Pope, who provided a large sum of money and the use of the papal flotilla. In a characteristic scholarly response to a tense political situation, Clement commanded that research into the archives of Pius V, the Pope of Lepanto, be undertaken for inspiration in the prosecution of the crusade and establishment of a Holy League. When the pontif was finaly able to arrange the anti-Turkish alliance, he put aside his strong anti-Imperial bias and enthusiastically supported the war efforts of Vienna and Venice. Clement considered the war to be a restorative force for Catholic unity after the recent war and also an opportunity for the Papacy to reassert its leadership in European politics, directing a united Christendom against a common foe.

[In Christopher M. S. Johns, Papal art and culrtural politics. Rome in the age of Clement XI, pp. 190-191.]

(237)

Like Cristoforo Battelli [Ver nota 213], Alessandro Maffei (1653-1716) was deeply involved in the canonization encomia for Pius V [1566-1572]. He wrote the official biography of the new saint, dedicating it to the Pope. The crusading Cinquecento pontiff, also a notable reformer, was a role model for Clement XI, and the political similarities between the two were exploited at the time of Ghislieri's [Pio V chamava-se Antonio Michele Ghislieri] sanctification.

[In idem, ibidem, p. 24.]

(238)

Em 1716 teve início a terceira guerra turca, que viria a terminar em 1718 com a assinatura do Tratado de Passarovitz. Nos dois anos anteriores, os exércitos imperiais, comandados pelo príncipe Eugénio da Sabóia, derrotaram os otomanos em Peterwardein (Hungria) e tomaram Belgrado (Sérvia), alargando as fronteiras do Sacro Império nos Balcãs.

(239)

Num manuscrito existente no Real Gabinete Português de Leitura do Rio de Janeiro, redigido por José Carlos Pinto de Sousa, faz-se uma breve alusão à existência de um estudo do teólogo vimaranense José Pinto Pereira intitulado Apparatus historicus decem continens argumenta sive … religiosissimi principis D. Alfonsi Henrici primi Portugalliae Regis, cujo principal escopo era comprovar a santidade de D. Afonso Henriques, uma intenção que, segundo diz o autor da notícia, trouxe àquele prelado o agrado de D. João V.

Esta obra, conforme revela José Carlos Pinto de Sousa, não chegou a ser impressa

[Vide José Carlos Pinto de Sousa, Biblioteca de Portugal e do Ultramar, fl. 63.]

(240)

Em nenhuma coisa se vê tão claramente a particular Providência, que Deus tem com o reino de Portugal, como na laureada série dos monarcas, que ele nos deu. Por isto quis que o progenitor de todos fosse o santo rei D. Afonso Henriques, para que herdando eles com a coroa as virtudes deste vitorioso Gedeão da Lei da Graça [Ver Anexo 10], a um chamasse a Fama Magnífico, a outro Feliz, a outro Justo, a outro Perfeito, a outro Africano: e não só a estes, mas a todos os mais desse igualmente epítetos, com que são conhecidos, e venerados no mundo, e lhes ficaram servindo de gloriosas antonomásias.

[In Filipe José da Gama, Oração académica, com que se deu fim em 19 de Outubro de 1742 ao segundo dia do certame, que a Academia dos Escolhidos celebrou na aula de matemática do Real Colégio de Santo Antão da Companhia de Jesus, para melhoria do augustíssimo rei D. João V nosso senhor, p. 5.]

O académico Filipe José da Gama, na sua qualidade de censor régio, foi o responsável pelo parecer favorável dado à edição do opúsculo de Dionísio Teixeira de Aguiar, cujo teor era, aliás, muito semelhante ao da oração que o examinador publicara nove anos antes:

Foi este novo rei [D. Afonso Henriques] eleito por instituição de Deus, o qual presentemente lhe entregou o reino; ali principiou o nobre nascimento desta monarquia, e da dignidade real dos nossos esclarecidos príncipes: não menos, que da mão visível, e invisível presença de Cristo, levantando na geração deste rei, um reino especialmente seu, como das palavras do Senhor, proferidas ao santo rei, se vê: É minha vontade edificar sobre ti, e sobre tua geração, depois de ti, um império para mim. Foi o rei mais amado do Senhor, e na sua vida recebeu especialíssimas mercês; é tido por santo, tanto assim, que escreveu o padre mestre Frei Manuel dos Santos na sua Alcobaça Ilustrada Part. I. tit. 3. pág. 63. as palavras seguintes: Confessa o Real Mosteiro de Alcobaça tão grande dívida, com um aniversário da primeira classe, no dia do seu trânsito, ao qual celebra com ornamentos festivos, em protestação da glória, e bem-aventurança, em que cremos piamente estar o santíssimo rei. E na nossa Gazeta do presente ano, número primeiro, no capítulo de Portugal, se lê o seguinte: Na vila de Guimarães se ajuntou a Academia Vimaranense no dia 6 de Dezembro, aniversário do falecimento do venerável, e santo rei D. Afonso Henriques, natural da mesma vila, e se aplaudiu com eloquentes discursos, e discretas poesias, a notícia de se tratar em Roma da sua beatificação; e isto suposto, ninguém pode duvidar da grande virtude deste santo rei, para crermos piamente, que está na glória.

[In Dionísio Teixeira de Aguiar, A relação verdadeira da aparição de Cristo Senhor Nosso no Campo de Ourique, ao santo rei Dom Afonso Henriques, e da batalha, em que venceu cinco reis, e quatrocentos mil mouros, que dedica a Santo António de Lisboa, p. 5.]

(241)

Vide Ana Isabel Buescu, O Milagre de Ourique e a História de Portugal de Alexandre Herculano. Uma polémica oitocentista, p. 127.

(242)

A descrição do brasão real português feita na Enciclopédia é sem dúvida lacunar, detectando-se mesmo algumas inexactidões históricas:

Le roi de Portugal - D'argent, à cinq écussons d'azur, posés en croix, chacun chargé de cinq besans d'argent, surchargés d'un point de sable mis en sautoir, qui est d'Alphonse premier, après avoir gagné cinq batailles contre les maures en 1139, la bordure de gueule, chargé de sept château d'or, la couronne de même que dessus, pour support deux dragons, et l'ordre du Christ.

[In Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences des arts et des métiers, vol. 23º, p. 14.]

(243)

Referem mais os portugueses que dois dias antes da batalha, andando o príncipe muito inquieto, se retirou à sua tenda, tomou a Bíblia, a lendo nela a história de Gedeão adormecera, e sonhara, que um ancião venerável lhe prometia a vitória. Que ao mesmo ponto o viera acordar o seu camarista-mor, para lhe dizer, que um homem muito desejava falar-lhe; D. Afonso mandou, que o deixassem entrar, e como o viu, ficou mui espantado, porque aquele ancião se parecia muito com o que em sonhos lhe aparecera. Este homem lhe disse, que ele era um pecador, que de 20 anos atrás fazia penitência no monte vizinho, de onde Deus o mandara prenunciar-lhe a vitória, que na seguinte manhã havia de alcançar, e que, em ouvindo tocar uma campaínha, saísse fora da sua tenda. O conde pois como ouviu aquele sinal, armou-se, e saiu da barraca, e viu no céu da parte do oriente uma cruz, em que Jesus Cristo estava pregado, e ouviu uma voz, que prometendo-lhe vencimento, o mandava aceitar o título de rei, com que o seu exército o havia de aclamar.

[...]

Mas o monumento mais notável de todas estas maravilhas é uma atestação de el-rei D. Afonso Henriques dada no ano de 1152, na qual este sucesso vem afirmado com juramento [Ver Anexo 10]. Os críticos espanhóis têm este auto por mui suspeito, por se achar nele muito mau estilo [os autores referem em nota que o latim deste documento é melhor, do que então se escrevia], e por trazer a era do nascimento de Cristo, que ainda então se não usava em Espanha; e enfim porque contra a boa ordem vem assinado nele o bispo João de Coimbra, primeiro que o metropolitano de Braga. Seja como for; a nós parece, que sem faltar ao respeito devido à verdade, poderemos reputar estas circunstâncias por ficções, com que os portugueses em vez de grangearem honra para seu soberano, e para a sua pátria, lhe escureceram a glória; nem nos cansáramos a referí-las aqui, se não quiséssemos dar a entender ao leitor, com quanta razão deixámos outras vezes em silêncio semelhantes novelas.

[In História de Portugal composta em inglês por uma sociedade de literatos, trasladada em vulgar com as adições da versão francesa e notas do tradutor português, vol. 1º, pp. 106-110]

Na edição portuguesa, acima citada, o tradutor contesta estas afirmações numa extensa nota de rodapé, socorrendo-se da autoridade científica do oratoriano António Pereira de Figueiredo e de Frei Manuel do Cenáculo. No entanto, António Morais da Silva reconhece a inautenticidade do célebre juramento de 1152, sem dúvida a prova mais importante do processo de canonização de D. Afonso Henriques:

A aparição de Cristo ao santo rei D. Afonso Henriques não tem a menor impossibilidade, e tem a seu favor monumentos, e tradição constante. Ulimamente respondeu às dúvidas a este respeito o padre António Pereira de Figueiredo, na sua obra intitulada: Novos testemunhos da milagrosa aparição de Cristo a el-rei D. Afonso Henriques. Lisboa 1786. Em 1791 o reverendo e sábio bispo de Beja (depois arcebispo de Évora) ajuntou novos testemunhos da mesma aparição nos seus Cuidados Literários, etc. Contudo o célebre juramento de el-rei que se guarda em Alcobaça se reputa hoje por uma peça apócrifa. v. Memor. da Literat. Portug. tomo V f. 297 e o que se aponta sobre outro documento semelhante guardado na Biblioteca do Vaticano, no Elucidário de Palavras Antigas, tomo I, pág. 79 A Crón. deste rei por Galvão c. XV, traz E o príncipe saiu-se fora da sua tenda, e segundo ele mesmo deu testemunho em sua história, viu N. Senhor em a cruz. Este testemunho da Crón. antiga parece refutar a cit. nota dos inéditos da Hist. de Portugal tom. I. pag. 14.

[In idem, ibidem, p. 110]

(244)

Luís António Verney não faz uma referência expressa ao Milagre de Ourique, mas nega implicitamente a sua ocorrência ao sugerir a apocrificidade do juramento de D. Afonso Henriques [Ver Anexo 10], num trecho do Verdadeiro método de estudar em que menospreza as profecias do padre António Vieira sobre o Quinto Império:

Neste livro [refere-se à História do Futuro do padre António Vieira] acha V. P. [Vossa Paternidade] uma quimera mui bem ideada e que a ninguém mais ocorreu. Promete provar, primeiro, que há-de haver no mundo um novo Império; mostrar que Império há-de ser; determinar as suas grandezas e felicidades; explicar por que meios se há-de introduzir; individuar em que terra, em que tempo, e em que pessoa, há-de começar este Império; o qual há-de ser tão grande como todo o mundo, sem hipérbole, nem sinédoque. Prova isto, segundo diz, com uma profecia de S. Frei Gil, com o juramento de el-rei D. Afonso, e com outras provas deste calibre.

[In Luís António Verney, Verdadeiro Método de Estudar, vol. 2º, p. 181.]

Noutro passo da obra, alude ao Milagre de Ourique de uma forma indubitavelmente depreciativa:

Esta aparição ao rei D. Afonso, a redoma de vidro cheia de óleo que veio do céu a Clodoveu, e outras coisas que se acham nas histórias, são boas para divertir rapazes...

[In idem, ibidem, vol. 2º, pp. 30-31.]

(245)

Contaremos de D. Afonso Henriques, o heróico fundador de Portugal que já coroado pela vitória e não satisfeito do sufrágio e eleição do exército, se rodeou dos magnates e representantes do povo para lançarem os fundamentos à monarquia mais legitimamente constitucional e representativa de toda a Europa, pois que da sua primeira origem e criação o foi. Diremos a firmeza do grande Afonso em manter a supremacia do poder civil e não tolerar usurpações eclesiásticas, seu zelo pela independência nacional, sua constância no cativeiro, sua religião sincera [refere que os cronistas contam que o rei fazia da Bíblia sua ordinária leitura]. Mas também não deixaremos de notar a falta de piedade para com sua mãe, que a política desculpou talvez mas que nunca há-de justificar a moral.

[In Almeida Garrett, Da educação. Cartas dirigidas a uma senhora ilustre encarregada da instituição de uma jovem princesa, in Obras Completas, vol. 3º, p. 260.]

Há silêncios que valem por mil palavras, e este parece ser um desses casos. Almeida Garrett não fala do Milagre de Ourique nem da santidade do fundador da monarquia portuguesa, mas ambos estão latentes em todas as frases da citação anterior. O interesse de D. Afonso Henriques pela Bíblia recorda-nos o juramento de D. Afonso Henriques (o monarca lia o Antigo Testamento antes de o velho eremita lhe aparecer a anunciar a vitória [Ver Anexo 10]), enquanto a severidade do rei para com D. Teresa constituiu, já o dissemos, um dos pontos mais polémicos do seu processo de canonização, sempre contraditado ou desculpabilizado pelos seus apologistas [ver nota 216].

Por outro lado, a importância atribuída à aclamação do primeiro rei português pelo exército e o relevo dado à confirmação do título real em cortes, apontam para a definitiva superação do conceito de monarquia absoluta de direito divino e, de certo maneira, recuperam a tradição seiscentista da origem popular do poder régio, embora agora esta apenas sirva para conferir legitimidade histórica à monarquia constitucional. São, aliás, as convicções liberais de Almeida Garrett a principal causa do seu mutismo sobre o Milagre de Ourique, pois ele sabia que os miguelistas viam neste acontecimento uma preciosa justificação do absolutismo. Na realidade, já em 1823, no início da rebelião realista contra o regime vintista, circulavam panfletos utilizando algumas frases proferidas por Cristo naquela "aparição" para evidenciar a iniquidade do sistema representativo:

O poder legislativo supõem autoridade, à qual cumpre legislar aos seus súbditos, e inseparavelmente impor-lhes as leis, e também castigá-los em a sua transgressão. Eis aqui todos aqueles três poderes, legislativo, judicial, e executivo por sua natureza inseparavelmente unidos em uma só autoridade.

Finalmente repugna que haja poder, que mande executar as suas leis ao rei; pois rei é assim chamado de reger, e não de só declarar o preceito de outro, porque então aquele é que tem a autoridade suprema. Ao mesmo tempo é supérfluo, e incompatível haver rei, quando há outra soberania.

Em Portugal o poder régio hereditário é de instituição divina; pois Jesus Cristo na sua prodigiosa aparição a el-rei o senhor D. Afonso Henriques lhe faltou por estas palavras: É minha vontade estabelecer em ti, e em tua geração um império para mim, para que o meu Nome seja levado a gentes estranhas. O acontecimento desta aparição é verdadeiro, porque a promessa, que se refere que então fora feita por Jesus Cristo, se realizou quatrocentos anos depois no descobrimento da Índia, e Brasil pelos portugueses, passando a mandar os reis de Portugal muitas missões, que aí ficaram estabelecidas, por onde a cristandade se propagou naqueles vastos países.

Consequentemente da referida aparição, e promessa, ficaram sendo os monarcas portugueses delegados dele, para a propagação da religião cristã; honra maior com que podiam ser condecorados, e por onde os monarcas de Portugal são os mais distintos reis do mundo. Confirma-se mais a veracidade daquele acontecimento, porque temos visto realizadas todas as mais promessas divinas, então declaradas ao mais venturoso rei, primeiro monarca de Portugal.

[In Refutação da Constituição dos Insurgentes, p. 4.]

A crença no Milagre de Ourique foi bastante estimulada pelos miguelistas, tendo D. Miguel decidido reactivar o processo de canonização no início da década de trinta do século XIX:

A ideia de fazer canonizar o nosso primeiro Rei torna-se uma preocupação constante na historiografia do século XVI. Depois de 1640, renova-se o intento, chegando a sair de Lisboa um navio com um copioso processo, que naufragou no caminho de Roma. D. João V e D. Miguel, com um século de intervalo retomaram a mesma ideia.

[Vide José Bragança, Prólogo, in Duarte Galvão, Crónica de D. Afonso Henriques, p. 24, nota 1]

(246)

A pertinaz perseguição movida pelos inquisidores ao padre António Vieira por causa do escrito Esperanças de Portugal, Quinto Império do Mundo, primeira e segunda vida del-rei D. João IV [Ver Anexo 11], onde o jesuíta explanava concepções messiânicas inspiradas nas profecias do Bandarra, provam bem como a Inquisição sempre reputou o messianismo sebastianista de potencialmente herético.

[Vide Jacinto do Prado Coelho, Vieira, Pe. António, in Dicionário de Literatura, vol. 4º, p. 1175.]

(247)

Vide Dionísio Teixeira de Aguiar, A relação verdadeira da aparição de Cristo Senhor Nosso no Campo de Ourique, ao santo rei Dom Afonso Henriques, e da batalha, em que venceu cinco reis, e quatrocentos mil mouros, que dedica a Santo António de Lisboa, p. 11.

(248)

E assim tornando aos senhores/ sebastianistas nóveis; em que entram (falando mal)/ alguns que nem sabem ler./ Esses que mais argumentam,/ e assentam o seu dizer/ em que Deus o esconderia; não me dirão, para quê?/ Folgarei que me concluam; e em conclusão, andarei/ de barbas até à cintura/ sebastianista, a morrer./ Se el-rei Dom Afonso Henriques/ me disserem, que foi quem/ levantou sebastianistas;/ a mim não; aos infiéis./ Deus sim lhe falou em campo,/ e lá lhe prometeu, que,/ na dezasseis geração,/ havia de olhar e ver./ Que seria atenuada,/ dizem, lhe disse também,/ e que dela formaria/ um império, a seu prazer./ Mas esta atenuação/ já lá vai; e já se vê/ em el-rei D. João o quarto/ a geração desasseis./ Se esperam o império quinto, bem presente o Quinto tem;/ que rei mais digno de império/ eu não sei que o possa haver.

[In Tomás Pinto Brandão, Aos declarados encobertos. Romance, pp. 62-63.]

(249)

E este é o império espiritual da Igreja Católica [refere-se ao Quinto Império], como ensina a Fé, e disse claramente o Profeta Daniel a Nabucodonosor; Suscitabit Deus Caeli Regnum, quod in aeternum non dissipabitur. Porém este mesmo império, que sendo de Cristo, também é temporal, porque sendo do céu, encheu, e ocupou toda a terra: Lapis implevit universam terram, prometeu Cristo ao senhor rei de Portugal D. Afonso I para ele, para seus descendentes, e para o mesmo Cristo, dizendo-lhe, que ele como edificador, e destruidor dos reinos, e dos impérios, quais foram os dos Assírios, Persas, Gregos, e Romanos [os quatro primeiros impérios], queria nele, e na sua descendência estabelecer o seu império, que já tinha fundado na Igreja Romana, para encher, e ocupar o seu nome toda a terra: Ego aedificator, & dissipator Regnorum, atque Imperiorum sum: volo enim in te, & in semine tuo Imperium mihi stabilire, ut deferatur nomem meum in exteras gentes. De maneira, que o quinto império do mundo, sendo império espiritual, e de Cristo, também é temporal, e dos Reis Portugueses; e tendo-o fundado Cristo na Santa Igreja Romana, o estabeleceu depois na Sacrossanta Basílica Patriarcal, que por ser Igreja junta, e unida com o Palácio de el-rei: Domus Domini juxta Regem, entre el-rei, e o eclesiástico está repartido sem divisão o quinto império: o eclesiástico com o Sumo Pontífice governará o espiritual; e el-rei com os seus ministros dominará o temporal deste quinto Império do mundo, e do céu.

Replicarão os Doutos contra este discurso, dizendo, que o império representado na pedra [refere-se ao sonho de Nabucodonosor em que uma pedra vinda do céu destruiu a prodigiosa estátua que simbolizava o seu império], é o mesmo reino de Cristo; e que sendo de Cristo não é, nem pode ser do nosso imperador, e rei português, posto que seja católico. O argumento parece fortíssimo, mas não desfaz, antes confirma todo este discurso. Que disse Cristo por sua sagrada boca a el-rei D. Afonso? Quero em ti, e na tua descendência estabelecer um império só para mim: Volo enim in te, & in semine tuo, Imperium mihi stabilire. Primeiramente já não fala de reino, como quando disse ao mesmo rei: Ut initia Regni super firmam petram stabilirem, se não de Império: Imperium; e esse Império em quem, e para quem? Em ti, e para mim: In te mihi. Venham agora como diz o Padre António Vieira, todos os doutores do mundo, e todos os intérpretes mais sábios, mais agudos, e mais escrupulosos, e casem-me este Te, con este Mihi, e este Mihi com este Te. Hei-de fundar um Império diz Cristo, em ti: In te, mas para mim: Mihi. E que quer dizer em ti, e para mim? Quer dizer, que será Império eclesiástico de Cristo, e juntamente político do rei de Portugal.

[In Anselmo Caetano, Ennoea ou aplicação do entendimento sobre a pedra filosofal, pp. XXIX-XXX.]

(250)

Por todas as circunstâncias, que ficam ponderadas, é o nosso augustíssimo monarca o sereníssimo senhor D. João V o primeio imperador do quinto império. E porquê? Porque prometendo Cristo a el-rei D. Afonso I que nele, e na sua décima sexta geração havia de fundar um reino, e estabelecer um império, para que o nome de Cristo fosse conhecido, e adorado nas estranhas, e remotas nações, como se vê das palavras formais do juramento do mesmo rei: Dilectus es Domino, posuit enim super te, & super semen tuum post te oculos misericordiae suae usque in deciman sextam generationem, in qua attenuabitur proles, sed in ipsa attenuata ipse respiciet, & videbit. Ego aedificator, & dissipator Regnorum, atque Imperiorum sum: volo enim in te, & in semine tuo Imperium mihi stabilire, ut deferatur nomen meum in exteras gentes. Sendo o senhor rei D. João IV a décima sexta geração, e o senhor rei D. Pedro II a prole atenuada, por ser o último descendente da geração décima sexta, e se ver sem filhos do primeiro matrimónio depois da morte da princesa a senhora Dona Isabel, à qual a prole, e não a geração se refere o pronome, ou relativo Ipsa: em el-rei D. Pedro II como em firme pedra estabeleceu o reino de Portugal fundado no primeiro Afonso: Ut initia Regni super firman petram stabilirem; para depois se estabelecer em seu filho o senhor D. João V o quinto império; porque assim como a Igreja se fundou em Pedro, como em pedra: também como em pedra, se fundou em Pedro o reino, para que sobre tão sólidos fundamentos se estabelecesse o império quinto de Portugal, e da Igreja Católica.

[...]

E daqui se segue, que depois da extinção do império romano, que é o quarto, o império, que ao seu rei dará Deus, é o quinto, e quinto também o rei, a quem Deus dará o império; porque nenhum rei é mais de Deus, do que o senhor D. João V porque a ele quadram as palavras do referido texto de Zacarias: Ecce vir oriens nomen ejus: & subter ejus orietur, & aedificabit templum Domino: & ipse extruet templum Domino; porque ele edificou dois magníficos templos a Deus em Lisboa, e em Mafra: o templo de Mafra explicado pelo verbo extruo, que não só significa edificar, mas também compor, acumular, e aparelhar; porque este magnífico edifício acumulou o augustíssimo senhor D. João V à Igreja, e a Portugal, pois o edificou depois da Santa Basílica Patriarcal, compondo-o com grande magnificência, e aparelhando-o para coisas muito grandes, que verão com admiração os portugueses, e com inveja todas as mais nações.

[In idem, ibidem, pp. XXXV a XXXVIII.]

As palavras de Cristo contidas no juramento de D. Afonso Henriques deram aos panegiristas de D. João V sobejas oportunidades para o igualarem aos reis bíblicos. Num sermão proferido por Frei António da Assunção nas exéquias do Magnânimo, o defunto monarca é comparado a Ezequias por ter governado um reino cujo fundador, à semelhança de David, também recebera do Salvador a garantia de especial protecção e primazia na preferência divina:

Ezequias era senhor de um reino, que Deus tinha prometido a David estabelecer para si [...] o nosso monarca dominou um reino, em que o mesmo Senhor declarou ao primeiro rei português o queria para seu império.

[In Frei António da Assunção, Sermão das soleníssimas exéquias do sereníssimo senhor rei D. João V, p. 5.]

(251)

António Caetano de Sousa [...] não faz uma história (da intervenção) de Deus, não propõe uma Teleologia ou uma Escatologia e embora fale frequentemente da Divina Providência é como um pressuposto mais ou menos distante.

[...]

António Caetano de Sousa não deixa de reafirmar um grande milagre como o de Ourique porque a imagem de D. Afonso Henriques fabricando naquele memorável dia o Ceptro Português, e segurando a sua perpetuidade na prodigiosa visão de Cristo Senhor Nosso o põe fora de qualquer dúvida. Mas o mesmo não acontece quando, em outros casos, Caetano de Sousa afirma sem mais se pronunciar nem se comprometer o que todos tiveram por milagre e, quanto aos sebastianistas, acusa-os pura e simplesmente de delírio da imaginação.

[In Isabel Maria H. F. da Mota, A imagem do rei na História Genealógica da Casa Real Portuguesa, in Revista de História das Ideias - Cultura Política e Mentalidades, vol 2º, p. 103 e 106]

(252)

Vide D. António Caetano de Sousa, Hagiológio lusitano dos santos, e varões ilustres em virtude do reino de Portugal e suas conquistas, tomo IV, pp. 280-285.

(253)

Praticou acções tão esclarecidas pelo céu, que por elas é ainda mais respeitado na terra, sendo comummente chamado o Santo rei D. Afonso Henriques.

[In D. António Caetano de Sousa, História genealógica da casa real portuguesa..., tomo I, p. 34.]

(254)

[...] passando pelo Campo de Ourique [refere-se a D. Sebastião], examinou com grande curiosidade o campo de batalha, e vendo que aquele teatro, em que teve tão glorioso princípio o ceptro português, merecia ser assinalado com arcos triunfais, e obeliscos, que estivessem aclamando aquela insigne vitória, e não havendo naquele lugar mais memória, que as ruínas de uma ermida, que por tradição se dizia ter nela habitado o servo de Deus Leovigildo Pires, a mandou reedificar, e acrescentar, e nela lavrou um arco, em que pôs a inscrição seguinte, de que foi autor o mestre André de Resende, em que o tempo fez os seus costumados estragos, e os moradores ainda maiores com a sua incúria, encobrindo esta admirável inscrição com os ornamentos da igreja, o que deu motivo para duvidar da sua existência a um excelentíssimo erudito, e dizia assim: Hic contra Ismarium, quatuorque alios Sarracenorum Reges, innumeramque barbarorum multitudinem pugnaturus felix Alphonsus Henricus primus, Lusitaniae Rex appellatus est: & a Christo, qui li Crucifixus apparuit, ad fortiter agendum commonitus, coppiis exiguis tantam hostium stragem edidit, ut Corbis, & Tergis fluviorum confluentes cruore inundarint. Ingentis, ac stupendae rei, ne in loco, ubi gesta est per infrequentiam obsolesceret, Sebastianus primus Lusitan. Rex, bellicae virtutis admirator & maiorum suorum gloriae propagator erecto titulo, memoriam renovarit.

[In idem, ibidem, tomo III, pp. 360-361]

Não encontramos nesta passagem qualquer referência à santidade de D. Afonso Henriques. O aparecimento de Cristo é encarado como sendo uma demonstração do favor divino para com um guerreiro cristão empenhado numa luta desigual contra os infiéis.

(255)

Nos finais do século IV o bispo de Nola, Paulino, dedica a Teodósio um panegírico a exaltar os triunfos que este obteve em várias batalhas, mas atribui-os à religiosidade e não ao poderio militar do imperador.

Muitos outros autores cristãos, durante toda a Idade Média e Renascimento (veja-se o que diz D. Jerónimo Osório de D. Afonso Henriques no De regis institutione et disciplina), desenvolveram esta concepção do piedoso rei cristão recompensado por Deus com espantosas façanhas bélicas.

 [Vide Nair de Nazaré Castro Soares, O príncipe ideal no século XVI e a obra de D. Jerónimo Osório, pp. 45 e 317-318]

(256)

Manuel Bocarro Francês (filósofo, matemático, médico e alquimista) publicou em 1624 a primeira parte das Anacefaleoses da monarquia lusitana, um conjunto de cento e trinta e uma oitavas que defendiam o sebastianismo e continham previsões astrológicas sobre o grandioso futuro da monarquia portuguesa, a mais famosa do mundo, como se lê na advertência ao leitor:

 E na primeira anacefaleose (que intitulo estado astrológico, e dedico a Sua Majestade, como senhor desta monarquia) mostro astrologicamente como em Portugal há-de ser a última, e mais poderosa monarquia do mundo, e de passo toco na pedra filosofal pela qual se convertem todos os metais em ouro.

Em 1774 este poema e outro livro de Manuel Bocarro Francês - Luz pequena lunar e estelífera da monarquia lusitana, explicação do primeiro Anacefaleoses impressa em 1624. Sobre o príncipe encoberto, e monarquia ali prognosticada: referem-se os versos das quatro Anacefaleoses por que os castelhanos impediram imprimirem-se com outras - foram censurados pela Real Mesa Censória e queimados num acto público realizado na Praça do Comércio, por servirem de pretexto aos opositores do pombalismo para criticarem as decisões governamentais [Ver Anexo 11].

As Anacefaleoses da monarquia lusitana só vieram a ser reeditadas em 1809, quando o sebastianismo recuperou prestigio junto das populações, animando a resistência patriótica contra o invasor francês. Esse ressurgimento deu origem, aliás, a uma enorme polémica, tendo sido publicados entre 1808 e 1811 mais de trinta de opúsculos sobre o tema, alguns deles contendo asserções extravagantes sobre a incerteza da morte de D. Sebastião e sua posterior vida após ter aportado à Ilha Encoberta. Em nenhum dos textos do debate, porém, é possível encontrar qualquer referência ao Milagre de Ourique, prova de que este se tornara um assunto estranho ao mito sebástico.

Para esse efeito muito contribuíram, por certo, os editais sobre este assunto regularmente promulgados pelos censores pombalinos, pois servem ainda ao padre José Agostinho de Macedo, sem dúvida o mais acérrimo opositor da "seita" sebastianista na mencionada disputa, para mostrar a total inverosimilhança das asseverações propaladas pelos seus opositores e provar, do mesmo passo, que um sebastianista como sebastianista, é um mau cristão, um mau vassalo, e um grande, grandíssimo tolo.

[Vide José Agostinho de Macedo, Justa defesa do livro intitulado Os Sebastianistas, p. 7-13.]

 No início do século XIX o Milagre de Ourique continuava, por conseguinte, a singularizar e conferir preeminência à monarquia portuguesa [ver nota 245], enquanto o sebastianismo passara a ser reputado de irreligioso e antipatriótico:

 Esperar pois el-rei D. Sebastião morto e sepultado há 200 para 300 anos, e berrar e clamar que ele está vivo e encoberto em uma ilha quimérica, que a do governador Sancho Pança, é uma manifesta rebelião, e um clamor público de que existe intrusa no trono a dinastia de Bragança.

[In José Agostinho de Macedo, Os Sebastianistas, Parte I, p. 45.]

(257)

Esta pintura desapareceu no terramoto de 1755, restando apenas um esboço executado pelo pintor em 1746 [Fig. 86]. Júlio Castilho diz tratar-se de uma alegoria da tomada de Lisboa aos mouros, onde D. Afonso Henriques surge representado como um cavaleiro a oferecer à corte celeste uma caixa aberta, contendo certamente relíquias.

 [Vide Júlio Castilho, Lisboa antiga. Bairros orientais, vol. 8º, p. 34.]

Numa descrição recente do referido esboço encontramos algumas diferenças de interpretação (o relicário transforma-se na primeira pedra dos fundamentos da igreja), mas D. Afonso Henriques continua a ser apresentado como um rei guerreiro agradecido pela vitória, uma identificação reforçada pelo facto de se encontrar acompanhado pelo lendário cavaleiro Guilherme de Longa Espada.

 [Vide Triunfo do Barroco , p. 213.]

(258)

Junto à vila de Castro Verde, no sítio a que chamam Cabeça de Rei, o esperava Ismar com outros vinte régulos, cinco deles reis poderosos, chamados pelos cacizes para a defesa do Alcorão, e rodeados de tão inumeráveis gentes, que ainda então ficou mais mentirosa a refracção nos horizontes. Desmaiaram os nossos ao espanto desta vista, e temeram as espadas dos mouros, se não por valorosas, por muitas. Mas o príncipe impávido, chamando o coração para a língua, e os pulos da alma para o rosto, representou aos seus: que aqueles bárbaros eram os mesmos tantas vezes vencidos pelos seus maiores, dos quais herdaram com o mesmo sangue igual valor: que se os espantava o número, deviam ponderar o excesso, que eles lhes levavam na qualidade, e que o tumulto nunca ganhou vitórias: que aquela multidão, ou vinha violenta, ou era mercenária, amiga da guerra, inimiga do combate: que ele feria o primeiro nos perigos, para que ninguém temesse a morte, aonde o príncipe arriscava a vida; e que se não atrevia animar para a batalha uma gente, que se chamava portuguesa.

O espírito de valor, que saía da boca do príncipe, comunicou nova alma aos soldados. Já não cabiam no peito os corações, e os semblantes, entre alegres, e feros, mostravam a prontidão, com que a fortaleza os oferecia valentes à peleja, gostosos à morte. Descansou o campo a noite, e cuidava o príncipe nas representações do dia; esforçado Eneias, que vigiava o tempo, e que os soldados dormiam. Era a causa de Deus, e do céu veio a Afonso o conforto. Leu na Sagrada História a grande vitória de Gedeão sobre os Medianitas; e pondo os olhos da alma no Senhor dos Exércitos, o desafiou com a cegueira da fé viva, para que desse socorro a uma causa em nada diferente.

Recostou-se Afonso sobre o livro, e sonhou o que depois viu; porque o mesmo ermitão representado o veio chamar da parte de Deus, porque queria Cristo falar-lhe. Saiu o rei da sua tenda ao sinal da campaínha; e aberto o céu, lhe apareceu aquele Senhor crucificado, assistido dos cortesãos da glória, prometendo-lhe a vitória, o reino, a sucessão, e a piedade daquela gente sua, e de Deus, predefinida para levar o nome do Senhor às nações estranhas, com as armas, que tremulando nos seus estandartes, haviam ser terror do maometano em todas as partes do mundo.

 [In Damião António de Lemos Faria e Castro, Política moral e civil, aula à nobreza lusitana, pp. 200-202.]

Esta descrição altera um pouco a narração do Milagre de Ourique feita no juramento de D. Afonso Henriques [Ver Anexo 10], pois o rei está impávido e não receoso, recebendo sem surpresa a ajuda divina, porque ele próprio a invocou ao solicitar para si um destino igual ao de Gedeão. A coragem revelada pelo rei é a normal num chefe militar convencido da protecção de Deus e confiante na bravura dos seus soldados, não podendo ser confundida com o exercício heróico das virtudes que distingue os santos.

 (259)

Vide Frei José Manuel da Conceição, Sermão gratulatório panegírico, que pregou em acção de graças pela gloriosa aclamação do senhor D. João IV rei de Portugal, XXI rei de Portugal na catedral de Coimbra em o primeiro de Dezembro de 1745, pp. 7-9 [Ver Anexo 5].

(260)

A grandiloquência do discurso apologético sobre o Milagre de Ourique, bem patente no decurso dos reinados de D. João V e D. Maria I, perdeu alguma intensidade no período josefino (sobretudo quando a política reformista do marquês de Pombal foi posta em execução), detectando-se mesmo uma certa contenção na difusão de escritos sobre esta matéria.

Esta discreção impunha-se, pensamos, pelo facto de ser impossível destruir o grande mito fundador da monarquia portuguesa, condição sine qua non da sua sacralidade, embora a feição messiânica da promessa feita por Cristo a D. Afonso Henriques colidisse com o espírito laicista que presidia ao discurso histórico-juridicista e às fundamentações teológica e juscanónica da "monarquia pura", perfilhadas pelos teóricos do pombalismo político (nenhuma destas formulações dá, aliás, grande relevo ao Milagre de Ourique).

 [Vide José Sebastião da Silva Dias, Pombalismo e teoria política, in Revista "Cultura - História e Filosofia", vol. 1º, p. 45-114.]

Opinião contrária tem a investigadora francesa Marie-Helène Piwnic, profunda conhecedora da cultura portuguesa. Segundo ela o pombalismo promoveu fortemente a credibilização do Milagre de Ourique, bem patente nos opúsculos de Frei Manuel do Cenáculo e do Padre António Pereira de Figueiredo intitulados, respectivamente, Graças concedidas por Cristo no Campo de Ourique (1786) e Novos testemunhos da milagrosa aparição de Cristo Nosso Senhor a el-rei D. Afonso Henriques antes da famosa batalha do Campo de Ourique (1813).

 [Vide Marie Hélène Piwnic, L'historiographie portugaise du XVIIIe siècle et la critique des textes fondateurs, in L'imaginaire de la nation (1792-1992)- Actes du colloque européen de Bordeaux, pp. 297-298.]

Não concordamos com este parecer porque os referidos textos foram escritos e editados muito tempo depois da morte de D. José I e da subsequente deposição do marquês de Pombal. A obra do oratoriano parece evidenciar, até, o desejo de ele se demarcar um pouco dos ideais pombalistas e recobrar a confiança do trono, ao passo que a do arcebispo eborense aparece numa época muito conturbada e destinar-se-ia, provavelmente, a protestar publicamente o patriotismo do prelado, posto em dúvida por algumas acusações de colaboracionismo com o invasor francês. Aliás, o próprio Frei Manuel do Cenáculo viu-se obrigado a redigir uma missiva, endereçada ao regente D. João, com um relato dos desacatos perpetrados pelos franceses durante a ocupação de Évora, justificando todas as decisões e atitudes por si tomadas naquelas difíceis circunstâncias.

 [Vide Frei Manuel do Cenáculo, Acontecimentos ocorridos em Évora durante a ocupação da cidade feita pelos exércitos franceses, in Diário de Frei Manuel do Cenáculo, pasta 5.]

(261)

O reino de Portugal, grande pela sua origem, e admirável pelas conquistas, com que se tem feito respeitar no mundo, não cede a nenhum outro, nem na glória do seu princípio, nem menos na com que se estabeleceu a sua monarquia. Que querem, ou podem querer os opositores dela, que eu lhes conceda? Maior antiguidade? Maior grandeza? Maior poder? Maior política? Maior arte militar? Maiores exércitos, e tudo o que pode fazer um, ou muitos estados maiores? Tudo isso concederei sem disputa, nem controvérsia. Mas haverá algum reino, ou nação, que tenha da boca de Cristo estas palavras ao primeiro Afonso: Eu quero estabelecer em ti, e na tua descendência o meu Império? Se há algum reino, ou rei, do qual dissesse Cristo semelhantes palavras, funde nelas a sua fé, as suas esperanças, e os seus desejos, e exclua todos os outros. Mas se esta prerrogativa é singular de Portugal, por que lhe hão-de tirar o que Deus lhe prometeu?

[...]

Pensemos, e falemos como católicos, Portugal com singularidade único entre todos os reinos do mundo, é reino dado, feito, e levantado por Deus naqueles mesmos campos, onde se deu esta batalha, e se alcançou tão assinalada vitória: se Deus o deu, só Deus o pode tirar: se Ele o fez, só Ele o pode derrubar: temamos somente a Ele, correspondam à nossa fé as nossas obras, e seremos invencíveis; se Ele for por nós, quem será contra nós: se Ele for o defensor de nossas vidas, quem poderá assustar-nos? Quando esses que nos queriam perder, e estavam perto de investir connosco para nos devorarem as carnes, e esses inimigos, que nos perseguiam, esses mesmos foram enfraquecidos, e caíram: ainda quando se acampem contra nós seus exércitos formidáveis, não deve temer o nosso coração: ainda quando estejam próximos a nos dar batalha, não deixemos de confiar no Senhor, e de esperar nele, ainda no meio do combate: glorie-se muito embora o ímpio na sua soberba, que jamais ela poderá triunfar sobre as promessas de um Deus, nem irritar os seus decretos: os santos pela fé conquistaram reinos, foram revestidos de força no meio dos combates, desbarataram exércitos estrangeiros.

 [In Padre António Pereira de Figueiredo, Dissertação histórica, e crítica em que se prova a milagrosa aparição de Cristo Senhor Nosso a el-rei D. Afonso Henriques antes da famosa batalha do Campo de Ourique, pp. 17-19]

E evocação do Milagre de Ourique constituiu, com efeito, um dos melhores incentivos para vivificar o patriotismo dos portugueses e exortá-los a expulsarem o invasor napoleónico. Pretendia-se demonstrar ter Portugal recebido inequívocas demonstrações da bêncão divina nos lances mais dramáticos da sua história, como se pode ver numa gravura da segunda década do século XIX, que mostra o velho ermitão de Ourique [Ver Anexo 10] profetizando a D. Afonso Henriques essas ocasiões, conforme esclarece a legenda principal: ÉPOCAS PRINCIPAIS DA MONARQUIA LUSITANA. Um santo ermitão prediz a D. Afonso Henriques as futuras properidades e desastres da monarquia. Os marcos históricos escolhidos para simbolizarem estes evos são representados em cinco quadros contendo as seguintes legendas: 1º Aparição a D. Afonso Henriques. Fundação da monarquia; 2º Expedição da África. Perda do reino em D. Sebastião; 3º Restauração de Portugal. Coroação de D. João IV; 4º Retirada do Príncipe Regente. Invasão dos Franceses; 5º Destruição dos Franceses. Restauração de Portugal. [Fig. 87].

(262)

Mas para que é, SERENíSSIMO PRíNCIPE, recorrer a exemplos estranhos, se temos à mão os domésticos? VOSSA ALTEZA REAL, que conta catorze reis de sangue português por seus avós, e que como presuntivo herdeiro de uma rainha herdeira espera com razão empunhar também algum dia o ceptro: tem no mais antigo e mais glorioso desses avós o exemplar mais perfeito que se pode desejar para a sua imitação. Ainda hoje passados mais de seiscentos e cinquenta anos se conserva e se mostra no Cartório do Real Mosteiro de Santa Maria de Alcobaça, como um inestimável monumento à mesmíssima Bíblia, de que até em tempo de guerra viva usava aquele venerável e invicto rei D. Afonso Henriques. E é tradição constante das nossas crónicas, que na mesma ocasião em que este incomparável príncipe achando-se no Campo de Ourique a ponto de dar batalha a Ismar, poderosíssimo imperador dos mouros africanos, revolvia cuidadoso no seu pensamento, qual seria o êxito e fortuna da instante acção: sucedeu que abrindo para desafogo do seu flutuante espírito a mesma Bíblia, o primeiro passo que se lhe ofereceu na leitura, foi o de Gedeão, quando só com trezentos dos seus soldados desbaratou a cento e vinte mil bárbaros Madianitas: misterioso presságio sem dúvida da memórável vitória, que no faustíssimo dia de 25 de Julho de 1139 deu a Portugal com a coroa o brazão de armas, de que desde o berço tão justamente se gloria.

 [In Padre António Pereira de Figueiredo, Dedicatória dirigida ao Príncipe-regente, in Bíblia Sagrada, tomo I, p. II.]

(263)

Chegaram até nós oito desenhos legendados de um conjunto que deveria ultrapassar a novena (o quinto ostenta o número romano IX). A catalogação das cenas respeita, no essencial, a sequência da descrição do milagre narrada no juramento de D. Afonso Henriques [Ver Anexo 10].

A primeira cena mostra D. Afonso Henriques dormindo sobre uma mesa no interior de uma tenda de campanha. Num plano superior vê-se um velho de barbas (o eremita que lhe apareceu em sonhos) - Legenda: D. Afonso Henriques acometido de vários pensamentos adormece sobre o livro e sonhando vê um velho que lhe diz: Tem confiança porque vencerás e destruirás estes reis e desfarás a sua potência e o Senhor se te mostrará [Fig. 88].

Na segunda D. Afonso Henriques ajoelha-se diante de Deus, que aparece rodeado de anjos - Legenda: Monarquia portuguesa fundada pelo Senhor e a Ele consagrada, sendo o seu primeiro rei D. Afonso Henriques e seus sucessores. Quero em ti e teus descendentes, fundar para mim um império por cujo meio seja Meu Nome publicado entre as nações, as mais estranhas [Fig. 89].

Na terceira o rei lê a Bíblia à luz de uma vela no interior da sua tenda - Legenda: D. Afonso lendo as maravilhas que o Senhor obrou por Gedeão. Como tivesse na minha tenda um livro em que estava escrito o Testamento Velho, e o de Jesus Cristo, abriu e viu nele a vitória de Gedeão [Fig. 90].

Na quarta vê-se D. Afonso Henriques sentado no interior da tenda, com o braço sobre o elmo depositado sobre uma mesa (o escudo encontra-se no chão encostado ao móvel), recebendo o seu servidor João Fernandes de Sousa - Legenda: O camareiro de D. Afonso diz a este que se levante porque um velho lhe quer falar e D. Afonso respondeu. Entre se é fiel [Fig. 91].

Na quinta D. Afonso Henriques, envergando a sua armadura e empunhando a espada, prepara-se para ter a visão de Cristo crucificado - Legenda: D. Afonso conhecendo a verdade que lhe fora anunciada foi sozinho fora do arraial e viu - Vi um raio resplandecente cujo resplendor se fazia cada vez maior, e pondo os olhos de propósito naquela parte vi no próprio raio o sinal da cruz mais resplandecente que o sol [Fig. 92].

A sexta é idêntica à quinta e tem os mesmos dizeres.

Na sétima D. Afonso Henriques recebe, na presença do seu exército, a coroa que um soldado lhe entrega - Legenda: O exército de D. Afonso o elege seu rei antes da batalha. A tua gente alegre e esforçada te pedirá que entres em batalha com título de rei, não lhe ponhas dúvida [Fig. 93].

Na oitava e última representação, D. Afonso Henriques, montado a cavalo e envergando o manto real, traz na mão direita a cruz e um ramo (de oliveira?) e pega na espada com a esquerda. Sob as patas do cavalo vêem-se mouros jazendo - Legenda: Triunfo do senhor D. Afonso Henriques contra os inimigos da sua cruz. Porque merecimentos Senhor me fazeis tão grande mercê. Livrai este vosso povo que amo como a único filho. Disse o Senhor: Não se apartará deles nem de ti nunca a minha misericórdia [Fig. 94].

 [Vide Ayres de Carvalho, Catálogo da colecção de desenhos, pp. 24-25]

(264)

Num livro publicado em 1829, defensor dos "inauferíveis" direitos de D. Miguel ao trono português, como se diz no subtítulo, aparece junto ao frontispício uma interessante gravura do Milagre de Ourique [Fig. 95] e, em apêndice, foi incluído o juramento de D. Afonso Henriques (já expurgado das imprecisões históricas detectadas pelos críticos da sua autenticidade [ver nota 243]). O autor, um realista francês anónimo (segundo informa o Padre José Agostinho de Macedo no "truculento" prefácio pró-miguelista), não faz qualquer referência implícita ou explícita àquele evento, conquanto apareçam copiosas referências ao fundador da monarquia portuguesa e à lei sucessória estabelecida nas lendárias cortes de Lamego. Além disso, parece-nos bem provável que o juramento não constasse do original francês, embora essa informação seja de algum modo escamoteada na edição portuguesa.

 [Vide D. Miguel I. Obra a mais completa e concludente que tem aparecido na Europa sobre a legitimidade e inauferíveis direitos do senhor D. Miguel I ao trono de Portugal.]

A numerosa iconografia sobre o Milagre de Ourique datada do reinado de D. Miguel merece, a nosso ver, uma maior atenção por parte dos investigadores. No Palácio de Queluz existe um quadro bordado a seda dourada representando a aparição de Cristo a D. Afonso Henriques, provavelmente lavorado pelas açafatas da corte miguelista. Na moldura, datada de 1829, aparecem gravados dois versos da quadragésima quinta estrofe do canto terceiro d'Os Lusíadas - "Aos infiéis, Senhor, aos Infiéis,/ E não a mi, que creio o que podeis (na gravura do livro acima referenciado, também encontramos uma citação do poema épico de Camões" - I.7, 7-8).

Na Biblioteca Nacional de Lisboa existe uma interessante gravura desta época sobre o Milagre de Ourique, ingenuamente reputada como sendo mais uma prova da sua ocorrência, como se lê na legenda que a acompanha: Pintura com visos de muita antiguidade, descoberta nas vizinhanças de Campo de Ourique, e que se conserva no museu arquiepiscopal de Évora, para autorizar a memória da aparição, ao Sr. Rei D. Afonso Henriques. [Fig. 96]

Não foram apenas os artistas absolutistas os únicos a interessarem-se por esta temática. Domingos Sequeira, conhecido pelos seus ideais liberais, pintou uma grande composição do Milagre de Ourique, hoje exposta no castelo normando de Eu. Este trabalho foi realizado durante a permanência do pintor em França, quando ele teve de se exilar para escapar à perseguição miguelista[Fig. 97].

No dia 21 de Outubro de 1794 a obra chegou a Lisboa e, em 1807, foi levada para o Rio de Janeiro, permanecendo no Paço Imperial até à proclamação da república brasileira (15/11/1889). Os revolucionários consideraram o quadro propriedade particular de D. Pedro II e enviaram-no para França (país onde este se exilara), vindo mais tarde a caber em herança à filha do ex-imperador, a princesa Isabel (esposa de Gastão de Orleães, conde de Eu).

 [Vide José-Augusto França, Le miracle d’Ourique, in Mélanges dédiés à Madame la Comtesse de Paris, p. 59.]

A decisão do Príncipe Regente de levar o quadro de Domingos Sequeira para o Brasil reveste-se, quanto a nós, de um enorme sentido político, sobretudo se tivermos em consideração as dificuldades em transportá-lo, dadas as enormes dimensões da tela (a obra só não foi recentemente exposta em Portugal, porque os especialistas - apesar dos sofisticados meios hoje à disposição dos técnicos - consideram a mudança arriscada). Na verdade, esta pintura é, incontestavelmente, um excelente documento pictórico, porque revela o significado simbólico que o encomendador - a casa real - atribuía à visão de D. Afonso Henriques.

Se traçarmos uma linha diagonal desde o canto superior esquerdo ao inferior direito, observaremos que o artista representa acções diferentes em dois planos distintos. No primeiro, situado ao alto, o rei é o único a ver Cristo (os outros ignoram o acontecimento; no segundo, o soberano, empunhando o ceptro e esporeando o cavalo, incita os soldados, os quais se erguem para o seguirem numa batalha cujo desfecho sabem de antemão que lhes irá ser favorável, pois o estandarte desfraldado é um sinal inequívoco de vitória [Fig. 97]

(265)

E como para o estremoso da sua religião [refere-se a D. João V] ainda era pouco festejar aqueles bem-aventurados espíritos, que o Sumo Pontífice declarava merecedores da glória da canonização, solicitou com grande ânsia, que se colocassem outros nos altares da Igreja. Teve particularíssimo gosto de ver no tempo do seu governo beatificado ao grande rei D. Afonso Henriques, que sendo o tronco desta monarquia, comunicou a todos os seus descendentes o zelo da honra daquele Omnipotente Senhor, que no Campo de Ourique lhe segurou a feliz duração do império lusitano: e para conseguir este santo desejo, fez trabalhar muito, e não sem grande adiantamento.

 [In Francisco Xavier da Silva, Elogio fúnebre, e histórico do muito alto, poderoso, augusto pio e fidelíssimo rei de Portugal, e senhor D. João V, p. 61.]

(266)

Assim sucedeu: e tanto o [D. Afonso Henriques] procuraram imitar seus descendentes, que com razão colocamos no céu a el-rei D. Sancho I, e também ao segundo. Consideramos no mesmo trono aos reis D. Dinis, D. Fernando, D. Pedro, o extremoso amante da rainha Dona Inês de Castro, e os cinco Afonsos, que se seguiram ao primeiro, de quem desempenharam heroicamente o nome. Não duvidamos, que os reis D. João I, D. Duarte, e D. João II, gozam das eternas delícias do empíreo; e que trajando vestiduras reais bordadas de pérolas, e diamantes, sobre as coroas vivem na bem-aventurança um D. Manuel, um D. João III, e um D. Sebastião: e olhando para o sol, que lhes nasce debaixo dos pés no oriente, estão vendo o muito, que navegaram os seus argonautas. Tambem ali veneramos o cardeal-rei D. Henrique. E quem não há-de persuadir-se, que descansa na mesma pátria das luzes o senhor rei D. João IV? Provam a glória do senhor rei D. Pedro II, mais que a nossa veneração, as acções heróicas, e cristãs do seu augusto filho. Mas às virtudes que bastaram a tantos monarcas para merecer eses cultos da nossa piedade, acrescentou el-rei outras tão esclarecidas, que o fazem maior, que todos.

 [In Filipe José da Gama, Oração académica, com que se deu fim em 19 de Outubro de 1742 ao segundo dia do certame, que a Academia dos Escolhidos celebrou na aula de matemática do Real Colégio de Santo Antão da Companhia de Jesus, para melhoria do augustíssimo rei D. João V nosso senhor, pp. 5-6.]

Num panegírico do reis de Portugal publicado em 1786, afirma-se que em todas as aparições de D. Afonso Henriques ocorridas após a sua morte, ele surgia acompanhado de D. Sancho I, que também beneficiava do favor dispensado por Deus ao seu progenitor:

Em algumas revelações, e aparecimentos, que houve de el-rei D. Afonso Henriques seu pai, sempre o viram, e teve nelas parte como foi naquela que já referi da tomada de Ceuta, e outras algumas que se dirão em sua história, sinais certos da glória de sua alma, merecida nas contínuas guerras, e trabalhos padecidos pela honra da Igreja, e destruição dos inimigos da lei evangélica.

 [In Frei Bernardo de Brito e Pe. D. José Barbosa, Elogios dos senhores reis de Portugal, p. 24.]

(267)

As Pulquérias de Roma, as Cunegundes da Alemanha, as Margaridas da Escócia, as Heduviges da Polónia, a Isabéis da Hungria, as Teresas, as Sanchas, as Mafaldas, as Joanas, as Isabéis de Portugal; que heroinas! Suas imagens ocupam os altares; suas virtudes esmaltam com variedade as roupas da esposa de Jesus Cristo; seus nomes são conhecidos desde o oriente até ao ocidente, desde um até ao outro polo. Mas se o real sangue, que circula nas veias da nossa soberana, é uma porção hereditária de tantas imperatrizes, de tantas rainhas santas; suas virtudes a fazem um fiel retrato, na inocência, na candidez do ânimo; recta nas intenções, nos caminhos da justiça, em declinar do mal, seguir o bem; santa nos pensamentos, nas palavras, nas obras, em todos os seus costumes.

[In Frei José S. Venâncio, Sermão na felicíssima aclamação da augustíssima srª D. Maria, rainha,... recitado na Igreja de Nossa Senhora dos Remédios... a 19 de Maio de 1777, pp. 16-17.]

(268)

El-rei D. João V, nosso senhor, mandou fazer esta trasladação pelo bispo de Coimbra, D. António de Vasconcelos, o qual assistido do seu cabido, do senado da câmara, do provincial e de mais religiosas de S. Domingos e da comunidade de religiosas do mesmo mosteiro, abriu o cofre das relíquias que examinara e atestara o bispo de Coimbra, D. João de Melo, quando deu informação delas à Sé Apostólica, as incensou de joelhos o bispo conde D. António, e deu a cabeça da santa a beijar a todas as pessoas que se achavam presentes, as quais, formadas em procissão, com tochas acesas, cantando as religiosas hinos e salmos, e pegando no caixão as primeiras quatro dignidades do cabido, o colocaram em um rico andor, que conduziram para o coro de baixo, onde foram vistas e veneradas do povo as santas relíquias em um soleníssimo tríduo, com que se festejou a princesa santa. No terceiro dia, que foi o em que estamos, fez o bispo conde pontifical, e na tarde, em uma muito vistosa e autorizada procissão, que deu a volta pela vila [de Aveiro], foi levado o caixão das relíquias no andor pelos abades de S. Bento de Coimbra e de Santo Tirso, beneditinos, e pelos abades de S. Bernardo de Coimbra e de Ceiça, cistercienses, todos revestidos de pontifical. Recolhida a procissão ao mosteiro se colocou o caixão no coro baixo, no sumptuoso mausoléu que havemos referido, o qual está cercado de lâmpadas, a que o duque de Aveiro, D. Gabriel de Lencastre, consanguíneo da mesma santa, mandou juntar cinco grandes candeeiros de prata, de que fez doação ao mosteiro em veneração da santa princesa...

[In Ano Histórico, citado por Eduardo Freire de Oliveira, Elementos para a história do município de Lisboa, tomo IX, pp. 200-201.]

(269)

Veja-se a História da vida, morte, milagres, canonização e trasladação de Santa Isabel, sexta rainha de Portugal de D. Fernando Correia de Lacerda, dada ao prelo em 1680 e reeditada em 1735, precisamente no rescaldo de um período de difícil relacionamento diplomático com a Santa Sé, provocado pelas atitudes do núncio apostólico (Monsenhor Bichi), acusado de pôr em causa as prerrogativas do poder real.

Também José Freire de Monterroyo de Mascarenhas publicou em 1720 um livro intitulado Trasladação solene das gloriosas rainhas Santa Teresa e Santa Sancha, infantas de Portugal, com a notícia da magnificência e cerimónias com que se celebrou este acto no real Mosteiro do Lorvão.

(270)

Por estas tão santas inclinações [refere-se a Santa Teresa], e por sua rara beleza a amava o santo rei D. Afonso Henriques seu avô sobre todas as coisas da vida; e tanto que foi de sete anos, a levou para o seu paço, onde todo o tempo, que lhe vagava de negócios tão importantes, como sempre tinha, o gastava em companhia da neta, folgando de ver aquela imagem pintada pela mão do soberano artífice, e ouvir em tão poucos anos palavras tão maduras, e de tanta prudência; o que se deve entender também de sua irmã Santa Sancha, que era quase da mesma idade, e se criou em sua companhia levava-as o avô consigo ouvir missa em sua capela, quando a não ouvia em público no Mosteiro de Santa Cruz, onde era a sua mais principal assistência; e vendo a devoção das benditas meninas, elevado nelas, derramava muitas vezes lágrimas de contentamento de as ver bem inclinadas.

[In José Pereira Baião, Vida da augustíssima rainha Santa Teresa, filha do segundo rei de Portugal e religiosa cisterciense; escrita por José Pereira Baião; suplementada com dissertações, notas e documentos e oferecida à senhora D. abadessa do mosteiro de Lorvão, pp. 6-7]

Opinião idêntica expressa Frei Fortunato de S. Boaventura numa biografia da infanta Mafalda publicada em 1814. Este clérigo, um futuro miguelista que se exilou em Roma após o triunfo do liberalismo, atribui, em parte, a santidade da princesa aos bons exemplos de religiosidade recebidos de D. Afonso Henriques e do irmão deste, o infante D. Pedro Afonso, monge de Alcobaça.

Além destes, sobravam motivos exteriores, que a convidaram a seguir a vida claustral. Não ponderaremos aqui a força do exemplo, que lhe dava seu avô paterno, o venerável D. Afonso Henriques, tão afeiçoado aos exercícios do claustro, que não duvidava assistir às horas canónicas no exemplaríssimo Convento de Santa Cruz de Coimbra, todo o tempo que lhe sobejava dos negócios políticos e das empresas militares; nem tão pouco circunstanciaremos outro exemplo doméstico [refere-se a D.Pedro Afonso] e ainda muito fresco na memória dos portugueses, que admiravam justamente um príncipe, o qual mudou o capacete pela tonsura monástica, os vestidos militares pela cogula cisterciense e as lanças, espadas e outras armas, que sustentam o valor humano, pelos ásperos cilícios e outras armas da penitência, que sustentam o valor da graça. Tocamos rapidamente nestes dois exemplos e deixamos outros mais, que podíamos referir, só para nos demorarmos naquele que ostentou maior império no coração da rainha D. Mafalda. Foi este da rainha S. Teresa sua irmã no sangue e ainda mais nas virtudes, que ultimamente a colocaram sobre os nossos altares.

[In Frei Fortunato de S. Boaventura, Memórias para a vida da beata Mafalda, pp. 53-54.]

(271)

É exactamente isso que diz o padre José Pereira Baião na dedicatória dirigida à princesa D. Maria Bárbara (filha de D. João V e futura rainha de Espanha), inclusa numa obra encomiástica sobre as princesas santas da casa real portuguesa:

E livro que contém a história de cinco heroínas de Portugal; que nascendo infantas, três foram sublimadas rainhas, e as mais pretendidas para isso com apertadas instâncias dos maiores monarcas da Europa, e todas (com grande felicidade nossa) chegaram ao cúmulo da maior perfeição, e santidade, a quem se podia oferecer tão apropriadamente, como a V. Alteza, que tanto se lhe assemelha no ser, e nas virtudes, pois logra a mesma sorte, que elas tiveram cá na terra, nascendo infanta de tão excelsos monarcas, como os sereníssimos reis, e senhores nossos D. João V e D. Maria Ana Josefa de Áustria, e já destinada pelo céu para adorno da mais famosa monarquia do mundo.

[In Padre José Pereira Baião, Portugal glorioso e ilustrado com a vida e virtudes das bem-aventuradas rainhas santas Sancha, Teresa, Mafalda, Isabel e Joana. Breve notícia dos seus milagres cultos e trasladações, pp. II-III.]

(272)

É sintomático que D. António Caetano de Sousa omita na História Genealógica da Casa Real Portuguesa (tomo III, livro IV, cap. II) as notícias pouco abonatórias sobre a princesa Santa Joana dadas por Rui de Pina na Crónica de D. Afonso V (Cap. CLXVIII), repetidas por Damião de Góis na Crónica do Príncipe D. João (Cap. XXXIII) e por Duarte Nunes de Leão na Crónica de D. Afonso V (Cap. XLI). O cronista quatrocentista explica que o rei decidiu enviar a filha para um convento para acautelar as grandes despesas, e assim por se evitarem alguns escândalos e prejuízos que em sua casa por não ser casada se podiam seguir.

[Vide Rui de Pina, Crónica do senhor rei D. Afonso V, p. 826. Damião de Góis, Crónica do Príncipe D. João, p. 79-80. Duarte Nunes de Leão, Crónica, e vida del rei D. Afonso V, pp. 909-910.]

Parece de todo inverosímil que o genealogista setecentista desconhecesse estas afirmações coevas (ou quase) e, assim sendo, perdem credibilidade as provas por ele coligidas para fazer remontar à infância da princesa a observância das virtudes de santa.

[Vide D. António Caetano de Sousa, História genealógica da casa real portuguesa..., tomo III, p. 48.]

(273)

D. António Caetano de Sousa faz uma brevíssima alusão à oposição inicial de D. Afonso V em deixar Santa Joana ingressar num convento, embora no capítulo referente ao reinado de D. João II refira a renitência do rei com um pouco de mais pormenor.

[In idem, ibidem, tomo III, pp. 49 e 52-53.]

O Portugal Glorioso do padre Baião é um bom exemplo de como os panegiristas setecentistas "aproveitaram" a santidade destas princesas para, em simultâneo, sacramentarem os monarcas.

[...] faleceu em Alvor no reino do Algarve o senhor rei D. João II, irmão da nossa princesa Santa Joana, com tão bem fundada opinião de santidade, que logo foi confirmada por muitos milagres; a qual se aumentou muito mais quando passados quatro anos, foi trasladado da Sé de Silves para o Convento da Batalha, da ordem de S. Domingos [...] porque sendo julgado por desfeito, e consumido da cal virgem, que para este efeito lhe deitaram na sepultura, o acharam inteiro e incorrupto, e cheirando suavissimamente, com pasmo, e admiração de todos. Assistiu a esta trasladação no dito convento el-rei D. Manuel (que a mandou fazer) com toda a nobreza, e prelados do reino. Celebrou-se a um domingo.

Começou a missa em pontifical (palavras formais de quem presenciou e escreveu logo então este acto) o dito prior de Santa Cruz, e pregou o bispo de Tânger, e contou as grandes virtudes do católico rei, e as grandezas, e esmolas, e mercês que fizera sendo vivo: e quantas ajudas dera para casamentos de suas filhas a muitos fidalgos, e cavaleiros, escudeiros: e donas: viúvas, e orfãs, e grandes esmolas a muitas igrejas, e mosteiros até à casa santa de Jerusalém: e dera grandes ajudas, e dádivas a reis cristãos, e grandes de seus reinos: e que fora rei muito penitente, e que nunca se arrependera das grandes dádivas, e mercês, que fizera: e disse mais como era santo em caso que por a Igreja não ter canonizado o não pudesse dizer: e porém que bem podíamos dizer santo, pois fora rei tão católico, e penitente e que estava inteiro o seu santo corpo com cabelos na cabeça, e barba, e peitos: dizendo mais como lhe deitaram no ataúde, muita cal, que comera o ataúde, e lençol, e alcatifa, que estava debaixo, sem tocar no santo corpo, alegando que na lenda de S. Marcos diz que o houveram por santo, porque sendo trasladado o acharam inteiro com cabelos, e barbas como estava o santo rei, e disse muitas coisas mui católicas, que o santo rei à hora da sua morte dissera.

[In Padre José Pereira Baião, Portugal glorioso e ilustrado com a vida e virtudes das bem-aventuradas rainhas santas Sancha, Teresa, Mafalda, Isabel e Joana. Breve notícia dos seus milagres cultos e trasladações, pp. 496-497.]

Por vezes, quando as virtudes heróicas das princesas santas se tinham manifestado em discórdias com os reis, era impossível deixar de condenar as atitudes dos soberanos. É neste contexto que devemos considerar os ápodos de cruel e ambicioso dirigidos a D. Afonso II pelo padre Baião, já que a firmeza demonstrada na defesa da herança paterna pelas suas irmãs Teresa, Sancha e Mafalda, confirmava a invencível confiança destas no triunfo da justiça.

[Vide idem, ibidem, pp. 15-18 e 81-89.]

(274)

Na cidade bávara de Bamberg, na chamada "Ponte Inferior" situada junto à câmara municipal, existe uma imponente estátua rococó da imperatriz Santa Cunegunda do Luxemburgo (esculpida em 1743 por Peter Benkert), sem dúvida um dos mais belos testemunhos desse hábito que tinham os soberanos setecentistas de elogiarem os seus antepassados falecidos com fama de santidade [Fig. 98].

(275)

Os exemplos são vários e seria impossível enumerá-los todos. No entanto, referiremos a representação de todas as rainhas santas da Europa - entre elas a rainha Santa Isabel de Portugal, identificada por uma legenda e pelo escudo nacional - no monumental painel de azulejos atribuído ao ajulejista setecentista António de Oliveira Bernardes, que esteve em tempos na ermida da Ramada em Loures e hoje se pode admirar no jardim do palácio do Conde Castro Guimarães em Cascais [Fig. 99].

No domínio da gravura chamamos a atenção para a ilustração do frontispício do Portugal glorioso do Padre José Pereira Baião, que associa o brazão da casa real às imagens das santas Joana, Isabel, Sancha, Teresa e Mafalda [Fig. 100]. Também existe uma estampa de Santa Joana onde o escudo português aparece juntamente com a corda (penitência), a caveira (desprezo pelas grandezas humanas) e o crucifixo (sendo este o único objecto que atrai a atenção da princesa) [Fig. 101].

A preferência pelas agruras da vida claustral, em menoscabo das delícias palacianas, também surge de modo claro num quadro de Santa Joana da primeira metade do século XVIII exposto no Museu de Aveiro; envergando os trajos monacais, a princesa olha fixamente a cruz (também aparece a caveira e a corda, juntamente com um livro, sobre uma mesa), parecendo não prestar a mínima atenção às três coroas caídas no chão, provavelmente uma alusão às propostas de casamento recebidas de príncipes estrangeiros [Fig. 102].

 (276)

Estes quadros representam o encontro de D. Afonso V com a filha junto ao Tejo (por ocasião do regresso do rei da expedição marroquina, altura em que a princesa lhe manifestou a intenção de tomar votos), a entrada de Santa Joana no Convento de Jesus de Aveiro (acompanhada pelo pai e o príncipe herdeiro) e a visita que D. João II fez à irmã neste cenóbio vários anos depois, referida por Garcia de Resende no cinquentésimo capítulo da crónica deste rei.

[Vide Garcia de Resende, Crónica de D. João II, in Crónica de D. João II e Miscelânia, pp. 73-74.]

 O artista retrata Santa Joana, D. Afonso V, D. João II e os demais cortesãos, com um semblante tranquilo, sugerindo a total anuência destes ao desejo da princesa de entrar para um convento [Figs. 103, 104 e 105]. A documentação coeva mostra, no entanto, que o rei, o príncipe herdeiro e os procuradores do reino reunidos em cortes, tudo fizeram para demover D. Joana de professar.

[Vide João Gonçalves Gaspar, A princesa santa Joana e a sua época, pp. 88-89.]

 (277)

A propositada indistinção entre passado histórico e presente político, muito utilizada pelos artistas franceses no tempo de Luís XIV, só se justifica por motivos de mera propaganda política, como observa o historiador francês Jean-Marie Apostolidés em Le roi-machine [Ver nota 100]

 (278)

Vide José da Gama e Castro, Diário da emigração para Itália, p. 79.